Astrid de La Forest

Astrid de La Forest
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (62 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Astrid de La Forest-DivonneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Autres informations
Membre de
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Distinction

Astrid de La Forest, née le [1] à Paris, est une graveuse et peintre française .

Membre de l'Institut de France depuis 2016, elle est la première femme graveuse élue à l’Académie des beaux-arts, institution dont elle assure la présidence pour l'année 2022.

Biographie

Famille

Fille de René de La Forest-Divonne et Bernadette Humann-Guilleminot[2], Astrid de La Forest naît en 1962[3]. Elle a un frère et deux sœurs ; elle est la belle-sœur de l'artiste Guy de Malherbe et la tante de la journaliste Apolline de Malherbe[4].

Formation et carrière

Après des études à l’École supérieure d’arts graphiques, elle collabore aux décors de théâtre de Richard Peduzzi et comme portraitiste d’assises pour France 2 de 1990 à 1999[4].

Depuis 1995, elle se consacre à la peinture et à la gravure, utilisant plusieurs techniques : eau-forte, aquatinte, pointe sèche mais surtout carborundum[4] permettant de réaliser de grands formats[5]. Elle imprime dans les ateliers de taille-douce de Lacourière-Frélaut fermés en 2008, René Tazé et Raymond Meyer[4] à Pully en Suisse, ce dernier étant devenu son imprimeur attitré[5] ; elle réalise des épreuves uniques (monotype) ou en tirage limité. Ses sujets sont essentiellement pris sur le motif : montagne et arbres, monde animal[4] avec une réelle prédilection pour les singes[5].

Elle expose en Suisse, en Grande-Bretagne ou à Paris (galeries La Forest-Divonne et Documents 15). Elle a effectué des résidences d’artistes[5] au Maroc, en Tasmanie et dans le Donegal en Irlande[4]. Elle est représentée à l'année par la galerie Documents 15 à Paris depuis 2012 avec ses confrères Érik Desmazières et Pierre Collin.

Parallèlement, elle a enseigné les arts plastiques à l’École nationale supérieure d'architecture de Paris-Belleville.

Elle est sociétaire de la Société des peintres-graveurs français depuis 2013[4].

En juin 2023, le musée Jenisch de Vevey (Suisse) présente dans une rétrospective une cinquantaine de ses œuvres : quelques animaux mais essentiellement des paysages[5]. Elle co-édite, avec les éditions Snoeck, un livre intitulé Ombres portées, dans lequel elle dialogue avec Florian Rodari, conservateur de la Fondation William Cuendet & Atelier de Saint-Prex[6].

Académicienne

En juin 2018, Astrid de La Forest devient la première femme graveur élue à l'Académie des beaux-arts[5], où elle rejoint la section Gravure, auprès de Pierre-Yves Trémois (élu en 1978), René Quillivic (1994) et Érik Desmazières (2008)[4]. En 2018, la section Gravure était composée de Astrid de La Forest, Érik Desmazières et Pierre Collin.

En 2022, elle succède à Alain-Charles Perrot en tant que présidente de l'Académie des beaux-arts, titre annuel.

Décoration

Notes et références

  1. « CV Astrid de La Forest » (consulté le )
  2. « Généalogie de Astrid Odile Marie Diane de La Forest-Divonne », sur Geneanet (consulté le ).
  3. (en) « Astrid de La Forest (French, 1962) - MutualArt », sur mutualart.com (consulté le ).
  4. a b c d e f g et h « Astrid de la Forest élue à l'Académie des beaux-arts », sur lecurieuxdesarts.fr, .
  5. a b c d e et f Bertrand Fraysse, « Astrid de La Forest : La danse de l'encre », Challenges, no 795,‎ , p. 78-80 (ISSN 0751-4417)
  6. Voir sur museejenisch.ch.
  7. Décret du 15 novembre 2018 portant promotion et nomination.

Liens externes