Le canton de Belley a été créé en 1801[3].
Un nouveau découpage territorial de l'Ain (département) entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de mars 2015, défini par le décret du 13février 2014[2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[6]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour six ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au premier tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[7]. Dans l'Ain, le nombre de cantons passe ainsi de 43 à 23. Le nombre de communes du canton de Belley passe de 24 à 37.
Le nouveau canton de Belley est formé de communes des anciens cantons de Belley (24 communes), de Virieu-le-Grand (12 communes) et de Lhuis (1 commune). Le canton est entièrement inclus dans l'arrondissement de Belley. Le bureau centralisateur est situé à Belley.
À l'issue du premier tour des élections départementales de 2015, trois binômes sont en ballotage : Jean-Yves Hedon et Carène Tardy (Union de la Droite, 33,99 %), Jean-Marc Fognini et Pascale Guillon (Union de la Gauche, 31,09 %) et Patrick Marié et Jocelyne Mayet (FN, 26,94 %). Le taux de participation est de 56,8 % (9 581 votants sur 16 868 inscrits)[8] contre 48,99 % au niveau départemental[9] et 50,17 % au niveau national[10].
Au second tour, Jean-Yves Hedon et Carène Tardy (Union de la Droite) sont élus avec 40,82 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 60,3 % (4 018 voix pour 10 172 votants et 16 868 inscrits)[11].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[12]. Dans le canton de Belley, ce taux de participation est de 35,28 % (6 370 votants sur 18 058 inscrits)[13] contre 31,48 % au niveau départemental[14]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballotage : Aurélie Borel et Jean-Yves Hedon (Union à droite, 50,08 %) et Pascale Guillon et Alain Pasqualin (Union à gauche avec des écologistes, 31,4 %)[13].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[15], 31,83 % dans le département[16] et 34,68 % dans le canton de Belley[17]. Aurélie Borel et Jean-Yves Hedon (Union à droite) sont élus avec 64,35 % des suffrages exprimés (3 792 voix pour 6 264 votants et 18 063 inscrits)[17],[18].
Période antérieure à 2015
Conseillers généraux de 1833 à 2015
Les conseillers généraux qui se sont succédé sont[19] :
Le nouveau canton de Belley comprend trente-sept communes entières[2] en 2015 puis passe à trente-cinq en 2016 à la suite du regroupement des communes d'Arbignieu et de Saint-Bois sous le nom d'Arboys en Bugey ainsi celui de Parves et de Nattages sous le nom de Parves et Nattages. En 2017, avec l'intégration de Pugieu dans Chazey-Bons, le canton passe à trente-quatre. En 2019, avec l'intégration de Saint-Champ dans Magnieu, le canton passe à trente-trois. À la suite du décret du , la commune de Groslée-Saint-Benoit est entièrement rattachée au canton[5].
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[29].)
Notes et références
Notes
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (BNF33347516, lire en ligne).
Bernard Gaudillère, Atlas historique des circonscriptions électorales françaises, Genève, Librairie Droz SA, , 839 p. (ISBN2-600-00065-8, lire en ligne).