Il est marié à Martine Ducrest Levrat, avec qui il a trois enfants. L'aînée, Marie, est également engagée au PS, et est la plus jeune élue au Grand Conseil en 2021[5]. Pierre Mauron, chef du groupe socialiste au Grand Conseil du canton de Fribourg et candidat au Conseil national en 2015, est le mari de la sœur de Martine Ducret Levrat[2].
Initialement membre du Parti radical-démocratique, il rejoint le Parti socialiste notamment en raison de la politique migratoire sécuritaire du premier et des dégâts de la désindustrialisation qu'il observe lors de ses études en Angleterre pendant les années Thatcher[6].
Il est le seul candidat au poste de président du Parti socialiste suisse[8] après l'annonce de la démission de Hans-Jürg Fehr fin [9]. Il est élu à l'unanimité à ce poste le 1er mars 2008 lors du congrès extraordinaire du parti tenu à Bâle. Il restructure les organes dirigeants du parti, de manière à mieux y intégrer les différentes régions linguistiques et ailes du parti (syndicalistes et modernistes, notamment)[10]. Sous sa direction, le parti socialiste suisse concentre son action sur les questions économiques et sociales[3][source insuffisante].
Le 11 mars 2012, il est élu au premier tour au Conseil des États lors de l'élection complémentaire pour le remplacement d'Alain Berset. Il obtient 54,2 % des voix et devient le premier Gruérien à occuper ce poste[11]. Il est réélu lors des élections de 2015 et de 2019. Il est membre de la CER, qu'il préside depuis , de la Commission de politique extérieure (CPE), qu'il préside de à , de la Commission des affaires juridiques (CAJ) et de la CdF jusqu'en [1].
Il est également président de la Commission de l'éducation, de la culture et de la communication de l'Assemblée parlementaire de la francophonie, dont il a présidé la section suisse en 2016/2017. Depuis janvier 2020, il siège à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, où il est membre des commissions politique et juridique.
Après 12 ans à la tête du Parti socialiste suisse, il annonce le 12 novembre 2019 qu'il ne se représente pas pour un nouveau mandat[12].
Retour au monde professionnel et fin de la carrière politique
Le , l'assemblée générale de La Poste le désigne à la présidence de son Conseil d’administration pour succéder à Urs Schwaller[13]. Sa nomination est entachée de critiques de copinage et d'une polémique portant sur une demande de dédommagements pour le travail effectué avant sa prise de fonctions. Il finit par renoncer de lui-même à tout dédommagement et quitte le Conseil des États le [1], avec deux mois d'avance pour se préparer à sa prise de fonctions le [4],[14],[15].
En 2023, il est élu à l'unanimité président de l'UNICEF suisse[16].
Publication
Christian Levrat et Alain Berset, Changer d'ère : pour un nouveau contrat gouvernemental, Lausanne, Éditions Favre, .