Il travaille comme assistant pour la télévision française avant de réaliser son premier court métrageSi Moh Pas de Chance, qui est Grand Prix du court métrage au 3e Festival international d'expression française de Dinard en 1971, et est remarqué par la critique française[1]. En 1975, il réalise son premier long métrageEl Chergui ou le Silence violent.
Moumen Smihi a réalisé sept longs et moyens métrages, ainsi que plusieurs courts métrages. Il fait partie des réalisateurs qui ont donné leur lettres de noblesse au cinéma marocain[2].
Moumen Smihi a cherché à montrer, depuis Les Récits de la nuit jusqu’à ses Chroniques marocaines, une société arabe contemporaine déchirée par son passé féodal, la décadence, le colonialisme, le sous-développement, avec une écriture qui allie fiction et documentaire[réf. nécessaire].