Créé par ordre général du , le 505e RAS est en formation au camp de Cercottes depuis le . Il est constitué de trois bataillons de chars Renault FT[2] :
13e bataillon : compagnies AS 337, 338 et 339.
14e bataillon : compagnies AS 340, 341 et 342.
15e bataillon : compagnies AS 343, 344 et 345.
Le groupement X de chars Saint-Chamond est affecté au régiment le mais ne le rejoindra finalement pas[2].
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Entre-deux-guerres
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Le régiment est en garnison à Rennes à partir de septembre 1919[2] puis à Vannes de 1922 à 1939. Le 505e RCC est dissous en 1929 mais est immédiatement recréé, dans la même garnison, en 1929[3].
Automoteur Renault FT BS de la 337e compagnie, envoyée au Maroc de 1920 à 1922.
Lors de sa dissolution fin août - début septembre 1939, le 505e RCC donne naissance à quatre bataillons de chars de combat qui seront affectés aux GBC 505 et 515 comme suit[4] :
Le GBC 505 est dissous en afin de permettre la formation de la 4e demi-brigade de chars légers du lieutenant-colonel Goîhen, qui opère au sein de la 2e DCR[4].
Historique des 14e et 27e BCC
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La mobilisation rappelle à Vannes tous les anciens du 505e où s’organisent des bataillons formant corps. Le 505e ne combattra pas sous son écusson. Les 14e et 17e bataillons sont de suite dirigés sur la Sarre, secteur de la Nied. D'autres bataillons suivent et sont envoyés aux armées[4].
Au cours de l'hiver, la plupart des bataillons en provenance du 505e sont regroupés autour du camp de Mourmelon[4].
1940
: c'est la guerre active. Les premiers bataillons arrivent à hauteur de la Belgique. Ils subissent le gros choc : écharpés, ils se retirent jusqu'à Dunkerque. D'autres bataillons, en particulier le 14e et le 27e, sont transportés par chemins de fer dans la région de Saint Quentin. Ils sont immédiatement engagés et ne cesseront de se battre que pour s'arrêter sur la ligne de démarcation[4]
15 au : Canal de la Sambre, l'Oise ; Vendeuil, Moy, Origny, Hauteville, Tupigny, Boué. Le 14e bataillon dans une défense héroïque, perd les trois-quarts de ses équipages. Le 27e bataillon, reformé en batailon le 14/27, par des contre-attaques réitérées, rétablit un nouveau front[4].
2 au : Attaque d'Abbeville avec les Écossais : le Camp César, Zaleux, Menil-Trois-Fetus, Valines. Les chars réussissent une percée d'une dizaine de kilomètres[4].
6 au : Combats en retraite au Nord et au Sud de Paris : La Verrière, Oix, Rotangy[4]
15 au : Combats de la Loire : Boisseaux, Jarjeau, passage forcé du pont[4].
Le Cher, ligne de démarcation. Dernier combat du bataillon 14/27[4].
14e BCC
27e BCC
Traditions
Insigne
La salamandre fut le premier symbole adopté par les groupes de chars I et II en . Il fut remplacé dès par le heaume sur les canons croisés imposé par le général Estienne pour symboliser "l'artillerie d'assaut" qu'il venait de créer. Le champ d'hermine évoque la Bretagne et la ville de Vannes où le régiment était en garnison de 1929 à 1939.
Étendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[5] :
L'étendard est tissé en 1920 et remis au régiment le . Lorsque le 505e RCC est dissous en septembre 1939, l'étendard est remis au 505e dépôt des chars de combat, qui reste à Vannes. À l'approche des Allemands, le 21 juin 1940, le drapeau est découpé en cinquante fragments repartis entre les officiers français présents au dépôt[3].
Les fragments sont regroupés au retour de captivité des officiers en 1946-1947. Les 41 fragments non perdus sont rassemblés et le drapeau est recousu et remis au musée de l'Armée le [3].
Citation
« Malgré des pertes sévères a réussi à maintenir en avant des vagues d'assaut, attaquant et réduisant de nombreux centres de résistance, facilitant ainsi l'infanterie américaine sur plusieurs kilomètres de profondeur, une rapide progression à travers les lignes ennemies »
— Citation 1918 (AS 5)
Décorations
En 1939, la 3e compagnie, héritière de l'AS 5 décorée de la croix de Guerre 1914-1918 avec deux palmes, portait la fourragère aux couleurs de cette croix de guerre[réf. souhaitée].