Thérèse Meyer-Kaelin

Thérèse Meyer-Kaelin
Illustration.
Portrait de Thérèse Meyer-Kaelin.
Fonctions
Conseillère nationale
Législature 45e à 48e
Prédécesseur Joseph Deiss
Présidente du Conseil national
Prédécesseur Jean-Philippe Maitre
Successeur Claude Janiak
Biographie
Date de naissance (76 ans)
Lieu de naissance Châtel-Saint-Denis
Nationalité Suisse
Parti politique Parti démocrate-chrétien
Famille Pierre Kaelin (oncle)
Diplômée de Université de Fribourg
Profession Laborantine

Thérèse Meyer-Kaelin, née le à Châtel-Saint-Denis (originaire de Cerniat et Fribourg), est une personnalité politique suisse, membre du Parti démocrate-chrétien.

Elle est membre du Conseil national d' à et le préside en 2005.

Biographie

Thérèse Meyer-Kaelin naît Thérèse Kaelin le à Châtel-Saint-Denis, dans le canton de Fribourg. Elle est originaire de deux autres communes du même canton : Cerniat, par mariage[1], et Fribourg[2].

Son père, Henri Kaelin, est notaire à Bulle ; sa mère, originaire de Lugano, se prénomme Augusta. Son oncle paternel est l'abbé Pierre Kaelin[3]. Son grand-père paternel, Joseph Kaelin, préside le Grand Conseil du canton de Fribourg à trois reprises[1]. Elle est la deuxième d'une fratrie de cinq enfants[3].

Elle grandit à Bulle[4] et y suit sa scolarité, à l'ancien[5] Institut Sainte-Croix[1].

Elle a une formation de laborantin[6].

Elle est mariée depuis 1970 à Claude Meyer, chirurgien de profession[3], et mère de trois enfants[1].

Parcours politique

Elle fait partie du Conseil général (législatif) d'Estavayer-le-Lac d' à , puis de son Conseil communal (exécutif) jusqu'en [2]. Elle y est chargée des affaires sociales, du tourisme et de la culture[réf. nécessaire]. Elle est ensuite syndique de 1991 à 1999[7].

En parallèle, elle est députée au parlement fribourgeois de à [2],[8]. Elle préside l'Association des Communes entre 1997 et 1999.[réf. nécessaire]

Elle accède au Conseil national le , à la suite de l'élection de Joseph Deiss au Conseil fédéral[6]. Elle y est membre de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS), qu'elle préside de fin 2009 à fin 2011, et de la Commission des institutions politiques (CIP) à partir de 2003[2]. Elle fait également partie de la Commission spéciale sur la nouvelle péréquation financière[réf. souhaitée].

Après la démission de Jean-Philippe Maitre pour raison de santé, elle devient présidente du Conseil national le [4].

Autres engagements

Elle est en outre vice-présidente du Conseil de l’Université de Fribourg, travaille pour la Commission cantonale des sports du canton de Fribourg, Commission de l’ECDD (École cantonale de degré diplôme) et les Associations cantonales travaillant dans le domaine de la prévention contre les toxicomanies. Elle collabore à plusieurs associations suisses pour les handicapés mentaux et malades d'Alzheimer. Elle a créé une fondation pour la recherche sur le cancer.

Notes et références

  1. a b c et d Christophe Schaller, « Thérèse Meyer au perchoir », La Gruyère,‎ (lire en ligne)
  2. a b c et d « Biographie de Thérèse Meyer-Kaelin », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  3. a b et c Stéphanie Buchs, « Une maman qui chante mais qui ne hausse jamais la voix », La Liberté,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  4. a et b Christophe Schaller, « Il faut savoir rester ouvert », La Gruyère,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  5. « 12h45 - FR: l'Institut Sainte-Croix à Bulle s'apprête à vivre une nouvelle jeunesse », sur rts.ch, (consulté le )
  6. a et b Denis Barrelet, « La présidence restera romande », 24 heures,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  7. Xavier Alonso, « Bye-bye Berne (1/10) », 24 heures,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  8. (de) wb, « Die 59-jährige Thérèse Meyer-Kaelin, Estavayer-le », Freiburger Nachrichten, (consulté le )

Liens externes