Élu en 2014 conseiller de Paris, il est en 2020 tête de liste pour EÉLV aux élections municipales à Paris. Il se rallie lors de l'entre-deux-tours à la maire sortante Anne Hidalgo. Après la réélection de cette dernière, il devient adjoint chargé de la transformation de l’espace public, des transports, des mobilités, du code de la rue et de la voirie.
Biographie
Jeunesse et études
Il est issu d’une famille modeste, son père est maçon et sa mère aide-soignante[3]. Il grandit dans le petit village d’Augicourt en Haute-Saône[4].
Après son bac, il suit des études de commerce à l'EDHEC[3]. Il est titulaire d'une licence de lettres modernes à la Sorbonne Nouvelle et d'un DEA en sociologie à Paris 7.
Parcours professionnel et politique
En 2004, proche de Pierre Bergé[5], David Belliard est nommé directeur financier du Sidaction, dont il sera directeur général adjoint en 2006[5].
En 2009, il devient Directeur du développement et journaliste à la coopérative d'édition et du mensuel Alternatives économiques. Il est spécialiste des questions de politiques de santé publique et de protection sociale.
En 2012, il cosigne avec d'autres journalistes une tribune dans le journal Le Monde intitulée « Sortons du placard ! » incitant les personnalités publiques à faire leur coming out[6]. En 2013, il participe au collectif fondateur de l'association des journalistes LGBTQI[7] (AJL).
En 2018, il demande la mise en place de créneaux horaires réservés aux femmes dans les piscines municipales[17].
Il défend la proposition d'une brigade de la sécurité et de la tranquillité publique, en opposition au projet de création d'une police municipale[18],[19].
En 2018, alors qu'il est président du groupe EÉLV au Conseil de Paris, il décide de se présenter à la primaire écologiste pour les élections municipales de la mairie de Paris[20],[21]. Il est élu le tête de liste EÉLV et devient candidat pour les élections municipales de 2020 à Paris[22],[23]. Il intègre sur ses listes pour les municipales l'activiste lesbienne Alice Coffin. Il se rallie avant le second tour à Anne Hidalgo. Une fois la maire réélue, il devient son adjoint chargé des transports et de la voirie.
Succédant à Christophe Najdovski[24],[25], il défend une politique de réduction de la place de la voiture dans les zones urbaines denses comme Paris[26]. Il planifie le projet d'extension des pistes cyclables à Paris afin de rendre la capitale « 100 % cyclable »[24]. Il promeut la gratuité des transports pour les jeunes Parisiens jusqu'à 18 ans[27]. Il annonce vouloir « supprimer la moitié des places de stationnement à Paris » en lançant un vaste programme de transformation des places de parking en surface et des « états généraux du stationnement »[28]. Il a lancé le programme de création de 300 « rues aux écoles » destinées à supprimer ou réduire la circulation automobile aux abords des écoles parisiennes[29]. Il conduit le projet de création d'une zone à trafic limité au centre de Paris et s'engage dans la transformation du périphérique visant à la réduction de la circulation[30].
Ces actions lui valent d'être la cible de menaces de mort[31].
En septembre 2022, après un débat de plusieurs années, il rend payant le stationnement des motos et scooters thermiques à Paris[35].
En janvier 2024, il s'oppose à la vente du Parc des Princes au Paris Saint Germain, détenu par un fonds souverain Qatari. Il est accusé de racisme par Nasser Al-Khelaïfi, le PDG du PSG[36],[37].
Littérature
David Belliard publie un roman où il revient sur la maladie et la mort de sa mère, survenues pendant la campagne des municipales en 2020 où il était tête de liste. Ce roman, intitulé Et soudain tout s'éteint (2022)[38], revient sur ses origines sociales et la genèse de son engagement politique.
↑Léna Guihéneuf, « David Belliard, l'adjoint au maire de la ville de Paris qui aime faire le buzz », L'Equipe (quotidien),
↑Florent Hélaine, « « De la diffamation » : suspecté de racisme par Nasser Al-Khelaïfi, l’élu de Paris David Belliard se défend », Le Parisien (quotidien), (lire en ligne)