De 2000 à 2003, elle préside le jury des agrégations interne et externe de philosophie, ce qui en fait la première femme à ce poste.
Elle est chercheuse à l'Institut Jean-Nicod[4], et a été membre senior de l'Institut universitaire de France. Elle a enseigné la philosophie médiévale et contemporaine dans plusieurs universités (Rouen, Paris 1, Tours, Paris 12), ainsi qu'à l'étranger, notamment à l'université Fordham de New York où elle a été élue Full Professor sur la chaire de philosophie C. S. Peirce. Elle est actuellement vice-présidente de la Charles S. Peirce Society.
En , elle devient titulaire de la chaire de Métaphysique et de philosophie de la connaissance, faisant entrer pour la première fois dans son histoire la métaphysique au Collège de France[5].
En 2011, Valérie Pécresse la charge d'une mission d'enquête sur la déontologie universitaire[6].
2005 : Le Doute en question : Parades pragmatistes au défi sceptique, éditions de l'Éclat.
2011 : Le Ciment des choses, Les Éditions d'Ithaque. Extrait de l'ouvrage : [2] [PDF].
2023 : La Post-Vérité ou le dégoût du vrai, éditions Intervalles.
Traductions
(avec Philippe de Rouilhan) Écrits posthumes, de Gottlob Frege (édition et traduction du Nachlass). Nîmes, éditions Jacqueline Chambon, 1999.
(avec Pierre Thibaud et Jean-Pierre Cometti) Œuvres philosophiques, de C. S. Peirce. Paris, éditions du Cerf.
Œuvres 1 : Pragmatisme et pragmaticisme, trad. C. Tiercelin, 2002.
Œuvres 2 : Pragmatisme et sciences normatives, trad. C. Tiercelin, P. Thibaud, J.-P. Cometti, 2003.
Œuvres 3 : Écrits logiques, trad. C. Tiercelin, P. Thibaud, 2006.
Questions mortelles, de Thomas Nagel, (avec Pascal Engel) (Mortal Questions), Paris, Presses universitaires de France, 1983.
Représentation et Réalité, de Hilary Putnam, (Representation and Reality), Paris, Gallimard, 1990.
Le Réalisme à visage humain, de Hilary Putnam, (Realism with a Human Face), Paris, Le Seuil, 1992.
Le Raisonnement et la Logique des choses, de C. S. Peirce (avec Christiane Chauviré et P. Thibaud) (Reasoning and the Logic of Things), Paris, éditions du Cerf, 1995.
La Redécouverte de l'esprit, de John Searle, (The Rediscovery of Mind), Paris, Gallimard, 1995.
La Construction de la réalité sociale, de John Searle, (The Construction of Social Reality), Paris, Gallimard, 1998.
Le Mystère de la conscience, de John Searle, (The mystery of Consciousness), Paris, éditions Odile Jacob, 1999.
La Logique dans les mathématiques, de Gottlob Frege (avec F. Nef), Frege, Écrits posthumes, éd. Philippe de Rouilhan et C. Tiercelin, Nîmes, éditions Jacqueline Chambon, 1999.
Le Sentiment même de soi, de Antonio Damasio (avec C. Larsonneur) (The Feeling of What Happens), Paris, éditions Odile Jacob, 1999.
L’esprit, ça ne marche pas comme ça (portée et limites de la psychologie computationnelle), de Jerry Fodor, (The mind doesn’t work that way), Paris, éditions Odile Jacob, 2003.
L'Articulation des raisons, de Robert Brandom (avec J.-P. Cometti), (Articulating Reasons), Paris, éditions du Cerf, 2009.
Références
↑ ab et c[1] Biographie de Claudine Tiercelin sur le site college-de-france.fr