: Léon Gambetta, ministre de l'Intérieur quitte Paris en ballon et atterrit à Montdidier dans le département de la Somme. Il rejoint la délégation gouvernementale de Tours et tente de créer de nouvelles armées.
: le décret Crémieux accorde la nationalité française aux juifs d'Algérie.
: Le général Trochulaisse sans secours[réf. nécessaire] les combattants parisiens qui depuis deux jours se sont emparés du Bourget. Proclamation au peuple français de Léon Gambetta.
: échec d'une tentative de révolutionnaires parisiens pour renverser le gouvernement provisoire.
: À Paris, 4 000 délégués de la Garde nationale se réunissent au Vauxhall
: signature des préliminaires de paix avec l'Allemagne.
1er mars: l'Assemblée ratifie les préliminaires de paix. Les Allemands défilent dans Paris.
: création du Comité central de la Garde nationale de Paris
: l'Assemblée nationale décide son transfert à Versailles. Elle vote la fin du moratoire sur les loyers
: Thiers s'installe à Paris dans le but de « pacifier » la capitale.
: Auguste Blanqui est arrêté dans le Lot, sur ordre de Thiers. Les troupes versaillaises, sous le commandement du général Lecomte, tentent de récupérer les canons de la Garde nationale sur la butte Montmartre.
: le général Vinoy, commandant en chef de l'armée de Paris, supprime six journaux républicains
: échec de la tentative de conciliation entreprise par les députés et maires parisiens. Annonce d'élections pour créer un Conseil de la Commune.
: Les troupes versaillaises occupent le Mont-Valérien. Manifestation anti-communarde des Amis de l'Ordre.
: Place Vendôme, échec sanglant d'une nouvelle manifestation des Amis de l'Ordre
: l'Assemblée nationale vote la réintégration de 15 magistrats qui avaient été déchus par le gouvernement de la Défense nationale pour avoir fait condamner et déporter plus de 30 000 républicains
: le 14 juillet est adopté comme jour de la fête nationale.
: la devise « Liberté, Égalité, Fraternité » est affichée au fronton des édifices publics[1]. Elle figurait déjà depuis 1871 sur toutes les pièces de monnaie; toutefois les pièces d'or de 20 et 100 francs porteront aussi jusqu'en 1906 sur la tranche la devise « Dieu protège la France ».