Un nouveau découpage territorialde la Côte-d'Or entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de mars 2015, défini par le décret du 18février 2014[2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[3]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 10 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[4]. Dans la Côte-d'Or, le nombre de cantons passe ainsi de 43 à 23. Le nouveau canton de Dijon-4 ne comporte plus qu'une fraction de la commune de Dijon.
Maître de conférences à la faculté de sciences humaines de Dijon Maire de Chenôve (1978-1999) Député (1981-1993 et 1997-1999) Secrétaire d'État (1983-1986)
Maire de Brognon, Président de la Communauté de communes Norge et Tille Ancien conseiller général du Canton de Dijon-1 5ème Vice-Président du Conseil départemental
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Océane Charret-Godard et Jean-Yves Pian (Union de la Gauche, 35,84 %) et Anne Erschens et Ludovic Rochette (Union de la Droite, 32,59 %). Le taux de participation est de 52,45 % (5 781 votants sur 11 022 inscrits)[7] contre 53,86 % au niveau départemental[8] et 50,17 % au niveau national[9].
Au second tour, Anne Erschens et Ludovic Rochette (Union de la Droite) sont élus avec 52,72 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 50,25 % (2 705 voix pour 5 539 votants et 11 022 inscrits)[10].
Ludovic Rochette a quitté LR. Il est proche de la majorité présidentielle.
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[11]. Dans le canton de Dijon-4, ce taux de participation est de 32,53 % (3 686 votants sur 11 331 inscrits)[12] contre 36,24 % au niveau départemental[13]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Nuray Akpinar-Istiquam et Benoît Bordat (DVG, 38,52 %) et Anne Erschens et Ludovic Rochette (DVD, 32,05 %)[12].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[14], 37,05 % dans le département[13] et 35,12 % dans le canton de Dijon-4[12]. Nuray Akpinar-Istiquam et Benoît Bordat (DVG) sont élus avec 52,39 % des suffrages exprimés (1 971 voix pour 3 974 votants et 11 315 inscrits)[12],[15],[16].
Composition
Composition avant 2015
Le canton de Dijon-4 regroupait 2 fractions de communes, celles de Chenôve et de Dijon.
Le nouveau canton de Dijon-4 comprend la partie de la commune de Dijon située à l'est d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de Saint-Apollinaire, rond-point du 8-Mai-1945, avenue du Maréchal-Lyautey, rue Adolphe-Joanne, boulevard de Strasbourg, place du 30-Octobre-et-de-la-Légion-d'Honneur, boulevard Carnot, rue Claude-Basire, place du Président-Wilson, cours du Général-de-Gaulle, rond-point Edmond-Michelet, rue Théophile-Foisset, rue de Longvic, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Longvic[2].
Il comprend les quartiers de Mansart, de l'Université, de Montmuzard et une partie du quartier de Chevreul-Parc[17].
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[20].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[6].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.