Le San Juandéplaçait 1 353 tonnes longues (1 375 tonnes (t)) à charge normale et 2 010 tonnes longues (2 042 t) à charge pleine. Il avait une longueur hors-tout de 98,45 m, une largeur de 10,38 m et un tirant d'eau de 3,2 m. Il était propulsé par deux turbines à vapeur à engrenages Parsons, entraînant deux arbres, qui développaient une puissance totale de 34 000 chevaux-vapeur (25 000 kW) et donnaient une vitesse maximale de 36 nœuds (67 km/h). La vapeur pour les turbines était fournie par trois chaudières à trois tambours Admiralty. Il avait une autonomie de 4 100 milles nautiques (10 240 km) à 14 nœuds (28 km/h). Son effectif était de 130 officiers et hommes.
La marine argentine l'a d'abord classé comme un "torpilleur" (en espagnol: torpedero), et dans les années 1950 comme un "destroyer" (en espagnol: destructore)[3].
Le 16 septembre 1955, le San Juan se rebelle pour soutenir le coup d'État autoproclamé de la " Révolution libératrice " ("Revolución Libertadora")[3]. Sous le commandement du capitaine de frégate Pedro F. Arhancet, il participe à la révolution libératrice de septembre, intervenant dans le bombardement naval de Mar del Plata et dans le blocus de la côte maritime et fluviale. Il est entré à Buenos Aires le 23 septembre, avec la Flotte de la mer, et a participé aux opérations de contrôle effectuées par la Marine. Lorsque la Révolution libératrice triomphe, le commandant Enrique Sánchez Moreno est remis aux commandes en octobre