La Classique de Saint-Sébastien fait partie du calendrier de l'UCI World Tour, les dix-huit « World Teams » y participent. Quatre équipes continentales professionnelles sont invitées : Caja Rural Seguros RGA, Euskadi Basque Country Murias et Burgos BH, qui sont les trois équipes espagnoles évoluant à ce niveau, et l'équipe française Cofidis. Les vingt-deux équipes participant à la course sont donc les suivantes :
De nombreux favoris (Julian Alaphilippe, Egan Bernal, Adam Yates), qui semblent sortis épuisés du Tour de France, sont rapidement hors de portée de la victoire. La Movistar impose le rythme dans le peloton, avec notamment Mikel Landa. Ses coureurs écrèment le peloton. Remco Evenepoel fait partie des lâchés. Il réussit cependant à revenir dans la vallée précédant la dernière ascension. Quelques kilomètres avant celle-ci, Toms Skujins attaque et Evenepoel est le seul à faire l'effort pour le suivre. Face à des Movistar émoussés par l'effort violent qu'ils ont effectué, les deux hommes prennent de l'avance. Dans la côte finale, Skujins craque et laisse Evenepoel seul. Le jeune Belge résiste et s'en va s'imposer loin devant un gros groupe. Greg Van Avermaet et Marc Hirschi en sont les coureurs les plus rapides au sprint, et terminent donc respectivement deuxième et troisième de la course.