Originaire de Lorraine, sa famille s'installe à Grande-Synthe en 1968. Son père, René, engagé dans le milieu syndical, est élu maire de la commune en 1971 et conserve ce mandat jusqu'en 1992[3].
Il est le père de Baptiste Carême, ancien joueur international de badminton et membre de l'équipe de France.
En 2001, il est élu maire de Grande-Synthe à son tour, sous l'étiquette socialiste. Réélu en 2008 et au 1er tour en 2014, il mène une politique sociale et écologique marquée notamment par la gestion différenciée des espaces verts, l'introduction de l'éco-pâturage, la création de jardins partagés et d'une université populaire, le passage au 100 % bio dans les cantines, la construction de logements sociaux économes en énergie, avec une électricité à 75 % d’énergies renouvelables. Ces actions valent à la ville d'être désignée « Capitale de la biodiversité » en 2010[6].
Élu aux élections régionales de 2004 et réélu en 2010, il siège comme conseiller régional jusqu'en 2015, d'abord avec le groupe d'Union de la gauche, puis avec les écologistes. Il est également vice-président de la communauté urbaine de Dunkerque, chargé de la transformation écologique et sociale, de l'environnement et des transports. Il porte le projet de refonte du réseau de transport sur l'agglomération dunkerquoise et la mise en œuvre de la gratuité des transports.[réf. nécessaire]
En 2015-2016, la ville de Grande-Synthe est confrontée à l'arrivée de milliers de réfugiés, principalement originaires du Kurdistanirakien. En collaboration avec Médecins sans frontières[9], Damien Carême décide de gérer cet afflux en faisant construire un camp humanitaire doté de sanitaires et de locaux permettant aux associations d'aider les réfugiés, malgré l'absence de financement de la part de l'État[3],[10],[11]. Cette position, qui tranche avec celle d'autres maires de la région, lui vaut l'admiration et le respect du monde politique et associatif[4],[5],[10].
En novembre 2017, il est nommé représentant des lecteurs du journal Ebdo[16].
En septembre 2018, il est, avec plusieurs maires de diverses tendances, à l’origine de la création de l’Association nationale des villes et territoires accueillants, association dont il assure la présidence[17].
On ne peut rien contre la volonté d'un homme, Stock,
Co-écrit avec la journaliste Maryline Baumard (Le Monde). Le bandeau commercial affiche « Le Maire des Migrants ». Le titre est emprunté à une citation fameuse de François Mitterrand.
Notes et références
↑Extrait des registres aux délibérations de la CUD le 12 avril 2001
↑« - Martial Beyaert élu maire de Grande-Synthe sur fond de tensions dans la majorité », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).