L'UB-114 a été perdu lors d’essais le 13 mai 1918 dans le port de Kiel, faisant sept morts. Il reprit ensuite du service[2]. Il se rendit aux Alliés à Harwich le 21 novembre 1918, conformément aux exigences de l’armistice avec l’Allemagne, mais fut perdu au début de 1919 lors de son remorquage vers un port français[3],[4]. L’épave a été identifiée en 2013 par l’archéologue maritimeInnes McCartney[5].
Comme tous les sous-marins de type UB III, l'UB-114 avait un déplacement de 519 tonnes en surface et de 649 tonnes en immersion. Ses moteurs lui permettaient de naviguer à 13,3 nœuds (24,6 km/h) en surface et à 7,4 nœuds (13,7 km/h) en immersion. Il avait un rayon d'action de 7420 milles de marins (13740 km) à sa vitesse de croisière. L'UB-114 transportait 10 torpilles et était armé d’un canon de pontde 8,8 cm. L'UB-114 avait un équipage pouvant compter jusqu’à 3 officiers et 31 hommes[6].
Historique des services
L'UB-114' a été construit par Blohm & Voss de Hambourg. Après un peu moins d’un an de construction, il a été lancé à Hambourg le 23 septembre 1917. Il a été mis en service au printemps de l’année suivante sous le commandement de l'Oberleutnant zur See Ernst Berlin.
Commandants
Oberleutnant zur See Ernst Berlin[7] : du 4 mai au 11 novembre 1918
Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « SM UB-114 » (voir la liste des auteurs).
↑(de) Wolfgang Gothling, Oliver Lorscher et Simon Schnetzke, AUSGELIEFERT Die deutschen B-Boote 1918-1920 und ihr Verbleib - Eine Dokumentation, Berlin, digital business and printing Gmbh, (ISBN978-3-00-037421-0), p. 292.
↑(en) Aidan Dodson et Serena Cant, Spoils of War: the fate of enemy fleets after the two World Wars, Barnsley, Seaforth, (ISBN978-1-5267-4198-1), p. 24, 129.
↑(en) Guðmundur Helgason, « UB 114 », sur Uboat.net (consulté le ).