Le canton de Nogent-sur-Seine a été créé en 1801[3].
Un nouveau découpage territorial de l'Aube (département) entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de mars 2015, défini par le décret du 21février 2014[2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[5]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour six ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au premier tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[6]. Dans l'Aube, le nombre de cantons passe ainsi de 33 à 17. Le nombre de communes du canton de Nogent-sur-Seine passe de 16 à 23.
Marchand de bois Conseiller municipal de Nogent-sur-Seine Nommé membre de la Commission administrative départementale en 1941[11] Nommé conseiller départemental en 1943[12]
enseignant retraité, maire de Nogent-sur-Seine (1989-2014) Ancien Président de la Communauté de Communes du Nogentais Vice-Président du Conseil Général
À l'issue du premier tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Gérard Ancelin et Bernadette Garnier (DVD, 43,14 %) et Nicole Verleene et Jean-Paul Vinckier (FN, 41,28 %). Le taux de participation est de 49,54 % (5 395 votants sur 10 890 inscrits)[14] contre 50,14 % au niveau départemental[15] et 50,17 % au niveau national[16].
Au second tour, Gérard Ancelin et Bernadette Garnier (DVD) sont élus avec 55,55 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 50,07 % (2 848 voix pour 5 457 votants et 10 899 inscrits)[17].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[18]. Dans le canton de Nogent-sur-Seine, ce taux de participation est de 33,38 % (3 568 votants sur 10 689 inscrits)[19] contre 32,18 % au niveau départemental[20]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Estelle Bomberger - Rivot et Jean-Yves Mathias (DVC, 41,67 %) et Martine Lefèvre et Christian Renard (RN, 30,9 %)[19].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[21], 32,31 % dans le département[20] et 32,33 % dans le canton de Nogent-sur-Seine[19]. Estelle Bomberger - Rivot et Jean-Yves Mathias (DVC) sont élus avec 61,96 % des suffrages exprimés (2 015 voix pour 3 457 votants et 10 694 inscrits)[19],[22],[23].
Composition
Composition avant 2015
Le canton de Nogent-sur-Seine regroupait seize communes.
Liste des communes du canton avant le redécoupage de 2014
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[26].)
Bibliographie
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[13].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.