La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.
Géographie physique
Géologie
Daniel Œhlert indique pour la description de la géologie sur Saint-Ouën-des-Vallons au début du XXe siècle: Schistes précambriens coupés près de la Roche-Pichemer par de nombreux filons de diabase et bordés au Nord par un massif de granulite (Le Clos, la Lande-Royale).
Territoire
Il s'agit d'un territoire qui s'incline des bois qui couvrent le canton Nord (122 m.) vers le Sus, où la rivière des Deux-Évailles coule à 500 m. du bourg, pauvre, petit, situé dans un bas écrit Pierre-François Davelu (104 m.). Une voie romaine de Jublains à Montsûrs traversait le territoire du Nord au Sud. Un paroissien, Guillaume de Boissel, est accusé d'avoir labouré un chemin public, 1247. On mentionne : le Chemin Chaussé, qui passe à la Fleurière ; le chemin d'Ernée au Mans et celui de Montgeroul à Evron, qui se confondent peut-être et passent au bourg, XVe siècle.
La superficie, cadastrée en 1830 par M. Declaye, est 738 hect. Miroménil indique en 1696 que Les deux tiers sont en terre à seigle, orge et avoine, un tiers en bois de haute futaie, taillis et landes, ; 3 métairies, 31 bordages.
François-Augustin Gérault signale dans le champ de la Coutardière, dépendant de la métairie des Rochers, sur le bord du chemin du Mans, l'existence des ruines d'un édifice construit en petit appareil, près desquelles on a trouvé des briques, des fragments de vases en terre rouge, des verroteries, le tout déposé au château de la Roche-Pichemer au début du XXe siècle.
Peu de localités possèdent des noms anciens : Monceaux (mixte avec Montourtier), Montflours (mixte avec La Bazouge-des-Alleux), le Breil, la Roche-Pichemer, les Bondis.
Féodalité
Les paroissiens prennent un congé des Anglais le .
Une foire était organisée à la Saint-Barthélemy (le ), dont le seigneur de la Chapelle-Rainsouin avait la prévôté, 1451. La veille de la fête, le seigneur de la Roche-Pichemer baillait ses mesures à vin aux officiers du seigneur de la Chapelle, qui les passaient aux officiers de Montsûrs et ceux-ci aux taverniers. Les profits se partageaient. D'après la tradition, cette foire, devenue dans la suite un simple marché aux oies, aurait donné son surnom à la paroisse. Elle est supprimée depuis longtemps.
Le fief de Saint-Ouain-des-Oyes possédé de temps immémorial par les seigneurs de la Roche-Pichemer, relevait de la Chapelle-Rainsouin, mais devait être mentionné distinctement dans l'aveu, comme estant tenu du corps de la chastellenie de la Chapelle (1614).
En 2021, la commune comptait 198 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2005, 2010, 2015, etc. pour Saint-Ouën-des-Vallons[8]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Admis à l'Ecole centrale des arts et manufactures en 1893 ; sous-lieutenant de réserve au 10ème régiment d'artillerie le 1er septembre 1896 ; lieutenant de réserve le 25 mars 1908 ; mobilisé en 1914 au 44e d'artillerie ; capitaine de territoriale le 26 décembre 1918 ; démobilisé le 20 janvier 1919.