Il quitte la région parisienne pour la Gironde où il finit son cursus d'ingénieur en matériaux composites. Passionné par la voile, il décide d'en faire son métier. Il remporte, à 24 ans, la Mini-Transat sur son propre bateau. Un bateau dans lequel il aura mis en application son sujet de mémoire de fin d'étude : équiper pour la première fois un voilier de course d'un mât en carbone.
L'année suivante, Parlier remporte la première édition de la Transat Jacques-Vabre et se prépare à courir le BOC Challenge 1994. En août, il remporte le BOC Transatlantic Challenge, traversée de l'Atlantique en flotte vers le port de départ du BOC, Charleston mais, faute de moyens, il ne peut prendre le départ et rentre en France pour courir la Route du Rhum, nouvelle transat qu'il accroche à son palmarès.
En 2000, Yves Parlier prend le départ du 4e Vendée Globe sur Aquitaine Innovation. À la lutte avec Michel Desjoyeaux et Roland Jourdain en tête de course, le navigateur démâte dans les mers du sud. Contredisant les médias annonçant son abandon, il décide de réparer seul son mât et de continuer la course. Il terminera finalement treizième de cette édition, en 126 jours, mangeant principalement des algues pendant les derniers jours de course, la nourriture à bord étant épuisée après autant de jours en mer.
En 2007[1], Yves Parlier utilise ses compétences de traction avec des kitesurfs pour créer une solution de traction naturelle et renouvelable pour des bateaux et cargos. Sa société Beyond the Sea a reçu un financement de 1 million d'euros de la part du fonds d'investissement Time for the Planet en [2],[3].
1er de la Solitaire du Figaro où on le surnomme « l'extra-terrestre » pour sa réussite spectaculaire sur des options météo en dehors des sentiers battus.