Le , la municipalité de la paroisse de Saint-Édouard changea son statut pour celui de municipalité[1].
C’est en 1817 que Languedoc a acquis ces 12 000 acres de terre dans le canton de Sherrington. À compter du 21 juin 1823, il les détient officiellement en franc-alleu noble. Sitôt sa qualité de seigneur confirmée, Languedoc s’emploie avec succès à mettre de l’ordre dans l’administration de Saint-Georges : confection d’un terrier, qui dénombre 239 censitaires, construction du manoir seigneurial à Saint-Édouard, achat d’un moulin à scier sur la rive ouest de la rivière de la Tortue où il fait également construire un moulin à farine, maintien des taux des cens et rentes qui prévalaient avant 1823 mais ajout d’un prix de vente variant entre 10s et 20s l’arpent, incitation à régler les arrérages de rentes.
En 1830, Languedoc renoue avec la politique. Élu sans opposition avec Robert Hoyle* député de L’Acadie, il intervient assez peu dans les débats pourtant cruciaux, ne serait-ce qu’en raison de la fameuse question des subsides. Souvent absent pour cause de maladie, il est tout de même à la chambre d’Assemblée lorsque sont présentes les Quatre-vingt-douze Résolutions auxquelles d’ailleurs il s’oppose [V. Elzéar Bédard]. Candidat aux élections de l’automne de 1834, il est défait par, entre autres, Cyrille-Hector-Octave Côté, partisan de Louis-Joseph Papineau*.
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises
Notes et références
↑Institut de la statistique du Québec, « Modifications aux municipalités », Modifications aux municipalités du Québec, , p. 3 (ISSN1715-6408, lire en ligne)