UK 82 (également connu sous les noms de UK Hardcore, seconde vague punk[8], real punk[9], ou no future punk[10]) adopte la musique punk existante et y ajoute les batteries et les sons de guitare saturée de Motörhead[11]. Le terme de UK 82 s'inspire du titre homonyme de la chanson du groupe The Exploited[12]. Les paroles de groupes UK 82 sont plus sombres et plus violentes que celles des premiers groupes punk. Ils explorent leur intérêt pour l'holocauste nucléaire, et autres thèmes apocalyptiques, partiellement à cause des tensions militaires qui régnaient en ce temps durant la Guerre froide. D'autres thèmes comme le chômage et les lois du gouvernement britannique conservateur sont également explorés. Les paroles dénoncent fréquemment la leader du Parti conservateur Margaret Thatcher[13], de la même manière que le faisaient les groupes de punk hardcore pour Ronald Reagan.
Les trois groupes UK82 les plus importants, selon Ian Glasper, sont The Exploited, Discharge[14] et Charged GBH[15]. The Exploited créent la polémique de par leurs paroles agressives et leurs concerts, et sont considérés par Glasper comme « punks cartoonesques[16]. » Glasper explique que « pour beaucoup, The Exploited étaient le groupe de la seconde vague punk par excellence[16]. »
D-beat
Le D-beat (aussi connu sous le terme discore[17] ou käng (boot) punk, en Suède[18]) se développe pendant les années 1980 lorsque des groupes tentent d'imiter d'autres groupes comme Discharge, pour qui le genre est nommé[19]. L'un de ces premiers groupes à faire de la sorte est The Varukers[17]. Le contenu vocal du D-beat sont des slogans hurlés. Le style se différencie de ses prédécesseurs de par son contenu lyrique minimal et sa proximité avec le heavy metal. Il est proche du crust punk, qui est une variation plus heavy et plus complexe[18]. Les groupes de D-beat sont habituellement anti-militaristes et prônent l'anarchie. Le style se popularise plus particulièrement en Suède, et se développe dans le pays grâce à des groupes comme Anti Cimex[20] et Mob 47[21].
↑O'Hara, Craig, 1970- (trad. de l'anglais), La philosophie du punk : bien plus que du bruit : histoire d'une révolte culturelle, Saint-Mury-Monteymond, Rytrut, , 224 p. (ISBN2-9520083-0-2 et 9782952008303, OCLC417955069, lire en ligne)
↑(en) Matt Diehl, The Young Crazed Peeling, My So-Called Punk: Green Day, Fall Out Boy, The Distillers, Bad Religion---How Neo-Punk Stage-Dived Into the Mainstream, New York : Macmillan, 2007, (ISBN0-312-33781-7), (ISBN978-0-312-33781-0), p. 107.
↑ a et b(en) Glasper 2004, p. 65. The Varukers were the original Discore band, the first and best of the hardcore punk acts to take the simple, yet devastatingly effective formula laid down by Discharge and play it as fast, hard, heavy as they could.
↑(en) Glasper 2004, p. 175. I just wanna be remembered for coming up with that f-ckin' D-beat in the first place! And inspiring all those f-ckin' great Discore bands around the world! - Terry « Tez » Roberts.
(en) Ian Glasper, Burning Britain : The History of UK Punk 1980-1984, Cherry Red Books, , 399 p. (ISBN1-901447-24-3)
(en) Ian Glasper, The Day the Country Died : A History of Anarcho Punk 1980 to 1984, Cherry Red Books, , 471 p. (ISBN1-901447-70-7)
(en) Peter Jandreus, The Encyclopedia of Swedish Punk 1977-1987, Stockholm, Premium Publishing, .
Ian Glasper (trad. de l'anglais), Burning Britain : seconde vague punk britannique, Saint-Mury-Monteymond (Isère), Rytrut, , 741 p. (ISBN978-2-9546441-1-0)