Thérèse Meyer-Kaelin , née le 17 mai 1948 à Châtel-Saint-Denis (originaire de Cerniat et Fribourg ), est une personnalité politique suisse , membre du Parti démocrate-chrétien .
Elle est membre du Conseil national d'avril 1999 à décembre 2011 et le préside en 2005.
Biographie
Thérèse Meyer-Kaelin naît Thérèse Kaelin le 17 mai 1948 à Châtel-Saint-Denis , dans le canton de Fribourg . Elle est originaire de deux autres communes du même canton : Cerniat , par mariage[ 1] , et Fribourg [ 2] .
Son père, Henri Kaelin, est notaire à Bulle ; sa mère, originaire de Lugano , se prénomme Augusta. Son oncle paternel est l'abbé Pierre Kaelin [ 3] . Son grand-père paternel, Joseph Kaelin, préside le Grand Conseil du canton de Fribourg à trois reprises[ 1] . Elle est la deuxième d'une fratrie de cinq enfants[ 3] .
Elle grandit à Bulle [ 4] et y suit sa scolarité, à l'ancien[ 5] Institut Sainte-Croix[ 1] .
Elle a une formation de laborantin [ 6] .
Elle est mariée depuis 1970 à Claude Meyer, chirurgien de profession[ 3] , et mère de trois enfants[ 1] .
Parcours politique
Elle fait partie du Conseil général (législatif) d'Estavayer-le-Lac d'avril 1980 à avril 1982 , puis de son Conseil communal (exécutif) jusqu'en mars 1999 [ 2] . Elle y est chargée des affaires sociales, du tourisme et de la culture [réf. nécessaire] . Elle est ensuite syndique de 1991 à 1999[ 7] .
En parallèle, elle est députée au parlement fribourgeois de décembre 1996 à décembre 1999 [ 2] , [ 8] . Elle préside l'Association des Communes entre 1997 et 1999. [réf. nécessaire]
Elle accède au Conseil national le 20 avril 1999 , à la suite de l'élection de Joseph Deiss au Conseil fédéral [ 6] . Elle y est membre de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS), qu'elle préside de fin 2009 à fin 2011, et de la Commission des institutions politiques (CIP) à partir de 2003[ 2] . Elle fait également partie de la Commission spéciale sur la nouvelle péréquation financière [réf. souhaitée] .
Après la démission de Jean-Philippe Maitre pour raison de santé, elle devient présidente du Conseil national le 8 mars 2005 [ 4] .
Autres engagements
Elle est en outre vice-présidente du Conseil de l’Université de Fribourg , travaille pour la Commission cantonale des sports du canton de Fribourg , Commission de l’ECDD (École cantonale de degré diplôme) et les Associations cantonales travaillant dans le domaine de la prévention contre les toxicomanies. Elle collabore à plusieurs associations suisses pour les handicapés mentaux et malades d'Alzheimer . Elle a créé une fondation pour la recherche sur le cancer .
Notes et références
↑ a b c et d Christophe Schaller, « Thérèse Meyer au perchoir », La Gruyère , 3 mars 2005 (lire en ligne )
↑ a b c et d « Biographie de Thérèse Meyer-Kaelin », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse .
↑ a b et c Stéphanie Buchs, « Une maman qui chante mais qui ne hausse jamais la voix », La Liberté , 5 mars 2005 , p. 13 (lire en ligne )
↑ a et b Christophe Schaller, « Il faut savoir rester ouvert », La Gruyère , 10 mars 2005 , p. 3 (lire en ligne )
↑ « 12h45 - FR: l'Institut Sainte-Croix à Bulle s'apprête à vivre une nouvelle jeunesse », sur rts.ch , 20 février 2015 (consulté le 4 juin 2023 )
↑ a et b Denis Barrelet, « La présidence restera romande », 24 heures , 2 mars 2005 , p. 5 (lire en ligne )
↑ Xavier Alonso, « Bye-bye Berne (1/10) », 24 heures , 29 août 2011 , p. 5 (lire en ligne )
↑ (de) wb, « Die 59-jährige Thérèse Meyer-Kaelin, Estavayer-le », Freiburger Nachrichten , 24 septembre 2007 (consulté le 4 juin 2023 )
Liens externes
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