En mars 2006, la compagnie annonce un partenariat de distribution avec la Metro-Goldwyn-Mayer. La MGM distribuera alors certains films de la compagnie.
Fin août 2006, la compagnie ainsi que les investisseurs de Hubbard Broadcasting Corporation lancent Ovation, une chaîne du câble spécialisée sur les arts. En novembre 2006, un accord de 3 ans est signé avec Blockbuster Inc. pour la distribution de films en vidéo.
Le , la Weinstein Company annonce le lancement de nouveaux labels pour distribuer des films directement en vidéo : The Miriam Collection, Kaleidoscope TWC et Dimension Extreme.
Scandale et cession
Le , Harvey Weinstein, empêtré dans des accusations de harcèlement sexuel dans l'affaire le concernant, annonce son retrait temporaire de la compagnie[1]. Il est finalement officiellement renvoyé deux jours plus tard, le [2]. Peu après, les exécutifs de TWC annoncent qu'il ne sera pas crédité sur les sorties à venir du studio et qu'un renommage de l'entreprise est même envisagé[3]. Par ailleurs, plusieurs films, séries et marques rompent leur contrat avec The Weinstein Company[4].
Cependant, bien avant que le scandale n'éclate, TWC rencontrait des problèmes financiers depuis plusieurs mois. La compagnie connaît même des échecs, comme Gold de Stephen Gaghan et arrive moins facilement à placer ses films en compétition aux Oscars[5].
Le , après le scandale dont a fait l'objet Harvey Weinstein, la société annonce son intention de se déclarer en faillite[6].
Début , une partie de ses actifs (dont 150 salariés) devait être reprise par Maria Contreras-Sweet (ancienne responsable des PME sous la présidence de Barack Obama), avec le soutien financier du milliardaire Ron Burkle. Elle prévoyait notamment la création d’un fonds d'indemnisation aux victimes d'Harvey Weinstein et de confier une majorité de postes administratifs à des femmes[7]. Mais l'offre de reprise est annulée et The Weinstein Company se déclare officiellement en faillite le . Toutes les clauses de confidentialité utilisées par Harvey Weinstein « comme une arme secrète pour réduire au silence ses accusatrices » pour se protéger sont également supprimées[8]. Mi-, TWC a été vendue à la société d'investissement Lantern Capital Partners de Dallas pour 289 millions de dollars. Lantern assume les droits de la bibliothèque de 277 films de TWC[9].
À la suite du rachat par Lantern, plusieurs stars hollywoodiennes se retournent contre le nouveau propriétaire pour demander compensations sur les revenus cachés par The Weinstein Company ces dernières années, mais Lantern se désengage de cette responsabilité, affirmant ne pas avoir acquis les irrégularités de paiement de son prédécesseur[10].