La municipalité de Napierville tient son nom d'un militaire anglais né en 1758 : Napier Christie Burton (1758-1835). Ce dernier avait hérité de seigneuries dans le haut Richelieu à la mort de son père, Gabriel Christie, en 1799[5]. Napier Christie épousa Mary Emma Burton à Londres en 1784. À la suite de cette union, il prendra le nom de Napier Christie Burton. En 1800-1801, Napier Christie Burton s'occupe lui-même de sa seigneurie. Cependant, au cours de l'année 1801, il doit retourner en Angleterre à la suite du décès de son épouse. Avant son départ, il nomme Samuel Potts comme agent temporaire. Il remplacera en 1815 Samuel Potts par un notaire de Laprairie, Edme Henry. Ce Monsieur Henry décide, toujours en 1815, de créer trois villages seigneuriaux soit: Napierville, Christieville (aujourd'hui Iberville) et Henryville. En 1822, Edme Henry fait don d'un terrain à Napierville pour la construction d'une église catholique. La paroisse de Saint-Cyprien prend forme le .
Lors de la rébellion des Patriotes, Napierville fut le campement de 3 000 patriotes. La ville fut également, durant quelques jours, la capitale de facto de la République du Bas-Canada, à la suite de la déclaration d'indépendance du Bas-Canada.
En , une assemblée des Patriotes du comté de L'Acadie a lieu à Napierville. Ils adoptèrent 19 résolutions demandant des réformes dans l'administration gouvernementale. Une semaine plus tard, toujours à Napierville, se tient une assemblée des Loyaux ou Loyalistes. Ces derniers sont des volontaires, prêts à prendre les armes contre les Patriotes. En février de l'année suivante, les autorités gouvernementales envoient 300 hommes à Napierville pour empêcher la tenue d'assemblées patriotiques.
Les Patriotes ne cessent de s'organiser et de recruter de nouveaux membres. Le , le chef du mouvement patriote, le docteur Robert Nelson, arrive à Napierville. Cette même journée, il procède à la proclamation de l'établissement provisoire de la république du Bas-Canada[6].
La municipalité de village de Napierville est érigée le 1er janvier 1873 par détachement de la municipalité de paroisse de Saint-Cyprien-de-Napierville[1]. Le , Napierville changea son statut de municipalité de village pour celui de municipalité[7].
Héraldique
Esse quam videri
L'écu de Neuville se blasonne ainsi :
D'azur, à trois gerbes de blé à neuf épis, d'or; au chef d'argent à trois étoiles de même[8].
Mario Dufour David Dumont Daniel Dumontier Micheline Patenaude Fortin Ghislain Perreault Marthe Tardif
(Entre parenthèses) Proportion des voix. (a) Élu sans opposition. * Élu au début du terme mais ayant quitté avant la fin du terme. ** Non élu au début du terme mais en cours de terme.
Société
Cette municipalité est connue en Amérique du Nord grâce à sa piste de course «Les Drags de Napierville», ou dragway de Napierville. Des compétitions de la NHRA y sont organisées.
Université de Napierville
Des humoristes ont créé en 2001 le site internet d'une « Université de Napierville » fictive[11], qui héberge deux sites consacrés à la musique traditionnelle québécoise et à Robert Desnos[12].
Notes et références
Signes conventionnels : - Néant ou non significatif . Non disponible ...N'ayant pas lieu de figurer. x Confidentiel Note : Les totaux peuvent être légèrement différents des sommes des composantes en raison des arrondissements.
↑ abcd et eMAMH, « Napierville », Répertoire des municipalités, Gouvernement du Québec, no 68030, (lire en ligne, consulté le ).
↑MAMH, 680 - MRC des Jardins-de-Napierville, Québec, Gouvernement du Québec, (lire en ligne), carte.
↑CTQ, Commission de toponymie du Québec, « Seigneurie de Léry », Banque de noms de lieux du Québec, Gouvernement du Québec, no 119029, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Léry (seigneurie) », Mémoire du Québec, (lire en ligne, consulté le ).
↑Lionel Fortin, Livre du 175e anniversaire de Napierville et St-Cyprien, (lire en ligne)
↑Pierre-François Ricard, Modifications aux municipalités du Québec: Avril 2009, Gouvernement du Québec, Institut de la statistique du Québec, , 3 p. (ISSN1715-6408, lire en ligne)
↑« Armoiries », sur Municipalité du village de Napierville (consulté le )
↑L'université de Napierville a hébergé jusqu'en mai 2011 un site consacré à la chanson française Du temps des cerises aux feuilles mortes, qui a depuis un DNS propre.