Le canton de Troyes-1 a été créé en 1801[3].
Il a été restructuré une première fois en 1973.
Un nouveau découpage territorial de l'Aube (département) entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de mars 2015, défini par le décret du 21février 2014[5], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[6]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour six ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au premier tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[7]. Dans l'Aube, le nombre de cantons passe ainsi de 33 à 17.
Chef d'entreprise Maire de Creney-près-Troyes, ancien conseiller général du canton de Troyes-2 Vice-président de la Communauté de communes Seine, Melda, Coteaux Champenois
À l'issue du premier tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Élisabeth Philippon et Jacky Raguin (UMP, 45,97 %) et Philippe Arbona et Martine Massin (FN, 25,96 %). Le taux de participation est de 44,29 % (4 161 votants sur 9 395 inscrits)[18] contre 50,14 % au niveau départemental[19] et 50,17 % au niveau national[20].
Au second tour, Élisabeth Philippon et Jacky Raguin (UMP) sont élus avec 72,17 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 43,03 % (2 707 voix pour 4 043 votants et 9 395 inscrits)[21].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[22]. Dans le canton de Troyes-1, ce taux de participation est de 25,51 % (2 378 votants sur 9 321 inscrits)[23] contre 32,18 % au niveau départemental[24]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Élisabeth Philippon et Jacky Raguin (LR, 47,63 %) et David Blanchon et Valérie Labarre (Union à gauche avec des écologistes, 29,56 %)[23].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[25], 32,31 % dans le département[24] et 26,69 % dans le canton de Troyes-1[23]. Élisabeth Philippon et Jacky Raguin (LR) sont élus avec 68,73 % des suffrages exprimés (1 580 voix pour 2 471 votants et 9 259 inscrits)[23],[26],[27].
Le nouveau canton de Troyes-1 comprend la partie de la commune de Troyes située[5] :
Au sud d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Sainte-Savine, rue des Fossés-Patris, rue Fernand-Giroux, esplanade Lucien-Péchart, rue Coulommière, rue de la Bertauche, rue du Fort-Chevreuse, avenue Pasteur, rue Charles-Delaunay, rue de Preize, rue Georgia-Knap, avenue Chomedey-de-Maisonneuve, boulevard Danton, cours de la Seine, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Lavau ;
Au nord d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Saint-Parres-aux-Tertres, rue Héloïse-et-Abélard, boulevard Georges-Pompidou, rue de Chesterfield, rue Nicolas-Cordonnier, rue de la Becquerie, rue Paul-Cambon, rue Philippe-de-Champaigne, rue de la Lune, rue de Gournay, impasse du Voyer, rue du Voyer, boulevard Henri-Barbusse, quai Saint-Dominique, place du Vouldy, boulevard du 14-Juillet, boulevard du Ier-Régiment-d'Artillerie-de-Montagne, boulevard Victor-Hugo, rue de la Tour-Boileau, rue Jeanne-d'Arc, place Robert-Galley, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Saint-André-les-Vergers.
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[30].)
Bibliographie
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[17].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑https://maitron.fr/spip.php?article50081, notice NAVOIZAT Joseph, Victor, dit Marius par René Lemarquis, version mise en ligne le 4 mai 2009, dernière modification le 29 février 2016.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.