En 1934, il obtient un deuxième prix de Rome avec sa cantate La Légende de Roukmani (le premier prix étant attribué à Eugène Bozza). L'année suivante, il reçoit le prix de piano Louis-Diémer[2],[4].
En 1942, après que Claude Delvincourt est nommé directeur du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, Jean Hubeau obtient le poste laissé vacant par ce dernier à la tête du conservatoire de Versailles[2],
Comme interprète, il est un pianiste renommé[5], surtout pour ses enregistrements de Fauré, Schumann[6],[7]. Partenaire de musique de chambre recherché, il joue avec Pierre Fournier (avec lequel il réalise son premier enregistrement en 1938), Maurice Maréchal, Henri Merckel (qui grave en 1947 son Concerto pour violon), Paul Tortelier, Alfred Loewenguth, André Navarra, ainsi qu'avec plusieurs quatuors[2]. Il crée des œuvres d'Henri Duparc (Sonate pour violoncelle et piano, avec Pierre Fournier, en 1948) et Charles Chaynes (Sonate pour violon et piano, avec Maurice Fueri, en 1954)[2].
C'est avec Jean Hubeau que le trompettiste Maurice André a enregistré des œuvres pour trompette et piano. C'est le seul disque de Maurice André dans une telle configuration.
Quatre Chansons de Paul Fort (1942), mélodies pour voix et piano
Sonate pour trompette chromatique et piano (1943)
Sonate-Caprice pour deux violons (1944)
Concerto héroïque pour piano (1946)
Sonatine humoresque pour cor, flûte, clarinette et piano
Air tendre et varié pour clarinette et piano, morceau de concours du Conservatoire (1961)
Chanson américaine
Trois ballets (Trois Fables de La Fontaine, chorégraphie de Roland Petit, 1945 ; La Fiancée du diable, chorégraphie de Boris Kochno, 1945 ; Un cœur de diamant, ou l'Infante, ballet du marquis de Cuevas, Monte-Carlo, 1949)
↑Arthur Honegger, présent lors de la création, estime que ce n'est pas là de la musique de jeune, mais de "vieux malin". Il préfère Georges Hugon ou Marcel Landowski, dont la musique est imparfaite mais plus innovante. (Comœdia, 28 mars 1942)