Dalida

Dalida
Description de cette image, également commentée ci-après
Dalida en 1967.
Informations générales
Surnom Dali
Nom de naissance Iolanda Cristina Gigliotti
Naissance
Le Caire, Égypte
Décès (à 54 ans)
Paris, France
Nationalité Drapeau de l'Italie Italienne
Drapeau de la France Française (depuis 1961)
Activité principale Chanteuse
Activités annexes Actrice
Genre musical Chanson française, disco, twist, raï, folk, yéyé, reggae
Instruments Voix
Années actives 1954 - 1987
Labels Disques Barclay, Orlando Productions, Disques Carrère, Philips, RGE (Brésil), Universal Music Group
Site officiel

dalida.com


Signature de Dalida

Iolanda Cristina Gigliotti, dite Dalida, née le au Caire (Égypte) et morte le à Paris 18e (France), est une chanteuse et actrice italienne naturalisée française[a].

Issue d'une famille italienne de Calabre installée en Égypte, elle participe à des concours de beauté au début des années 1950 et tourne quelques films au Caire. Résidant en France à partir de 1954, elle connaît son premier succès avec le titre Bambino en 1956. Se façonnant un répertoire regroupant plus de sept cents chansons interprétées en plusieurs langues, elle devient une grande figure de la chanson française et bénéficie d'une popularité dépassant la scène francophone.

Parmi ses chansons les plus connues, figurent Gondolier, Come prima, Les Enfants du Pirée, Itsi bitsi petit bikini, Le Jour le plus long, Bang-Bang, Ciao amore, ciao, Le Temps des fleurs, Darla dirladada, Paroles... Paroles..., Il venait d'avoir 18 ans, Gigi l'amoroso, Salma Ya Salama, Laissez-moi danser, Gigi in paradisco et Mourir sur scène. Embrassant plusieurs styles musicaux, tels que le twist, la pop et le raï, elle est également une des premières artistes françaises à interpréter des chansons disco avec les titres J'attendrai et Bésame mucho.

Souffrant d’une dépression — en raison notamment d'une succession de drames personnels —, elle se suicide quelques mois après avoir été l'actrice principale du film dramatique égyptien Le Sixième Jour. Sa vie privée et sa mort font d'elle une icône au destin tragique.

Biographie

Origines et enfance

Dalida au Caire, en 1937.

Iolanda Cristina Gigliotti naît le à Choubra, un faubourg du Caire, de parents italiens originaires de Serrastretta, en Calabre. Son père, Pietro Gigliotti (1904-1945), est premier violon à l'Opéra du Caire ; elle le suit en coulisse lors de ses répétitions[1]. Sa mère, Filomena d'Alba (1904-1971), est couturière[2].

Elle est la seule fille d'une famille de trois enfants : Orlando (1930-1992)[3] est l'aîné et Bruno (né en 1936) le cadet. Ce dernier prendra par la suite pour nom de scène Orlando, le prénom de son frère aîné, et deviendra l'agent artistique de Dalida[4].

En 1934, alors qu'elle est âgée de 18 mois, elle est plongée dans le noir en raison d'une infection des yeux, une ophtalmie[5]. Elle porte un bandage sur les yeux pendant quarante jours, sur recommandation de son médecin[6]. Cet épisode provoque chez elle de violents maux de tête et un strabisme divergent que plusieurs interventions chirurgicales — y compris à l'âge adulte — atténueront, mais qui l'oblige à porter des lunettes jusqu'à 16 ans[7].

Elle étudie dans une école religieuse de Choubra et fait ses premiers pas sur la scène du club de théâtre de l’école. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, son père, comme tous les immigrés italiens, est interné dans le camp de Fayed, près du Caire, l'Égypte étant devenue une alliée du Royaume-Uni avec le traité anglo-égyptien de 1936. Tous les deux mois, elle lui rend visite, mais le voit progressivement dépérir[8].

Son père revient du camp en 1944 avec des migraines et l'amertume de sa carrière gâchée. La famille doit alors subir son instabilité psychologique et sa violence[9]. Cette période traumatise la jeune Iolanda Gigliotti[10]. Son père meurt d'une congestion cérébrale un an plus tard[11].

Carrière professionnelle

Dalida à Rome, en 1962.

1951-1956 : débuts artistiques en Égypte et arrivée en France

Fascinée par l'actrice américaine Rita Hayworth, Iolanda Gigliotti rêve d'exercer le métier d'actrice elle aussi. Elle prend alors des cours de théâtre à l'école. Après la réussite d'une opération visant à réduire son strabisme divergent, elle se présente au concours de beauté Miss Ondine du Caire[b].

Elle obtient un rôle dans quelques films, dont Un verre, une cigarette de Niazi Mostafa[12], puis Le Masque de Toutankhamon de Marco de Gastyne[8].

Sur les conseils de Marco de Gastyne, qui croit en son talent, elle décide de partir en France pour continuer sa carrière[13]. Elle arrive à Paris le . Quelques mois après s'être installée dans un appartement proche des Champs Élysées, elle fait la rencontre d'Alain Delon, qui est son voisin de palier. Au fil des mois, le manque de ressources financières pèse sur elle, mais elle continue d'écrire à sa famille en lui disant que tout va bien[8].

Elle espère faire carrière dans le cinéma, mais prend rapidement conscience que son maigre bagage ne pèse guère aux yeux des producteurs français et s'oriente alors vers la chanson[4]. Après avoir chanté plusieurs soirées dans le cabaret Le Drap d'Or à Paris, elle est repérée par le directeur de la Villa d'Este où elle va chanter dans un répertoire à l'exotisme latin[14].

Au début de sa carrière, elle a pour nom de scène « Dalila ». Sur les conseils de l'écrivain et scénariste Alfred Machard qui pense que ce pseudonyme fait trop penser aux mythiques Samson et Dalila, elle le change très vite en « Dalida »[15].

1956-1959 : premiers succès en France et en Europe

Premier contrat et premier album

À la recherche de nouveaux talents pour son music-hall, Bruno Coquatrix lui suggère de participer à un concours pour amateurs, « Les Numéros 1 de demain », organisé à l'Olympia le . Sont présents Eddie Barclay, jeune producteur de disques (qui vient d'importer le disque microsillon des États-Unis en France), et Lucien Morisse, directeur des programmes d'Europe 1[16],[c]. Ce dernier, subjugué par le charme oriental de Dalida, la convoque dans ses bureaux de la rue François-Ier et prend sa carrière en main.

Le , sort le premier EP de Dalida, Madona, adaptation française d'un titre portugais d'Amália Rodrigues, Barco Negro, mais celui-ci connaît un succès mitigé. Le titre est suivi, un mois plus tard, par Le Torrent, qui reçoit un accueil similaire[17],[18].

Premier grand succès

En , Lucien Morisse pense avoir déniché le titre phare de Dalida, Bambino, version française de la chanson Guaglione. Morisse bloque la chanson, la fait enregistrer en une nuit et la fait passer toutes les heures à l'antenne d'Europe 1. Bambino rencontre un grand succès en France et parvient à se classer en tête des ventes pendant plusieurs semaines[19]. Sur cette lancée, Dalida partage quelques semaines plus tard la même scène de l'Olympia en première partie du spectacle de Charles Aznavour, puis en vedette américaine de Gilbert Bécaud[8].

La chanteuse fait éditer son premier album dans de nombreux pays, dont les États-Unis[20]. Le , Norman Granz, l'imprésario d'Ella Fitzgerald, profite de la venue de Dalida, aux États-Unis, pour lui proposer un contrat de 15 ans à Hollywood. Toutefois, la chanteuse décline la proposition. Un même contrat lui sera proposé, en , qu'elle refusera à nouveau[21].

Enchaînement de succès au sein de la francophonie

En , elle enregistre Gondolier qui maintient la chanteuse en tête des hit-parades en France, mais aussi en Wallonie et au Québec. Quelques mois plus tard, elle enregistre Dans le bleu du ciel bleu qui connait également une grande popularité et se classe numéro un du hit-parade en France[22]. Cette sortie est suivie par la réception de l'oscar de la Radio RMC. En juin, elle entreprend la tournée « TDF avec Dalida 58 » (Tour de France avec Dalida). Durant l'été, elle se produit à Alger, soutenant le moral des soldats français qui combattent durant la guerre d'Algérie[18]. En juillet, elle connaît un succès qui dépasse les frontières francophones avec la chanson Les Gitans, se classant à la troisième position du hit-parade italien et espagnol[23],[24]. Le même mois, elle présente cinq chansons simultanément dans le Top 10 du hit-parade français[22].

En septembre, elle joue des rôles dans deux films : Rapt au deuxième bureau[25] et Brigade des mœurs[26]. Le , elle se produit à nouveau à Paris, cette fois pendant trois semaines en tant qu'interprète principale, à Bobino, où elle fait la promotion de son dernier album Come prima qui devient un grand succès en France et en Belgique[24].

Début de carrière en Europe

En 1959, elle fait de nombreuses tournées en France, en Égypte, en Italie et en Allemagne. Sa renommée s'étendant hors de France ; elle commence à enregistrer des chansons dans d'autres langues pour répondre à ces nouveaux publics. En mai, elle enregistre en allemand le titre Le Jour où la pluie viendra qui devient Am Tag als der Regen kam : cette version atteint la 1re place des ventes en Allemagne et la deuxième en Autriche[24]. Elle enregistre une version espagnole et une version italienne qui connaissent également une certaine popularité en Espagne et en Italie[23], tout comme le titre suivant, La chanson d'Orphée[27].

1960-1969 : percée et tournées internationales

Dalida avec Walter Chiari en 1959[28].

Elle épouse Lucien Morisse le [16] puis obtient la nationalité française[29],[30]. Il s'agit non pas d'un mariage d'amour, mais plutôt d'un acte de reconnaissance envers celui qui a fait d'elle une vedette. Aussi entame-t-elle, dès le début de son mariage, une liaison avec l'artiste-peintre Jean Sobieski, qui durera jusqu'en 1963[11]. Lucien Morisse tente d'arrêter la carrière de Dalida, qui fait alors l'objet de critiques et d'intimidations[11]. Elle persévère néanmoins et ce dernier reconnaît son triomphe personnel à l'Olympia en . Leur divorce est prononcé en 1962[14].

Concurrence de la génération « yéyé »

Dalida commence les années 1960 avec des chansons de style exotique à rythme lent. Elle enregistre tout d'abord Les Enfants du Pirée, qui connaît un grand succès en Europe et notamment dans des pays où elle est restée discrète depuis le début de sa carrière comme aux Pays-Bas[24]. Cependant, une nouvelle vague musicale aux rythmes rapides apparaît, la musique « yéyé », représentée par de jeunes chanteurs alors peu connus du public, mais considérés comme de véritables rivaux pour Dalida. Consciente que si rien ne change dans ses choix musicaux, elle se ringardisera rapidement, elle décide de s'adapter à cette mode[31]. L’enregistrement de la chanson Itsi bitsi, petit bikini en lui assure une grande popularité et marque un changement de style musical de sa part[9]. Surnommée « mademoiselle Juke-Box », elle devient la première artiste féminine à ouvrir son fan club[32].

Tournées et succès internationaux
Dalida en 1967.

Dans les années 1960, elle assure un mois de spectacles à l'Olympia à trois reprises, en 1961, 1964 et 1967. Les trois semaines de concerts en 1961 à l' Olympia sont diffusées en direct à la radio. Peu de temps après, elle entreprend une tournée à Hong Kong et au Vietnam. Ses prestations dans d'autres pays deviennent plus fréquentes et elle devient une chanteuse populaire en Italie. L'année 1962 est marquée par la sortie de Le jour le plus long[33]. En 1964, elle fait une tournée en Europe de l'Est passant par la Bulgarie et la Roumanie. La même année, elle se teint les cheveux en blond vénitien[34], puis elle parcourt la France avec succès, chantant notamment durant le Tour de France et à l'Olympia[35].

En 1965, elle enregistre La Danse de Zorba, qui connaît un succès international, se classant parmi les meilleures ventes dans une grande partie de l'Europe, en Amérique du Sud et au Moyen-Orient. La même année, avec le titre Bonsoir mon amour, elle se classe 5e des ventes en France, 13e en Wallonie, 1re en Italie, 3e au Québec, 10e en Argentine et en Turquie, 16e en Espagne et 5e au Brésil. En 1966, elle se classe également (hors francophonie) en Turquie avec le titre Petit homme[24].

Alors qu'en France seul le titre Le Temps des fleurs parvient à connaître un large succès (1er des ventes en 1968), la chanteuse continue une carrière à succès en Italie : en 1967, elle y classe le titre Mama 1er des ventes, puis La Dernière Valse à la 2e place.

Son compagnon Luigi Tenco interprétant sa chanson au Festival de Sanremo en janvier 1967, quelques heures avant sa mort.

Après sa tentative de suicide la même année, à la suite du festival de Sanremo[36], elle interprète un nouveau type de textes, plus graves, tels que Les Grilles de ma maison ou encore Les Anges noirs. Cette nouvelle Dalida, qui désormais ne danse plus sur scène, plaît au public italien : Ciao amore, ciao atteint la 5e place des ventes en 1967 et Dan dan dan la 6e en 1968. D'autres titres se classent en Italie à cette époque, comme Le Temps des fleurs, Un po d'amore, Le promesse d'amore et Oh lady Mary.

À cette période Dalida reçoit plusieurs distinctions honorifiques : entre autres, en 1968, la médaille de la présidence de la République lui est remise par Charles de Gaulle, et la Croix de Commandeur Arts-Sciences-Lettres par Roger Pinoteau[37].

1970-1975 : doutes et changement de répertoire

Dalida entourée de jeunes fans (1968).
Reprises de chansons dramatiques

En 1970, Arnaud Desjardins, avec qui elle vit une idylle, lui fait découvrir la philosophie orientale. Passant un mois par an dans un ashram du Bengale[38], elle envisage d'arrêter sa carrière, mais décide finalement de continuer à chanter[39].

Elle change à nouveau de répertoire, interprétant des chansons plus dramatiques, telles qu'Avec le temps de Léo Ferré, Mamina de Pascal Danel et Je suis malade de Serge Lama, ainsi que des titres originaux, comme Il venait d'avoir 18 ans et Ta Femme. Ce choix de changement — vis-à-vis duquel l'entourage de la chanteuse est sceptique — lui façonne une image de diva tragique de la chanson française[40],[41],[42].

Duo avec Alain Delon et succès internationaux

Malgré cette adoption récente d'un répertoire dramatique, elle ne renonce pas pour autant aux grands succès populaires, avec notamment en début de décennie le titre Darla dirladada, une reprise d'un folklore grec. Plus tard, en 1972, elle vend plus de 300 000 exemplaires en France du titre Parle plus bas[43]. En 1973, elle fait appel à une vieille connaissance, interprétant un duo avec Alain Delon : Paroles... Paroles... devient le premier single de Dalida à être classé dans les hit-parades japonais, mexicain et portugais[24].

L'année suivante, elle enregistre Gigi l'amoroso, qui deviendra la chanson la plus emblématique de son répertoire : no 1 dans douze pays, elle bat un record de vente au Benelux (détenu jusqu'alors par Frank Sinatra avec Strangers in the Night)[44]. La décennie 1970 est également la décennie des Olympia à succès pour la chanteuse qui retrouve son public dans la salle mythique parisienne à trois reprises en 1971, 1974 et 1977[8],[14].

1976-1981 : disco, raï et Palais des sports

Virage disco

En 1975, Dalida est une des premières artistes françaises à s'initier au disco, avec son album Coup de chapeau au passé, regroupant des chansons telles que J'attendrai ou encore Bésame mucho. Le titre J'attendrai connaît un grand succès en France (1er des ventes en ), en Flandre (4e), au Québec (2e) et aux Pays-Bas (9e)[24]. Elle enregistre ensuite Femme est la nuit, Génération 78, Ça me fait rêver et Lambeth Walk, qui entreront toutes dans le Top 20 des ventes en France[24].

Le titre le plus emblématique de la période disco de Dalida est certainement Monday, Tuesday… Laissez-moi danser, reprise d'une chanson italienne de Toto Cutugno[45] qui connaît un grand succès en 1979 notamment en France (2e des ventes en ), au Québec (3e), en Flandre (22e) et en Israël où Dalida se classe pour la deuxième fois (à la 26e place[46]). Elle connaît une petite parenthèse et se met au reggae avec Il faut danser reggae sorti en fin d'année 1979, qui se vend à plus de 200 000 exemplaires en France[47] et atteint la 11e place des ventes françaises en [24].

Premier titre oriental

Dalida crée un succès oriental en 1977. Inspiré par un folklore égyptien, Jeff Barnel réarrange ce qui deviendra un véritable hymne au Moyen-Orient : Salma ya salama. En effet, cette chanson est diffusée à la radio d'Israël lors de la venue d'Anouar el-Sadate (alors président de l'Égypte qui est en conflit avec Israël), ce qui contribue à faire de ce titre un message de paix[48]. Elle enregistre la chanson en français, en arabe égyptien, en italien et en allemand[49]. En 1979, elle réitère l'expérience avec Helwa Ya Baladi.

Malgré son refus, à deux reprises, d'un contrat exclusif avec les États-Unis, elle obtient toutefois une ovation mémorable au Carnegie Hall de New York en et au Shrine Auditorium de Los Angeles en [21].

Palais des sports et Olympia

En 1979, Dalida rencontre Lester Wilson, qui devient son chorégraphe pour le spectacle au Palais des sports réservé pour [50],[51]. Dalida se produit alors chaque soir devant 5 000 personnes pendant trois semaines. L’événement regroupe 18 shows géants, 30 musiciens, 12 danseurs et 12 tenues de scène différentes[52]. En 1981, elle fait un passage à l'Olympia[50],[51]. Le soir de la dernière, Michel Drucker lui remet un disque de diamant honorifique[d] afin de célébrer le 25e anniversaire de sa carrière de chanteuse[51].

1981-1984 : polémiques et retour à des chansons à texte

Baisse de popularité en France

Lors de la campagne présidentielle de 1981, elle apporte son soutien au candidat du Parti socialiste, François Mitterrand. Cette prise de position la dessert professionnellement : plusieurs médias se montrent critiques à son égard et une partie de ses fans — qui sont réputés soutenir en majorité le président sortant, Valéry Giscard d'Estaing — se détournent d’elle[42],[53],[54],[55]. Dans les mois qui suivent la victoire du candidat socialiste, ses ventes de disques en France chutent et Dalida se met en retrait de la vie publique, se disant attristée par les critiques qui lui sont adressées. Elle part alors en tournée à l'étranger[53].

Retour à des chansons à texte

En 1982, elle sort les titres Confidences sur la fréquence, Si la France et Danza, mais seuls Jouez bouzouki et La Chanson du Mundial connaissent le succès, le premier au Canada et le second en France.

L’année suivante, en 1983, Dalida commence à sombrer dans une profonde dépression[56]. Elle enregistre Les P'tits Mots, album comportant trois chansons autobiographiques[42] : dans Bravo, elle s'imagine en l'an 2000, oubliée du public qui l'a jadis idolâtrée et affrontant dans le miroir l'image d'une Dalida vieillissante[57] ; dans Téléphonez-moi, elle décrit combien la solitude la ronge et envisage le suicide ; dans Mourir sur scène, un de ses titres les plus emblématiques[40], elle s'adresse directement à la mort, fait allusion à sa tentative de suicide en 1967[48] et affirme : « Moi qui ai tout choisi dans ma vie / Je veux choisir ma mort aussi ».

1984-1987 : dernières années

Adaptations de chansons étrangères et succès en URSS

Au milieu des années 1980, Dalida adapte plusieurs chansons d'origine étrangère. Elle commence en 1984 par Kalimba de Luna, qui est d'origine italienne. Elle continue la même année avec Pour te dire je t'aime, adaptation d'une chanson de Stevie Wonder, puis Toutes ces heures loin de toi, adaptée de Phil Collins, et C'était mon ami, adaptée de Patti Austin. En 1985, elle reprend la chanson Last Christmas, du groupe britannique Wham!, pour en faire Reviens-moi, et adapte en italien Tout doucement de Bibie, qui devient Semplicemente cosi[58].

En 1984, elle enregistre le show Dalida idéale, où elle reprend ses plus grands succès en changeant plus de quarante fois de tenue[59]. Elle enregistre ensuite le titre Soleil, qu'elle adapte ensuite en espagnol et en italien. Elle revient ensuite à des chansons originales à la fin de l'année 1985. Dans Le Temps d'aimer, elle paraît nostalgique des moments passés où elle était libre d'aimer un homme[60].

Si, en France, Dalida ne parvient pas à entrer dans le Top 20 des ventes hebdomadaires depuis , elle obtient en parallèle une popularité importante en URSS, où elle vend 470 000 unités de Tu m'as déclaré l'amour en 1984[61].

Tournage du Sixième Jour et mise en retrait

À partir de 1986, Dalida est moins présente sur les radios et dans les programmes télévisés. En effet, elle participe au tournage du film égyptien Le Sixième Jour, dans lequel elle interprète la vieille lavandière Saddika, à laquelle elle s'identifie, ce qui l’affaiblit moralement[62]. Elle est alors coupée de son public jusqu'à la rentrée 1987 pour cause de préparation d'une comédie musicale (dans laquelle elle envisage de jouer le rôle de Cléopâtre) et d'une pièce de théâtre[8].

Mort

Suicide

Maison de Dalida, située au 11 bis rue d'Orchampt (Montmartre, Paris), dans laquelle elle se suicide et qui est devenue une valeur sûre du tourisme montmartrois[e].

Dans les dernières années de sa vie, Dalida est atteinte d'une dépression chronique. Elle se produit pour la dernière fois en concert en Turquie du 28 au , à Antalya, au théâtre antique d'Aspendos. Il s’agit de sa dernière apparition publique[63]. De retour de ces concerts, elle semble éteinte : elle ne sort plus, fume de façon compulsive et multiplie les insomnies[64].

Le , elle fait croire à son entourage qu'elle va voir dans la soirée la comédie Cabaret de Jérôme Savary, jouée au théâtre Mogador, et dîner en ville avec son compagnon François Naudy[65]. Mais, en réalité, ce dernier a décommandé le rendez-vous, ce qui l'a bouleversée[39],[66], et, dans la nuit du 2 au , restée seule dans sa maison du 11 bis, rue d'Orchampt, elle se suicide par surdose de barbituriques, qu’elle avale avec du whisky (l'alcool accentue l’effet de ce type de médicament)[1],[4],[62]. Son habilleuse découvre son corps inerte le en fin d'après-midi[67].

Elle laisse une lettre à François Naudy[68], ainsi qu'un mot sans doute à l'adresse de son public : « La vie m'est insupportable. Pardonnez-moi. »[62]

Funérailles et inhumation

Tombe de Dalida au cimetière de Montmartre.

Le , pour annoncer la mort de la chanteuse, Le Républicain lorrain titre en une « Ciao ciao Dalida », en référence à sa chanson Ciao, ciao bambina[69]. Plusieurs personnalités françaises, comme Sheila, Charles Aznavour, Brigitte Bardot, François Mitterrand, Jacques Chirac et Alain Delon, font part publiquement de leur tristesse[70],[f],[g].

L'église Saint-Jean de Montmartre étant trop petite pour la cérémonie, les funérailles se tiennent, par dérogation, en l'église de la Madeleine[71]. Quelque 40 000 personnes y assistent, le [72]. Elle est ensuite inhumée au cimetière de Montmartre (division 18). Sa tombe est l'une des plus visitée et fleurie du cimetière. Une statue grandeur nature en pierre a été sculptée par Aslan, arborée d'un soleil rayonnant qui ajoute une notion d'intemporalité et de vie à cette tombe. Le nom de Dalida est écrit en lettre dorées[73].

Vie privée

En dépit de sa réussite professionnelle, Dalida connaît une vie privée marquée par une série de drames et de déceptions sentimentales. En particulier, plusieurs de ses partenaires ou amis se sont suicidés.

Tensions avec son père

À l'âge de 12 ans, elle est marquée par la mort de son père, peu après la Seconde Guerre mondiale. Pendant le conflit, celui-ci a été interné dans un camp de prisonniers, étant italien dans un pays sous domination britannique (l'Italie fasciste était alors ennemie du Royaume-Uni)[8]. Marqué par cet épisode, son père devient violent, et ses relations avec Iolanda et le reste de sa famille se révèlent difficiles. La biographe Catherine Rihoit explique les déboires sentimentaux de Dalida par le fait qu'elle ait cherché son père dans les différents hommes de sa vie[74].

Mariage avec Lucien Morisse

Dalida et Lucien Morisse.

Le , Lucien Morisse, après avoir divorcé de sa première femme, épouse Dalida, avec qui il est en couple depuis cinq ans. Mais Dalida, qui l'a plus épousé par reconnaissance professionnelle que par amour, le quitte rapidement pour Jean Sobieski[75].

Le , Lucien Morisse, avec lequel elle a gardé de bons rapports, se suicide d'une balle dans la tempe dans leur ancien appartement du 7 rue d'Ankara, à Paris[76],[51]. Selon sa fille, son suicide ne serait aucunement lié à la chanteuse, contrairement à ce que sous-entend le film biographique sur Dalida de 2016[76].

Liaison avec Jean Sobieski

Dalida entretient une liaison avec l'acteur et peintre Jean Sobieski de 1961 à 1963.

Autres liaisons

À la suite de sa séparation avec Sobieski, Dalida connaît une histoire d'amour avec le journaliste Christian de La Mazière dont elle se sépare en 1966[h]. À Rome, elle vit une courte idylle avec Alain Delon[77],[78].

Mort de Luigi Tenco et tentative de suicide

Le , Dalida participe au festival de chanson de Sanremo avec Luigi Tenco, le nouvel homme de sa vie qui l'a convaincue[79] de prendre part à la compétition. Ce soir-là, les amants ont l'intention d'annoncer leur projet de mariage à leurs proches[16].

Angoissé par l'idée d'un échec au festival, Tenco consomme de l'alcool et prend des calmants. Dalida et Luigi Tenco interprètent la chanson chacun leur tour. À la suite de la prestation de Luigi Tenco jugée médiocre, et malgré la prestation de Dalida, le titre Ciao amore, ciao n'est pas retenu par le jury. Terrassé par la honte, le chanteur regagne sa chambre d'hôtel, où il se suicide en se tirant une balle dans la tête[i]. Inquiète du comportement de Tenco, Dalida quitte le festival pour se rendre à son hôtel où elle le découvre sans vie[39]. Sous le choc, elle caresse le visage de Tenco et se couvre de son sang[39]. Dans les semaines qui suivent, elle enchaîne émissions de télévision et enregistrements[39].

Le , elle fait croire à son entourage qu’elle embarque à l’aéroport de Paris-Orly pour rejoindre la famille de Luigi[39]. Elle regagne ensuite l'hôtel Prince de Galles et tente de se suicider en absorbant une importante dose de barbituriques[39]. Elle déclarera par la suite : « On m’a dit plus tard que, quand on prend une dose exorbitante de cachets, ça ne marche pas. »[39]. Trouvée inanimée, elle reste plusieurs jours dans le coma, puis passe plusieurs mois à l'hôpital en convalescence[36]. Souffrant d'escarres, elle doit subir une greffe de peau à une cheville[80].

Elle remonte sur scène en octobre 1967 pour un concert à l'Olympia, mais reste marquée par le suicide de celui qu'elle considère comme l'amour de sa vie[75].

Aventure avec Lucio, avortement et stérilité

Un autre drame marque la chanteuse cette même année 1967. Tout juste remise de sa tentative de suicide, elle rencontre un étudiant originaire de Rome, Lucio, âgé de 22 ans[81]. Si leur histoire ne dure pas, Dalida se retrouve enceinte et décide d'avorter, sans en parler à personne d'autre que son frère Orlando et leur cousine Rosy[81]. L'opération, réalisée en Italie (l'avortement n'étant alors pas autorisé en France), la rend stérile[82]. Cette relation avec Lucio entre fortement en résonance avec la chanson Il venait d'avoir 18 ans[82], un texte écrit pour Dalida par Serge Lebrail et Pascal Sevran.

Thérapie et nouvelles déceptions sentimentales

À partir de 1967, Dalida entame une psychothérapie[55]. Elle lit Teilhard de Chardin et Freud et se lie, entre 1969 et 1971, au philosophe et écrivain Arnaud Desjardins. Mais celui-ci étant marié, ils préfèrent mettre fin à cette liaison. Vers 1972, elle a une courte relation avec le chanteur Richard Stivell, qui lui avoue être lui aussi déjà marié[83].

Le célèbre chanteur Mike Brant se produit lors d'une fête organisée par Simcha Holtzberg pour l'Organisation des anciens combattants handicapés de Tsahal à l'hôtel Sheraton.
Le célèbre chanteur Mike Brant se produit lors d'une fête organisée par Simcha Holtzberg pour l'Organisation des anciens combattants handicapés de Tsahal à l'hôtel Sheraton.

Amitié avec Mike Brant

Un de ses meilleurs amis, le chanteur Mike Brant, meurt le [84]. Dalida lui avait permis de chanter en première partie de son Olympia à l'automne 1971, et avait contribué à son succès en France[85]. Elle avait été la première à se rendre au chevet du chanteur israélien lors de sa première tentative de suicide, le [86].

Relation avec Richard Chanfray

Dalida avec Richard Chanfray.

En 1972, par l'entremise de Pascal Sevran, elle fait la connaissance de Richard Chanfray[87]. Ce dernier se définit « comte de Saint-Germain », aventurier alchimiste et immortel fréquentant la cour de Louis XV[85]. Elle vit avec lui une idylle tumultueuse de neuf années. Lassée par ses frasques, elle met un terme à leur aventure en 1981.

Deux ans plus tard, en 1983, Richard Chanfray se suicide par asphyxie, avec sa nouvelle compagne[39],[88]. Constatant que ses trois principaux compagnons (Luigi Tenco, Lucien Morisse et Richard Chanfray) se sont suicidés, Dalida déclare « porte[r] malheur aux hommes qu’[elle] aime »[39].

Dernières relations et aggravation de sa dépression

Après sa rupture avec Richard Chanfray, Dalida a encore quelques compagnons. À partir de 1985, elle est en couple avec le médecin François Naudy[63]. Encore une fois, elle subit une déception, ce dernier ne souhaitant pas quitter son épouse et se montrant de plus en plus fuyant au fil du temps[39].

Engagements

Défense de la cause homosexuelle

Alors que l'homosexualité est un sujet encore relativement tabou, elle se montre partisane de la cause homosexuelle masculine[89]. Elle interprète notamment des chansons qui la rendent populaire auprès de la communauté gay, comme Pour ne pas vivre seul et Depuis qu'il vient chez nous[90]. Cette thématique est d'autant plus sensible pour la chanteuse que de nombreuses personnalités gay l'entourent, comme Pascal Sevran et Bertrand Delanoë ou son frère et producteur Orlando (Bruno Gigliotti). Au cours de sa carrière et après sa mort, Dalida compte dans son public de nombreux fans homosexuels[91],[92].

Lutte contre le sida

En 1985, Line Renaud et Dalida organisent un gala en faveur de la recherche contre le SIDA, qui touche plusieurs personnes de leur entourage[93]. Plusieurs artistes populaires viennent s'ajouter aux deux femmes, comme Thierry Le Luron et Nana Mouskouri[94].

Opinions politiques

Le soutien de Dalida à François Mitterrand lors de l'élection présidentielle de 1981 crée l'incompréhension auprès d'une partie de son public, décontenancé par son engagement à gauche.

Durant sa carrière, Dalida s'exprime peu sur son opinion politique. Elle indique avoir soutenu dans sa jeunesse l’action du général de Gaulle[11].

Invitée par Gaston Defferre à un rassemblement du Parti socialiste (PS) organisé à Marseille au début des années 1970, elle fait la connaissance de François Mitterrand[95]. Elle devient ensuite une proche amie du premier secrétaire du PS, voire sa maîtresse selon plusieurs sources[95],[96],[97]. En vue de l'élection présidentielle de 1981, elle chante dans plusieurs meetings de François Mitterrand, tout en indiquant soutenir « un homme et non un parti »[98]. Le 21 mai 1981, lors de l'investiture présidentielle de celui-ci, elle est en première ligne des personnalités remontant la rue Soufflot à ses côtés[99].

Mais son amitié avec le président Mitterrand — qui ne s'enquiert plus d'elle après son élection — divise son public[42]. En , lors d'un événement organisé par Line Renaud, elle fait une bise chaleureuse au principal dirigeant de l'opposition, Jacques Chirac[95],[54]. Alors que Dalida affirme être apolitique et ne se consacrer qu'à ses fans, les médias s'interrogent sur la possible signification politique de ce geste et y voient au moins la fin de l'engagement de Dalida auprès de Mitterrand et de son entourage[42].

Soutien aux radios libres

En , les radios libres sont autorisées à émettre sur la bande FM, mais à certaines conditions (limitation de la puissance des émetteurs pour ne pas brouiller les ondes d'autres radios ; stations devant être de type associatif, c'est-à-dire non commerciales)[100].

En 1984, la Haute Autorité de la communication audiovisuelle annonce la cessation provisoire d'émettre pour RFM, NRJ et d'autres radios libres. Ces dernières appellent alors à manifester et sont soutenues par des personnalités comme Dalida, Guy Lux, Jean-Luc Lahaye, Johnny Hallyday ou encore François Valéry[101],[100],[102]. Sous la pression, l’Assemblée nationale vote une loi permettant aux radios qui le souhaitent de passer du statut associatif à celui de société commerciale. Après ces manifestations, Dalida est nommée marraine de la radio NRJ, dirigée alors par son ami Max Guazzini[103],[104],[105].

Influence et postérité

En France

Dalida en 1962.

Charles Aznavour lui a consacré De la scène à la Seine en 2000. En 2017, pour un album intitulé Dalida by Ibrahim Maalouf , Ibrahim Maalouf recompose les grands succès de la chanteuse qui sont repris par divers artistes comme Mika (Salma ya salama), Mathieu Chedid et Monica Bellucci (en duo pour Paroles... Paroles...) ou encore Alain Souchon (Bambino)[106]. En 2018, le rappeur Soolking enregistre le titre Dalida qui reprend l'air de Paroles... Paroles...[107],[108].

En 2005, l'émission Le Plus Grand Français de tous les temps, diffusée sur France 2 qui établit un classement des « cent Français les plus importants de tous les temps » selon l'opinion subjective en septembre 2004 de 1 038 Français de plus de 15 ans (sondage réalisé par BVA), positionne Dalida à la 58e position[109].

Au théâtre, la pièce Dalida, à quoi bon vivre au mois de mai ? de Joseph Agostini et Caroline Sourrisseau, a été jouée aux ateliers théâtre de Montmartre en 2005.

Pancartes avec une photographie à l’effigie de la chanteuse qui vient chanter dans un gala, en Italie, en 1962.

Plusieurs expositions lui sont consacrées. En 2007, la mairie de Paris consacre dans ses murs une exposition d'images et de sons présentant ses tenues et des photographies inédites[110],[111].

En 2017, 110 de ses 150 robes et tenues sont présentées pendant quatre mois au palais Galliera[112]. La même année, a lieu au Palais des congrès de Paris la première de Hit Parade, comédie musicale rendant hommage aux titres de Dalida, Claude François, Mike Brant et Sacha Distel[113].

Un téléfilm intitulé simplement Dalida est réalisé par Joyce Buñuel et diffusé sur la chaîne France 2 en [114]. La première partie du téléfilm se place en deuxième position d'audience de la télévision française, avec 6,1 millions de téléspectateurs, tandis que la seconde partie atteint la plus grande part d'audience des chaînes françaises avec plus de 6,5 millions de téléspectateurs[115],[116].

En 2017 également, un film biographique français, pareillement intitulé Dalida et réalisé par Lisa Azuelos pour les trente ans de sa mort, retrace la vie de la chanteuse. Sorti dans une quarantaine de pays, le film cumule près d’un million d’entrées en France[117],[118].

En 2019, pour célébrer le quatre-vingt-sixième anniversaire de sa naissance, Google dédie un doodle à Dalida[119].

En 2021, elle est l'une des personnalités présentées dans l'exposition « Divas. D'Oum Kalthoum à Dalida » à l'Institut du monde arabe (Paris)[120].

À l’étranger

Dalida est une des chanteuses françaises qui se sont le plus exportées[8],[42],[121]. Bien qu'elle n'ait jamais conquis le marché anglophone, elle a classé plusieurs titres dans des pays européens non francophones, tels que l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne, les Pays-Bas, ou encore l'Autriche.

En Amérique latine, elle a classé plusieurs titres en Argentine et un au Mexique[24],[122]. Au Chili, Augusto Pinochet utilisait des chansons populaires comme instrument de torture contre les prisonniers, dont Gigi l'amoroso [123].

Elle a également classé deux titres au Japon[124]. Au Moyen-Orient, où elle chante à plusieurs reprises durant sa carrière[j], Dalida profite d'une popularité notable en Égypte[125] et se positionne deux fois dans le hit-parade d'Israël[126],[127] et treize fois dans celui de la Turquie[24].

Le film Dalida, sorti au cinéma en 2017 lors du 30e anniversaire de sa mort, enregistre 300 000 entrées hors de France[128].

Style et apparence

Dalida en 1966.

Tout au long de sa carrière, Dalida est reconnue pour son code vestimentaire, presque entièrement composé de robes.

Au début des années 1960, elle adopte la ligne New Look de l’époque inspirée de Christian Dior : taille fine et jupe ample. Brune à cette époque, elle mise sur les corsages ajustés et les jupes corolles[129]. Entre 1967 et 1974, elle adopte un style plus discret avec des robes longues et fines de couleur unie[129]. L'image la plus répandue de la chanteuse est très certainement celle de la période disco, entre 1975 et 1987, où elle arbore des tenues pailletées ou brodées de perles et des couleurs vives ou des motifs floraux[130].

Dotée d'une longue chevelure ondulée, elle décide en 1964 de se teindre les cheveux en blond vénitien[131],[132]. Elle déclare à ce propos : « Je chante avec tout, même avec mes cheveux »[55].

Dalida se maquille de façon à avoir des yeux de biche et utilise régulièrement un rouge à lèvres[133]. En effet, à partir des années 1950, elle se maquille en traçant au-dessus de ses yeux un trait noir d'eye-liner, en apposant du fard à paupière et en rendant ses sourcils plus foncés[134].

Places et monuments

Une place — qui comporte un buste la représentant — porte son nom à Paris, à proximité de la rue d'Orchampt, où elle résidait[135]. Sa tombe, sur laquelle est érigée une statue à son effigie, est présentée comme la plus fleurie du cimetière de Montmartre[136].

Utilisations de ses chansons dans des films

Les chansons de Dalida ont été utilisées dans 37 films (dont les deux films biographiques). Parmi les apparitions les plus emblématiques, figurent celles de Il venait d'avoir 18 ans dans Mina Tannenbaum (1994), Histoire d'un amour dans Gazon maudit (1995), Salma ya salama dans Pédale douce (1996), Bambino dans OSS 117 : Le Caire, nid d'espions (2006), Romantica dans L'Instinct de mort (2008), Itsi bitsi petit bikini dans Les Femmes du 6e étage (2011) et Dans la ville endormie dans Mourir peut attendre (2021).

Documentaires et fictions sur Dalida

Discographie

Au cours de sa carrière, Dalida interprète plus de 700 chansons, en 11 langues différentes (français, italien, allemand, espagnol, anglais, japonais, arabe égyptien, arabe libanais, hébreu, néerlandais et grec)[139].

Disque du single Les P'tits Mots (en face B) avec la chanson Mourir sur scène sorti en 1983.

Plusieurs chiffres apparaissent dans les médias au sujet de ses ventes de disques[140],[141],[142],[143],[144],[145],[146]. En France, pays où elle a reçu douze disques d'or[147], une estimation attribue à Dalida une vente globale de plus de 15 millions d'albums et de singles[140],[148]. Elle a également reçu trois disques d'or au Canada[149].

Filmographie

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.

Cinéma

Télévision

Publicités

Durant sa carrière, Dalida apparaît dans plusieurs publicités, à l'écran ou sur papier. En 1960, elle apparaît dans un spot publicitaire pour les matelas Permaflex (it) en Italie, où elle apparaît couchée en chantant la chanson Mes frères. Six ans après, elle pose pour les vins Margnat en France puis, en 1968, pour les montres de poignet. En 1970, elle accepte de faire la promotion des couturiers Armand Thiery et Sigrand puis en 1976 pour les apéritifs Saint-Raphaël. Elle apparaît également dans une publicité début 1986 pour les désodorisants Wizard Sec[l], où elle danse dans plusieurs pièces d'une maison en pulvérisant autour d'elle du désodorisant Wizard Sec sur le rythme d'une reprise de Gigi l'amoroso[153].

Notes et références

Notes

  1. D'origine italienne, elle est naturalisée en 1961. Cf. « Dalida : Découvrez le dressing de la chanteuse et ses secrets », gala.fr, 26 avril 2017.
  2. Certaines sources feront un raccourci avec le titre de Miss Égypte, mais Dalida affirme elle-même en 1970 à Jacques Chancel, qui lui demande clairement si elle a été Miss Égypte : « C'était Miss Ondine, l'équivalent de Miss Egypte disons ». Toutefois, selon Le journal d'Égypte du 9 juin 1954, c'est Paula Williams qui a été élue Miss Ondine, Dalida étant 2e : « Paula Williams a été élue "Bathing Beauty 1954". Ses dauphines sont Yolande Gigliotti et Catherine Kindilidis. » Cf. Dalida, Mythe et mémoire de Barbara Lebrun (éditions Le mot et le reste, 2020, (ISBN 9782361393991))
  3. Ils ont joué au 421 pour savoir s'ils assisteraient ou non au concours diffusé sur Europe 1, Eddie Barclay désirant assister au concours et Lucien Morisse voulant aller au cinéma.
  4. En 1981, Orlando crée cette récompense honorifique à l'intention de sa sœur afin de célébrer ses 25 ans de carrière (cf. Marianne). Sept ans plus tard, le SNEP créera une récompense officielle portant le même nom, mais avec une définition totalement différente (certification pour les albums ayant dépassé le million de ventes).
  5. Construite en 1927, la maison est habitée par l’écrivain Céline de 1929 à 1944, puis par un comte et par Dalida qui l'acquiert en mai 1962. Après sa mort, la maison est scindée en plusieurs appartements. Cf Léna Lutaud, « À Montmartre, la maison de Dalida attire fans et touristes », sur lefigaro.fr, .
  6. Sheila interrompt ses vacances pour rendre hommage à son amie. Quelques jours après, en direct sur la chaîne de télévision RTL TV, elle déclare en larme : « Tout le monde va la trouver merveilleuse, maintenant, mais c'est avant qu'il fallait lui dire ! » Cf. « Site officiel de Sheila », sur sheila-lefildenotrehistoire.eu (consulté le ).
  7. Alain Delon, qui la connaissait depuis les années 1950, déclare à son tour : « C'était une femme exceptionnelle avec un grand F. Je l'aimais beaucoup [,] nous avons partagé tant de moment[s] de notre vie et une belle histoire d'amour. Elle me manque[,] c'était une star, une véritable star, certainement la dernière de sa profession. » Cf. « Alain Delon », sur dalida.com (consulté le ).
  8. Il restera un ami fidèle de la chanteuse. Cette information est cependant sujette à controverse. Elle est parue dans une biographie non officielle de la chanteuse, La Véritable Dalida d'Emmanuel Bonini (éditions Pygmalion, 2004, (ISBN 2-85704-902-1)), mais elle est démentie par Orlando.
  9. C'est la version retenue par l'enquête en 1967, et confirmée par une nouvelle autopsie en 2006. Cependant la théorie d'un assassinat est toujours soutenue par quelques-uns. Cf. (it) « Tenco: confermata l'ipotesi del suicidio », Corriere della Sera, 16 février 2006. Consulté le 22 septembre 2018.
  10. Voir la Liste des concerts de Dalida.
  11. Ce bronze est poli au niveau des seins qui sont caressés par les touristes en guise de porte-bonheur. Cf Caroline Hauer, « Paris : Buste de Dalida à Montmartre, oeuvre du sculpteur Alain Aslan - XVIIIème », sur parisladouce.com, .
  12. La marque Wizard a ensuite fusionné avec AirWick au sein du groupe Reckitt.

Références

  1. a et b (en) « Dalida », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Louise Wessbecher, « Dalida racontée par Orlando à travers des photos d’archives : “Mon dieu, c'est cette vie que ma sœur a vécue” », Mashable avec France 24,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « GIGLIOTTI Orlando, Le Caire 11/02/1930-Paris 05/09/1992 », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  4. a b et c « Dalida, la diva venue d'Orient », sur linternaute.com, (consulté le ).
  5. « Dalida : cette grave infection à l’œil qui a failli lui coûter la vue », sur Voici.fr (consulté le )
  6. Thierry Ardisson, interview d'Orlando dans l'émission Tout le monde en parle, 10 novembre 2001.
  7. Bonini 2004, p. 22-23.
  8. a b c d e f g et h « Biographie de Dalida », sur Universal Music France (consulté le ).
  9. a et b Isaline, Dalida : Entre violon et amour, Éditions Publibook, , p. 24.
  10. « “Dalida a cherché l'amour toute sa vie”, selon Orlando », France Soir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. a b c et d Laurent Delahousse, « Dalida, les secrets d'une femme », Un jour, un destin, 24 octobre 2012.
  12. (en) « A Cigarette and a Glass (1955) », sur IMDb, (consulté le ).
  13. « Dalida, une enfance égyptienne », Paris Match,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. a b et c « Du Caire à Paris », sur dalida.com (consulté le ).
  15. Céline Fontana, La Chanson française, Hachette pratique, , p. 86.
  16. a b et c Dominique Frémy et Michèle Frémy, « Dalida », dans Quid, .
  17. Kiko, « 1956 - 1961 », sur dalida.com (consulté le ).
  18. a et b Catherine Rihoit et Orlando, Dalida : “Mon frère, tu écriras mes mémoires”, Plon, (ISBN 9782259251501, lire en ligne).
  19. « Classement officiel des dix plus grands succès du mois », Le Figaro,‎ deuxième semaine de juillet 1957 (lire en ligne).
  20. (en) Billboard, Nielsen Business Media, (lire en ligne).
  21. a et b D. Lesueur, L'Argus Dalida, p. 35 ; A. Gallimard et Orlando, Dalida mon amour, p. 111 ; C. Daccache et I. Salmon, Dalida, p. 106-107, ainsi que la plupart des biographies concernant l'artiste mentionnées dans la bibliographie de cet article.
  22. a et b « Dalida n°1 du hit-parade français en 1958 », sur Dalida n°1 du hit-parade français en 1958 (consulté le ).
  23. a et b « 1959 », sur hitparadeitalia.it (consulté le ).
  24. a b c d e f g h i j et k « World singles charts and sales Top 50 in 58 countries: Dalida », sur artisteschartsventes.blogspot.com, (consulté le ).
  25. « Rapt au deuxième bureau », sur dalida.com (consulté le ).
  26. « Brigade de moeurs », sur dalida.com (consulté le ).
  27. Le titre est classé 19e des ventes en Italie et 13e en Espagne. Voir l'article Discographie de Dalida.
  28. « Biographie de Dalida »
  29. « La carte d'identité de Dalida faite en 1961 », dalida-forever.over-blog.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. « Dalida », sur theatreonline.com (consulté le ).
  31. « Dalida La diva venue d'Orient », sur linternaute.com (consulté le ).
  32. « Thierry Savona, le cœur des fans de Dalida, est lyonnais », sur leprogres.fr.
  33. « Le Jour le plus long », sur dalida.com (consulté le ).
  34. « Le mythe Dalida », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. « Dalida - Archives vidéo et radio », ina.fr,‎ 1957-1997 (lire en ligne, consulté le ).
  36. a et b « Dans les archives : Dalida, ses confidences après sa tentative de suicide », Paris Match,‎ 25 mars 1967. (lire en ligne, consulté le ).
  37. « Dalida », sur gettyimages.fr.
  38. David Lelait, Dalida : d'une rive à l'autre, Payot, , p. 157.
  39. a b c d e f g h i j et k « Dalida, l'amour à mort », Paris Match,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. a et b « Les 8 titres forts de la carrière de Dalida (vidéo) », rtl.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. « Cette chanson de Dalida cache un lourd secret », sur 7sur7.be (consulté le ).
  42. a b c d e et f « Dalida, le crépuscule d’une diva », Vanity Fair,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. « TOP - 1972 », sur top-france.fr (consulté le ).
  44. « Dalida, une vie », sur Paris.fr (lien archivé) (consulté le ).
  45. « Monday, Tuesday… Laissez-moi danser », sur encyclopedisque.fr (consulté le ).
  46. « Dalida #26 en Israël en 1979 avec Monday, Tuesday… Laissez-moi danser », sur iloalesrivesdethiers.blogspot.com (consulté le ).
  47. « Top 45 tours - 1979 », sur top-france.fr. (consulté le ).
  48. a et b Fabien Lecoeuvre, 1001 histoires secrètes de chansons, éditions du Rocher, (ISBN 9782268098487, lire en ligne).
  49. « Salma ya salama », sur encyclopedisque.fr (consulté le ).
  50. a et b « Dalida au Palais des sports de Paris le 9 janvier 1980 », Non,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. a b c et d « 4 anecdotes que vous ignoriez (peut-être) sur la chanteuse Dalida », rtl.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. « Récompenses / Événements », sur dalida.com (consulté le ).
  53. a et b J.-P. Rouvi, Secrets d'actualité : Dalida, secrets et tourments, M6, 29 avril 2007 (voir en ligne)
  54. a et b Ivan Valerio, « Bertrand Delanoe raconte la Dalida politique », Le Lab (Europe 1), 24 octobre 2012. Consulté le 22 septembre 2018.
  55. a b et c [vidéo] « Le Jeu de la vérité, 11 octobre 1985 », sur YouTube.
  56. « Dalida », Encyclopédie sur la mort,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  57. « Regards sur les chansons autobiographiques de Dalida », Encyclopédie sur la mort,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  58. « Semplicemente cosi », sur dalida.com (consulté le ).
  59. Champs-Élysées, TF1, 10 novembre 1984 (voir en ligne).
  60. « Le Temps d'aimer », sur dalida.com (consulté le ).
  61. (en-US) « Best selling records and artists in the USSR and Russia », sur ChartMasters, (consulté le )
  62. a b et c « JT de 20 heures », sur ina.fr, (consulté le ).
  63. a et b Pascal Gavillet, « Dalida, une solitude fatale derrière les paillettes », Tribune de Genève, 22 juillet 2016. Consulté le 22 septembre 2018.
  64. Valentine Puaux, « Dalida : Antoine Angelelli, son assistant, revient sur son suicide », Gala, 4 janvier 2017. Consulté le 22 septembre 2018.
  65. Nina Siahpoush-Royoux, « Dalida : qui est le docteur François Naudy, le dernier homme de sa vie ? », (consulté le )
  66. Jacques Pessis, Dalida : une vie, Chronique, , p. 198.
  67. « Dalida : Le dernier à l'avoir vue vivante », La DH, 2 mai 2007. Consulté le 22 septembre 2018.
  68. « ORLANDO:"Je veux dire la vérité sur les dernières heures de DALIDA" » (consulté le )
  69. « Dalida, la cicatrice mortelle », Le Républicain lorrain, (consulté le ).
  70. « Les hommages », sur dalida.com (consulté le ).
  71. Un jour, un destin : Dalida, les secrets d'une femme, France 2, 2012.
  72. Géraldine Doutriaux, « 3 mai 1987 : Montmartre perd Dalida », Le Parisien, 3 mai 2007. Consulté le 22 septembre 2018.
  73. paris-autrement, « Cimetière de Montmartre Tombe de Dalida »
  74. Catherine Rihoit et Orlando, Dalida, Plon, (ISBN 9782259000833, lire en ligne).
  75. a et b Jean-Christian Hay, « Dalida: qui est Luigi Tenco l'homme pour lequel elle a voulu se suicider en 1967 ? », Gala, 11 janvier 2017. Consulté le 22 septembre 2018.
  76. a et b « Dalida : La fille de Lucien Morisse, l'ex-époux de la chanteuse, attaque le film », purepeople.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  77. « Alain Delon met en lumière son histoire d'amour avec… Dalida ! », sur purepeople.com, (consulté le ).
  78. « NORBERT SAADA : Si l’on reste nostalgique du passé, on ne vit plus », sur journal.impact-european.eu,
  79. d'après son frère dans « Dalida et Orlando, les âmes sœurs » de François Chaumont ITV Studio France
  80. « Dali et Gigi », jukeboxmag,‎ , p. 268 (lire en ligne).
  81. a et b « Orlando : "Voici la vérité sur l'avortement clandestin de Dalida" », sur francedimanche.fr, (consulté le ).
  82. a et b « Orlando se confie : le terrible secret de Dalida », Paris Match, 30 novembre 2015. Consulté le 22 septembre 2018.
  83. Emmanuel Bonini, La Véritable Dalida, éditions Pygmalion (ISBN 2-85704-902-1), p. 189.
  84. « Mike Brant : Ses grandes amours connues… et inconnues ! », sur francedimanche.fr, .
  85. a et b « Dalida : qui furent les hommes de sa vie ? [Photos] », Telestar.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  86. « Dalida et Mike Brant : le suicide de deux stars en pleine gloire », sur Nostalgie.fr (consulté le )
  87. « Dalida : la douleur secrète », Paris Match,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  88. « Dalida : ils jouent les hommes de sa vie », Le Parisien, 2 mai 2005. Consulté le 22 septembre 2018.
  89. Louis-George Tin (dir.), « Dalida », Dictionnaire de l'homosexualité, Larousse, Paris, 2003.
  90. « Dalida, icône gay », sur Play RTS (consulté le ).
  91. Dalida : Une vie en 5 chansons sur tetu.com.
  92. « Ces chanteuses vénérées par les gays », sur Le Monde (consulté le ).
  93. « “Le sida devient mon combat”, par Line Renaud », Paris Match,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  94. « Line Renaud : “Ce combat contre le SIDA fait partie de moi” », grazia.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  95. a b et c Marc Fourny, « Dalida et François Mitterrand : une passion secrète », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  96. « François Mitterrand, le chagrin secret de Dalida », Paris Match,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  97. J. Pitchal, Dalida, tu m'appelais petite sœur…, (ISBN 978-2-84167-504-3).
  98. Dalida, 20 ans déjà, de Productions Orlando, France 3, 21 mai 2007 : Documentaire réalisé à l'occasion des 20 ans de la mort de Dalida, et présenté par Mireille Dumas.
  99. Pierre Favier, Dix jours en mai, Le Seuil, (ISBN 9782021049862, lire en ligne).
  100. a et b « L'Aventure des radios libres (partie 1) : La libération des ondes ! », Eighties,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  101. Fabien Lecoeuvre et Philippe Lorin, Chez Dalida : Le Temps d'aimer, éditions du Rocher, (ISBN 9782268091518, lire en ligne).
  102. « HR-NRJ », sur radios.peuleux.eu (consulté le ).
  103. « Histoire des radios : NRJ (75) », sur schoop.fr (consulté le ).
  104. « Les secrets d'alcôve sur Dalida », RMC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  105. Annick Cojean, FM : La Folle Histoire des radios libres, Grasset, (ISBN 9782246802525, lire en ligne).
  106. « Dalida par Ibrahim Maalouf », sur Universal Music France (consulté le ).
  107. Quentin, « Soolking dévoile Dalida, 1er extrait de son nouvel album », Rap R&B,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  108. (en) Booska-p, « Soolking : Dalida, le premier extrait de son album », booska-p,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  109. « Les "100 plus grands Français de tous les temps" ? », sur Bertrand Beyern (consulté le )
  110. « Dalida joue les prolongations », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  111. « Une exposition Dalida à l'Hôtel de Ville de Paris », Le Monde, 11 mai 2007. Consulté le 22 septembre 2018.
  112. Pierre Vavasseur, « Exposition : 110 robes de Dalida au palais Galliera », Le Parisien, 27 avril 2017. Consulté le 22 septembre 2018.
  113. « Hit Parade ressuscite Dalida et Claude François », lejdd.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  114. Agnès Dalbard, « Paris va rendre hommage à Dalida », Le Parisien, 16 mai 2005. Consulté le 22 septembre 2018.
  115. « Dalida en tête », sur toutelatele.com (consulté le ).
  116. « Dalida : laissez-moi faire de l'audience, laissez-moi… », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  117. « Dalida (2016) », sur unifrance.org (consulté le ).
  118. JP, « Dalida (2017) », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  119. Doodle en hommage à Dalida, publié le 17 janvier 2019.
  120. Olivier Nuc, « Quand l'Orient chantait l'amour au féminin », Le Figaro, cahier « Le Figaro et vous »,‎ 12-13 juin 2021, p. 31 (lire en ligne).
  121. Voir l'article Discographie de Dalida qui propose tous les classements internationaux connus de la chanteuse.
  122. (en) Billboard, Nielsen Business Media, (lire en ligne).
  123. « Julio Iglesias et Dalida, instruments de torture sous Pinochet », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  124. « La Chanson française au Japon : les ventes de disques », sur sylvissima.com (consulté le ).
  125. « Retour de Dalida au Caire », sur ina.fr (consulté le ).
  126. « Dalida #23 en Israël en 1977 avec Salma ya salama », sur iloalesrivesdethiers.blogspot.com (consulté le ).
  127. « Dalida #26 en Israël en 1979 avec Monday, Tuesday… Laissez-moi danser », sur iloalesrivesdethiers.blogspot.com (consulté le ).
  128. « Dalida (2017) - JP Box-Office », sur www.jpbox-office.com (consulté le )
  129. a et b « Dalida : une sélection inspirée de ses looks phares », gala.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  130. « Dalida : les plus belles robes de la reine du disco », Telestar.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  131. « Le mythe Dalida », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  132. « Dalida, c'est (aussi) une histoire capillaire », grazia.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  133. « Dalida : la ressemblance avec l'actrice Sveva Alviti qui trouble son frère Orlando et les fans », Le Huffington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  134. « Bambino », sur encyclopedisque.fr (consulté le ).
  135. « Sur les pas de Dalida à Montmartre », Montmartre-Guide.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  136. « Dalida, sa tombe toujours fleurie », sur francebleu.fr, .
  137. Jacques Lanfranchi, Les statues des grands hommes à Paris. Cœurs de bronze, têtes de pierre, L'Harmattan, , p. 220
  138. Nicolas Lellouche, « En interrogeant les morts, l’émission Hôtel du temps prouve que les deepfakes peuvent être cool », sur Numerama, (consulté le )
  139. « Dalida song discography » (consulté le ).
  140. a et b Barbara Lebrun, Dalida, mythe et mémoire, (ISBN 2361393972).
  141. « Dans les archives de Match - Dalida, reine d'Egypte », sur parismatch.com.
  142. Patrick Marlière, « Dalida », France Bleu Nord, 16-27 janvier 2017. Consulté le 22 septembre 2018.
  143. Jacques Pessis, Chronique de la chanson française, (ISBN 2205055216).
  144. Marc Fourny, « Dalida : les dix chiffres clés de sa vie », sur lepoint.fr, .
  145. « Dalida, une vie entre strass et stress », sur ladepeche.fr, .
  146. Ghislain Loustalot, « Dalida: la résurrection », Paris Match, 15 juin 2016. Consulté le 22 septembre 2018.
  147. [1]
  148. [2]
  149. « Gold/Platinum », sur musiccanada.com.
  150. a b c et d (ar) « فيلموجرافيا: داليدا - ﺗﻤﺜﻴﻞ », sur elCinema.com (consulté le ).
  151. « Caprices de femmes », sur encyclocine.com
  152. « Péché interdit », sur encyclocine.com
  153. « Stars de pub : Dalida » (consulté le ).

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Mario Luzzatto Fegiz, Morte di un cantautore. Biografia di Luigi Tenco, Gammalibri, 1977
  • L. Rioux, 50 ans de chanson française, de Trenet à Bruel, Éditions L'Archipel, 1992
  • C. Daccache - I. Salmon, Dalida, Éditions Vade Retro, 1998
  • Catherine Rihoit, Dalida, préface d'Orlando, Plon, 1998, 2005
  • p. Saka - Y. Plougastel, La Chanson française et francophone, Éditions Larousse, 1999
  • G. Borgna, L'Italia di Sanremo, A. Mondadori, 1999
  • M. Gilbert Carpentier, Merci les artistes, Éditions Anne Carrère, 2001
  • Jacques Brachet, Du Nil à la scène, Édition la Nerthe, 2002
  • Isaline, Dalida, entre violon et amour, Éditions Publibook, 2002
  • Henry-Jean Servat, Dalida, Albin Michel, 2003, 2007
  • David Lelait, Dalida, d'une rive à l'autre, Payot, 2004
  • Daniel Lesueur, L'argus Dalida : Discographie mondiale et cotations, Éditions Alternatives, 2004
  • E. Bonini, La Véritable Dalida, Éditions Pygmalion,
  • J. Barnel, Dalida, la femme de cœur, Éditions du Rocher, 2005
  • A. Ravier, Dalida passionnément, Éditions Favre, 2006
  • Bernard Pascuito, Dalida, une vie brûlée, L'Archipel, 2007
  • Jacqueline Pitchal, Dalida. Tu m'appelais petite sœur..., éditions Didier Carpentier, 2007
  • Jacques Pessis, Dalida : une vie…, Dargaud, 2007
  • J. Pitchal, Dalida, tu m'appelais petite sœur…, Éditions Carpentier, 2007
  • Claire Séverac - Cédric Naïmi, Dalida. Ses fans, ses amis ont la parole, Éditions du Rocher, 2008
  • Stéphane Julienne - Luigi Gigliotti, Mia zia, ma tante Dalida, Éditions Ramsay, 2009
  • Frédéric Quinonero, Les années 60. Rêves et Révolutions, Éditions D. Carpentier, 2009
  • Joseph Agostini, Dalida sur le divan, Envolume, 2017
  • Olivier Saillard, Dalida, une garde robe de la ville à la scène, Paris-Musées, 2017

Articles connexes

Liens externes