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La seconde expédition Charcot, visant à explorer la côte antarctique, menée par Jean-Baptiste Charcot, a eu lieu entre le et le , à bord du trois-mâts Pourquoi-Pas ? IV.
Objectifs scientifiques
Pour sa deuxième expédition, Charcot reçoit des instructions de l'Académie des sciences dans un programme détaillé rédigé par pas moins de 8 savants[1].
Préparation et financement de l'expédition
Charcot rencontre moins de difficultés à effectuer les préparatifs de sa seconde expédition en Antarctique. Il se lance dans cette nouvelle aventure en bénéficiant du patronage de trois institutions :
Le gouvernement français dote l'expédition d'une importante subvention.
Demande de financement faite par le Dr Charcot pour une nouvelle mission en Antarctique, 10 février 1907. Archives nationales de France.
Charcot embarque trois traîneaux à moteur du constructeur De Dion Bouton[2] dans son navire[3].
Le budget global de l'opération se monte à 750 000 francs-or.
Déroulement de l'expédition
L'expédition explore d'abord la mer de Bellingshausen et la mer d'Amundsen, et découvre la Terre Loubet et l'île Charcot. L'hivernage 1909 se fait dans une grotte au sud-est de l'île Petermann, dans un endroit appelé Port de la Circoncision, parce que l'équipage y avait abordé le 1er janvier 1909 (fête de la circoncision de Jésus dans le calendrier liturgique catholique).
Début janvier 1909, le navire heurte une roche à fleur d'eau (64° 45′ S, 63° 30′ O) et endommage sa quille. Après près plus de 24h d'efforts, le navire est libéré[4].
↑Voir sa biographie par R. Ph. Dollfus, parue dans le Bulletin de la Société des Sciences naturelles et physiques du Maroc, Tome 40, 4e trimestre 1960.
↑Il est le fils de Henri Liouville (1838-1887), avocat, et de Marie Durvis (1854-1936), demi-sœur de Jean-Baptiste Charcot, par leur mère, Augustine-Victoire Laurent.
↑Un chauffeur est chargé de l'alimentation des bouilleurs, les chaudières des machines à vapeur.