Membre de l'Institut de France depuis 2016, elle est la première femme graveuse élue à l’Académie des beaux-arts, institution dont elle assure la présidence pour l'année 2022.
Biographie
Famille
Fille de René de La Forest-Divonne et Bernadette Humann-Guilleminot[2], Astrid de La Forest naît en 1962[3]. Elle a un frère et deux sœurs ; elle est la belle-sœur de l'artiste Guy de Malherbe et la tante de la journaliste Apolline de Malherbe[4].
Depuis 1995, elle se consacre à la peinture et à la gravure, utilisant plusieurs techniques : eau-forte, aquatinte, pointe sèche mais surtout carborundum[4] permettant de réaliser de grands formats[5]. Elle imprime dans les ateliers de taille-douce de Lacourière-Frélaut fermés en 2008, René Tazé et Raymond Meyer[4] à Pully en Suisse, ce dernier étant devenu son imprimeur attitré[5] ; elle réalise des épreuves uniques (monotype) ou en tirage limité. Ses sujets sont essentiellement pris sur le motif : montagne et arbres, monde animal[4] avec une réelle prédilection pour les singes[5].
Elle expose en Suisse, en Grande-Bretagne ou à Paris (galeries La Forest-Divonne et Documents 15). Elle a effectué des résidences d’artistes[5] au Maroc, en Tasmanie et dans le Donegal en Irlande[4]. Elle est représentée à l'année par la galerie Documents 15 à Paris depuis 2012 avec ses confrères Érik Desmazières et Pierre Collin.
En juin 2023, le musée Jenisch de Vevey (Suisse) présente dans une rétrospective une cinquantaine de ses œuvres : quelques animaux mais essentiellement des paysages[5]. Elle co-édite, avec les éditions Snoeck, un livre intitulé Ombres portées, dans lequel elle dialogue avec Florian Rodari, conservateur de la Fondation William Cuendet & Atelier de Saint-Prex[6].