Surf Session est un magazine de surf fondé en 1986 par Gibus de Soultrait et Pierre-Bernard Gascogne[1]. La première année, 4 numéros sortent, tirés chacun à 14 000 exemplaires[2].
En 1994, le groupe diversifie son offre et renforce son attachement à la culture surf américaine en adaptant The Surfer's Journal(en) en une version française[4],[5].
En 1996, le titre dont l'actionnaire majoritaire est alors le Groupe Sud Ouest annonce une diffusion de 50 000 exemplaires chaque mois[6],[7]. En janvier 2002, la part du groupe Sud Ouest dans l'actionnariat de Surf Session passe de 66 à 100%. En complément de son titre principal, la société édite alors plusieurs autres magazines consacrés aux sports de glisse : « Bodyboard », « Snow Session », « Ski Session » et « Ride On »[8],[9]. Un nouveau titre complète cette liste en janvier 2006 avec l'adaptation française du magazine de skateboard Thrasher[10].
En 2015, Surf Session est racheté par Bruno Ledoux dont la holding possède alors 100% du capital du magazine. À cette date le magazine se vend à 30 000 exemplaires toute l'année et jusqu'à 40 000 durant l'été[11]. Bruno Ledoux s'associe ensuite au groupe ocean surf report avant de quitter le magazine en 2019[12].
En 2023, le titre est placé en redressement judiciaire avant d'être racheté par Alexis Atteret, directeur artistique du magazine[13].
Description
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Notes et références
↑(pt) Christophe Guibert, « “contracultura” e lucros: as estratégias da imprensa especializada na frança », Recorde. Revista de História do Esporte, (lire en ligne, consulté le )
↑Olivier Bessy, « Les enjeux économiques du surf en Aquitaine », dans Jean-Pierre Augustin, Surf Atlantique : Les territoires de l’éphémère, (lire en ligne)
↑Julien Weisbein, « S’engager en politique au nom de la vague : l’exemple de Surfrider Foundation Europe », dans Surf à contre-courant : Une odyssée scientifique, Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, coll. « Sport et société », , 289–305 p. (ISBN978-2-85892-536-0, lire en ligne)
↑Christophe Guibert, « Surf et « contre-culture » : la dimension symbolique des constructions journalistiques de la presse spécialisée en France », Sciences sociales et sport, vol. 4, no 1, , p. 11–39 (ISSN1967-7359, DOI10.3917/rsss.004.0011, lire en ligne, consulté le )
↑Christophe Guibert, « Surf et « contre-culture » : la dimension symbolique des constructions journalistiques de la presse spécialisée en France », Sciences sociales et sport, vol. 4, no 1, , p. 11–39 (ISSN1967-7359, DOI10.3917/rsss.004.0011, lire en ligne, consulté le )
↑Céline Edwards-Vuillet, « À Biarritz, le surf entraîne 4 000 emplois dans son sillage », Le Figaro,
↑« Sud-Ouest prend le contrôle de Surf Session », Les échos,