: décret abolissant la peine de mort en matière politique
: le gouvernement provisoire crée les Ateliers nationaux pour employer les chômeurs
: des ouvriers parisiens envahissent l'Hôtel de Ville pour réclamer la création d'un ministère du travail et la réduction de la journée de travail. Le gouvernement crée une commission du gouvernement pour les travailleurs (dite Commission du Luxembourg)
: Loi des 10 heures journalières de travail maximum à Paris, 11 en province. et loi interdisant le marchandage
: loi sur la presse (fin du cautionnement et de la taxe)
: création du Comptoir d'Escompte pour favoriser la reprise de l'économie
: le cours forcé des billets de banque est décrété pour éviter la disparition de l'encaisse-or de la Banque de France. Création d'un billet de 100 francs pour faciliter les transactions.
: impôt des 45 centimes. Manifestation des gardes-nationaux des compagnies d'élite (les bonnets à poils) pour protester contre leur suppression
: à Paris La Garde Nationale s'oppose sans effusion de sang à une manifestation ouvrière demandant un nouveau report des élections à la Constituante[1].
27-: à Rouen combats de rue entre les partisans de la liste de "gauche" (Deschamps) et la Garde Nationale défendant le liste "bourgeoise" (Sénard). L'échauffourée fait une dizaine de morts[2].
23- : Journées de juin à Paris et répression sanglante par l'armée commandée par le général Louis Eugène Cavaignac qui a reçu les pleins pouvoirs (6 000 morts: 4 000 civils, 2 000 militaire, 1 500 fusillés). Démission de la Commission exécutive.
: suppression définitive des Ateliers nationaux. Élections municipales (les notables traditionnels en sortent renforcés) Mais apparition d'une opposition "de gauche" (en particulier dans le Sud-Est)
: Décrets restrictifs sur la liberté des clubs.
: la plan socialisant de Proudhon est rejeté par l'Assemblée nationale par 200 voix contre 2[3]
27 aout et : élections cantonales
9 et : rétablissement du cautionnement pour la presse, décret sur les crimes et délits par voie de presse
: l'Assemblée nationale décide que le pouvoir législatif n'aura qu'une seule chambre
-juillet : Sous l'influence du parti de l'Ordre la République française organise l'Expédition de Rome pour réinstaller le pape Pie IX, qui avait été chassé par les républicains romains
13 - : Élection de l'Assemblée législative : le parti de l'Ordre (royalistes et bonapartistes) a la majorité absolue (80 républicains modérés et 180 démocrates-socialistes de La Montagne)
: Ledru-Rollin et la gauche républicaine demandent la mise en accusation du Président de la République (expédition de Rome)
: Échec de la manifestation de la gauche républicaine à Paris pour protester contre l'attaque de Rome (commencée le ). 34 députés seront traduits devant la Haute-Cour (mais la plupart sont en fuite).
: Loi anti clubs (1849), le gouvernement a le droit d'interdire des clubs politiques (prorogée le ).
: l'armée française entre dans Rome et en chasse le gouvernement républicain.
: crise politique entre le gouvernement (dépendant de l'Assemblée) et Louis-Napoléon Bonaparte qui condamne la politique de réaction menée par Pie IX à Rome. Falloux démissionne de son poste de ministre
: Dans 16 départements, élections complémentaires pour remplacer les députés républicains de gauche déchus de leur mandat. Succès des républicains de gauche (les démocs-socs))
1er janvier : Louis Napoléon Bonaparte abandonne le palais de l'Élysée pour s'installer au palais des Tuileries, l'ancienne résidence des rois de France.
: promulgation de la nouvelle Constitution. Rétablissement du suffrage universel. Le pouvoir exécutif est concentré pour dix ans entre les mains du président élu, qui a seul l'initiative des lois.
: les biens de la famille de l'ex-roi Louis-Philippe Ier sont confisqués.
: un décret présidentiel organise les « candidatures officielles » pour les élections.
: élections au Corps législatif, victoire totale des candidats officiels, après une campagne électorale contrôlée par le prince-président et ses préfets.
: renforcement du pouvoir des préfets à qui revient le droit de décider de la nomination des maires, qui peuvent être choisis en dehors des conseils municipaux.
: le régime d'exception est aboli.
: discours de Bordeaux de Louis Napoléon Bonaparte : « l'Empire, c'est la paix ».
: sénatus-consulte (acte voté par le Sénat et ayant valeur d'une loi) révisant la Constitution et rétablissant l'Empire.
21- : plébiscite approuvant le rétablissement de l'Empire.
Francis Choisel, La Deuxième République et le Second Empire au jour le jour, chronologie érudite détaillée, Paris, CNRS Editions, 2015.
(La chronologie succincte de cette page de Wikipédia n'a pas été vérifiée à partir de cet ouvrage, qui est la référence en la matière et qui comporte en outre des notices détaillées sur chaque événement.)