Elle interprète son premier grand rôle (Jeanne) dans Les Guichets du Louvre (1974) de Michel Mitrani. Avec Isabelle Adjani et Isabelle Huppert, elles formaient un trio de jeunes comédiennes et ont été colocataires quelque temps[5], lorsqu'elles étaient « pauvres et jeunes actrices pleines d'illusions et de désir de gloire »[6].
En 1979, Christine Pascal se lance dans la réalisation de son premier film, Félicité, dont elle a écrit le scénario. Ce premier long métrage, dans lequel elle interprète le rôle principal, évoque la vie intime d'une femme faisant le bilan de son existence, à contre-courant de l'orthodoxie féministe de l'époque[2]. Dans ses films suivants, elle ne sera plus que réalisatrice et scénariste. Selon Jean Tulard, la critique a montré une certaine sévérité quant à ses talents de réalisatrice[7].
En répondant à un questionnaire de Proust en 1984, dans le magazine Première, Christine Pascal se dit pessimiste et déclare souhaiter mourir « en [se] suicidant, le moment voulu »[2]. Alors qu'elle est soignée depuis le pour des troubles psychiatriques à la clinique du Château, à Garches, elle se donne la mort dans la nuit du 30 au [8] en sautant par une fenêtre de l'établissement[2],[9]. À la suite de la plainte de son époux, Robert Boner, la clinique est relaxée mais le psychiatre traitant est condamné au pénal et au civil pour ces faits[10].
↑Jean Butin, Ces Lyonnaises qui ont marqué leur temps : passionnées, fascinantes, légendaires, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, , 256 p. (ISBN978-2-84147-092-1 et 2-84147-092-X), p. 259-264.
↑« Le psychiatre condamné après le suicide de l'actrice », leparisien.fr, (lire en ligne, consulté le ).