En France, sa culture a connu un maximum à la fin des années 1970 avec 5255 ha, mais la concurrence d'autres cépages plus à la mode a fait chuter les surfaces à 2800 ha en 1994[1].
À Bali, c'est l'un des trois cépages de l'île qui est utilisé pour produire les vins de Hatten, rosé et rouge[3].
Caractéristiques ampélographiques
Extrémité du jeune rameau cotonneuse à dentelure rouge-marron.
Jeunes feuilles de couleur jaune à plage bronzée.
Feuilles adultes grandes, orbiculaires ou cunéiformes, à 5 lobes, sinus pétiolaire en U peu ouvert ou à bords chevauchants, sinus latéraux peu profonds, des dents longues à bords convexes ou rectilignes, un limbe involuté et bullé.
Grappes grosses et baies très grosses, rondes à sommet souvent aplati.
Aptitudes
Culturales
Vigoureux et productif, l'alphonse-lavallée N a un port horizontal ou retombant. Il est préférable de le tailler court et de le palisser.
Sensibilité
Il est assez sensible à l'oïdium et à l'excoriose. Il est peu sensible à la pourriture grise car les grappes sont lâches, sauf si éclatement des baies à cause d'un orage avant récolte.
Technologiques
Lorsqu'il est vinifié, il donne des vins légers en arômes et couleur, moyennement alcoolisé et peu acide.
En raisin de table, ses baies sont d'un beau bleu profond recouvert de pruine. Le jus est relativement neutre et la pellicule est un peu épaisse, voire un peu herbacée.
Variabilité génétique
Six clones ont été agréés en France ; seul le premier est réellement multiplié.
Notes et références
↑ a et bCatalogue des variétés et clones de vigne cultivés en France, édition du Ministère de l'Agriculture et de la pêche, 1994.
↑Guide des cépages, 300 cépages et leurs vins, Ambrosi, Dettweiler-Münch, Rühl, Schmid et Schuman, éditions ULMER, 1997. (ISBN2-84138-059-9)
↑(en-US) « Direction Indonésie avec le vin de Bali ! », Et le vin fût..., (lire en ligne, consulté le )