Lors de la troisième édition du Vendée Globe (1996-1997), elle devient la première femme à terminer un tour du monde à la voile, en solitaire, en course et sans escale[1].
Elle a notamment cofondé la plateforme Océan et Climat et lancé une initiative pour faire reconnaître l’« océan comme un bien commun de l’humanité ».
Après l’obtention de son baccalauréat en 1980, elle commence ses études de Mathématiques appliquées à Dauphine, où elle cofonde la Course Croisière Spi-Dauphine en 1981. Elle intègre ensuite l’Institut pratique du journalisme (IPJ) dont elle sort diplômée en 1983.[réf. nécessaire]
Elle collabore à différents supports radio et presse écrite, avant de se lancer dans la course au large.[réf. nécessaire]
Carrière sportive
Première femme navigatrice à avoir terminé un tour du monde[3], elle a à son actif :
Deux participations au Vendée Globe (tour du monde en solitaire sans escale et en course) :
Elle est cofondatrice de l'association Innovations bleues[9] pour un « développement durable des activités maritimes », avec laquelle elle copilote le projet Voilier du Futur[10], démonstrateur de la transition énergétique et écologique des navires, lauréat des Investissements d’Avenir[11]. Elle pilote également le Tour de France des solutions pour le climat (de Monaco à Dunkerque).
En , elle est cofondatrice de la Fondation de la mer[12], destinée « à promouvoir la dimension maritime de la France. »
En 2018, elle initie l'appel « L'océan, bien commun de l’Humanité » à l’occasion de la Journée mondiale de l'océan, qui vise à sensibiliser et rechercher des solutions pour lutter contre la pollution marine[13].
De 2010 à 2015, Catherine Chabaud est membre du Conseil économique social et environnemental au titre de personnalité qualifiée[15]. Elle a été rapporteur d'un « avis sur les océans » et d'un « avis sur les matériaux biosourcés ». Elle a également organisé la Conférence internationale sur la gouvernance de la haute mer en 2013.