Au début des années 1970, Los Angeles avait une scène glam rock très importante, et beaucoup croient que cette scène aura un rôle important dans celle du punk californien dans les années 1970. Au milieu de la décennie, les précurseurs du punk rock californien arrivent avec notamment The Runaways[1]. C'est aussi l'une des causes pour laquelle le « punk » était non-commercial comparé au « punk californien » qui lui était plus commercial ; il y a aussi une différence de rythme[réf. nécessaire].
Vers 1978 et 1979, dans le sud de la Californie, émergent des groupes que l'on peut classer comme punk hardcore, tels que Black Flag, Circle Jerks ou Middle Class. Les groupes de hardcore et leur fans sont généralement plus jeunes que les groupes punks de Californie, venant principalement de la banlieue de Los Angeles, des comtés de Orange et de San Diego, ce qui déclenche une « guerre » entre punks d'Hollywood et punks dits punk hardcore, les « surfpunk » et les « beach punk ». La scène d'Hollywood reprochant au punk hardcore et à sa scène sa violence et sa mauvaise image.
1980–1986
En 1981, le punk hardcore prend largement le dessus sur la scène d'Hollywood, aussi bien au nord qu'au sud de la Californie, Black Flag est considéré à l'époque comme le groupe ultime hardcore[3]. D'autres groupes tels que Bad Religion, Circle Jerks, The Adolescents, ou TSOL dans le sud de la Californie ou encore Dead Kennedys et Crucifix provenant de la baie de San Francisco étaient les autres groupes actifs de l'époque. Bien que le hardcore dominait, le punk se diversifie avec le surf rock, le pop punk avec Descendents et The Vandals ou encore du punk rock mélangeant le rockabilly comme Social Distortion. Le heavy metal influence aussi énormément le punk californien avec notamment des groupes comme Black Flag, Suicidal Tendencies ou TSOL faisant facilement le pas entre heavy metal et punk rock. La scène hardcore, particulièrement celle de Los Angeles, gagne une mauvaise réputation à cause de la violence de certains gangs de punk formé dans le sud de la Californie, et de l'apparition de skinhead sur la scène nord-californienne. Au début des années 1980, les concerts de punk étaient la scène d'affrontement entre fans et policiers surtout à Los Angeles et San Francisco. À une époque, le groupe Black Flag était sous haute surveillance car ils étaient suspectés de couvrir des échanges de drogue.
En 1989, Social Distortion signe un contrat chez une grande maison de disques, Epic Records, le premier groupe punk à accéder à une telle distinction depuis longtemps. Green Day entre ensuite chez Reprise Records en 1994, avec leur troisième album Dookie qui est un succès commercial, juste après celui de l'album Smash de The Offspring, qui sont eux chez un label indépendant. Blink-182 gagne une certaine notoriété sur San Diego avec un pop punk acidulé et accèdent au succès en 1999 avec leur album Enema of the State[4].