Le théâtre ferme en 1964. Il est remplacé par un immeuble de commerces et de bureaux.
Histoire
Folies-Wagram
Le théâtre, est construit à l'initiative de Paul Fournier et de la société Lutetia-Empire, qui possède déjà de nombreux cinémas à Paris, ainsi que deux grandes salles de musique, le théâtre de l'Empire, avenue de Wagram et Bobino, rue de la Gaîté.
En 1929, on y donne Tip-Toes, une comédie musicale de George et Ira Gershwin[2]. En février 1932, Charlot à Paris, œuvre de Jean Liamine et de Germaine Raynal sur un livret d'A. De Montgon est créée. Le critique de L'Ordre évoque une « brillante carrière » pour les précédentes représentations de La Belle au bois dormant[3]. Avant la Seconde Guerre mondiale, les Folies-Wagram mettent en scène principalement des opérettes et des revues. La rare exception est la première mondiale, le , de la pièce Les Cenci d'Antonin Artaud, une histoire violente d'inceste, de meurtre et de trahison, mais qui n'attire pas l'audience attendue[4].
De graves difficultés financières dans la gestion et une fréquentation en baisse conduisent à la fermeture définitive le [7]. Le théâtre est démoli. Depuis lors, c'est un immeuble de commerces et de bureaux qui l'a remplacé..
Description
L'architecte du théâtre est Paul Farge qui a également conçu la rénovation de l'Empire. L'intérieur du théâtre a une couleur rose et argentée et peut accueillir 1 500 personnes. Un foyer et un bar américain sont situés au premier étage.
↑« L'inauguration imminente des Folies-Wagram », Comoedia, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
↑Théâtre des Folies-Wagram, Programme de Tip-Toes, 1929, p. 1. consulté le 29 juin 2018 (fr).
↑« Les Spectacles - Au Théâtre », L'Ordre, , Page 4 (lire en ligne)
↑Les Cenci - Antonin Artaud - Folio - Poche - Librairie Gallimard PARIS (lire en ligne)
↑Roger Blin, Antonin Artaud, Victoria Nes Kirby et Nancy E. Nes, « Antonin Artaud in "Les Cenci" », The Drama Review: TDR, vol. 16, no 2, , p. 91–145 (ISSN0012-5962, DOI10.2307/1144719, lire en ligne, consulté le )
↑Christian Marcadet, « Le récital 1953-1954 d’Yves Montand au Théâtre de l’Étoile de Paris, ou comment le politique fit irruption sur les scènes de music-hall », dans La chanson politique en Europe, Presses Universitaires de Bordeaux, coll. « Eidôlon », (ISBN979-10-300-0528-8, lire en ligne), p. 117–136