Shalom Katz est reconnu pour ses qualités vocales dès son adolescence et notamment lors de sa Bar-mitsvah. Il est ordonné rabbin à l'âge de 18 ans et devient le chantre principal de la synagogue de Bucarest[1]. Il chante également pour l'importante communauté juive de Chișinău[2].
Il est déporté en 1941[3]. Il raconte qu'il fut alors contraint de creuser sa propre tombe. Il demanda à pouvoir chanter la traditionnelle prière des morts, El Male Rahamim, et son bourreau fut bouleversé par son interprétation au point de lui laisser la vie sauve[1].
Shalom Katz est un ténor, doté d'une maîtrise vocale exceptionnelle et d'une tessiture étendue. Ses interprétations sont très personnelles, volontiers dramatiques[3].
Avec son épouse Sabrina, il a eu deux enfants, Benjamin et Judith. Il vivait à Washington depuis 1957. Il meurt le 20 février 1982 au Walter Reed Army Medical Center de Washington, d'une crise cardiaque[2].
Récompenses
Le Comité mondial pour l’éducation juive le nomme « Cantor of the Year » (chantre de l'année) en 1952[2].