À l'issue de sa scolarité, elle se consacre à des recherches musicales et à des répertoires oubliés ou négligés. Elle se fait notamment connaître du grand public grâce à un enregistrement discographique consacré à des études pour piano de Lazare-Lévy, Blumenfeld, Moskowski et Mendelssohn. Elle grave également en première mondiale l'intégrale des Études de Clementi (Gradus ad parnassum)[1].
Danielle Laval a d'abord enregistré pour La Voix de son maître/EMI Classics dans la décennie 1970 avec René Challan comme directeur artistique, puis quelques disques pour Accord/Universal dans les années 1980 (Clementi réédité par Decca) enfin chez Valois/Auvidis/Naïve à partir de 1992.
Roussel : Concerto pour piano – Orchestre de Paris, dir.Jean-Pierre Jacquillat (1er juin 1969, « Esprit français » EMI) (OCLC39781153) — avec le Concertino pour violoncelle, Pour une fête de printemps et la Suite en fa.
Grieg : Ballade, Oisillon, Jour de Noces, Valse, Arietta, Au Berceau, Sonate, Sérénade française, Danse des Sylphes, Papillon, Feuille d'Album, Au Printemps, Marche nuptiale. Enregistrement de 1976 pour EMI Directeur artistique René Challan - (OCLC54457336)
Chopin : Rondo opus 1, Rondo à la mazur opus 5, Introduction en ut mineur et Rondo en mi bémol, op. 16, Rondo pour deux piano, op. 73 – avec Teresa Llacuna (juin/décembre 1978, EMI) (OCLC18384878 et 78934960) — avec les Concertos par Garrick Ohlsson.
Schubert : Adagio e rondo concertante en fa majeur pour piano et cordes D.487 – avec le Trio Euterpe (1979, Arion ARN38478) (OCLC1262668120) — Trios à cordes D.471 et D.581
Chopin : Berceuse opus 57, Barcarolle opus 60, Boléro opus 19, Tarantelle opus 43, Ecossaises opus 72, Etudes posthumes, Introduction et Rondo opus 16, Sonate n°3 opus 58. La voix de son maître
Piano seul : Deux valses sur le nom de Bach, Variations sur le nom de Bach, Sept pièces pour enfants, Ippolito gioca, Quinze Préludes
Concertos : Concerto soirée per piano e orchestra, Balli per piccola orchestra, Fantasia soppra 12-note del « Don Giovanni » per piano e orchestra, Sonata per orchestra da camera – Orchestra città di Ferrara, dir. Giuseppe Grazioli (mai 1993/mars 1997, 2 CD Valois Travelling K1034/Naïve V1003) (OCLC55089124)
Rózsa : Spellbound Concerto, Concerto pour piano opus 31 – Orchestre symphonique de Hongrie, dir. László Kovács (septembre 1998, Valois V4841)[6] (OCLC850885510) — avec la suite Ben-Hur
↑Lors de sa sortie ce disque a été pourvu de seulement « 2 diapasons » par René Sirvin dans le magazine Diapason no 269 en février 1982, p. 47. « Si Danielle Laval est à son avantage dans celles de virtuosité et de rapidité (no 22, 24, 28, 31, 36), elle manque de régularité dans les plus lentes (la première notamment) et surtout de grandeur, de flamme et de puissance. Elle ne varie ni les couleurs ni les nuances, ne faisant aucune différence entre un double forte et un simple piano, et, par son manque d'imagination ne parvient pas à faire de ces pièces ce qu'elle devraient être : une étape charmante entre Le clavier bien tempéré et les Études de Liszt. »
↑Lors de sa sortie ce disque a été distingué d'un « 8 » par Philippe Simon dans le magazine Répertoire no 20 en novembre 1989, p. 80. « Danielle Laval quitte ici le répertoire des marges (Lévy, Blumfeld, Moskowski ou Roussel) pour aborder avec bonheur les oubliés des classiques. Son jeu très intelligent et sensible convient parfaitement à ces pages d'étude. Elle nous donne avec une grande économie de moyens, une leçon de beau piano […]. » et Répertoire no 38 en juillet 1991, même note, pour l'intégrale en quatre disques.
↑Lors de sa sortie ce disque a été distingué d'un « 9 » par Sophie Roughol dans le magazine Répertoire no 53 en décembre 1992. « Danielle Laval est merveilleuse de légèreté, d'intelligence et… d'humour. Une leçon extraordinaire de piano à mettre d'urgence entre les mains des forças du clavier et autres tricoteurs. »
↑Lors de sa sortie ce disque a été distingué d'un « 7 » par Jean Hamon dans le magazine Répertoire no 53 en décembre 1992, p. 75-76.
↑Lors de sa sortie ce disque a été distingué d'un petit « 5 » par Jean-Pascal Hanss dans le magazine Répertoire no 129 en novembre 1999. « Si les qualités musicales de Danielle Laval ne sont nullement en cause, la pianiste souffre malheureusement d'un accompagnement bien terne […]. »