Dans le quart sud-est du département de la Dordogne, en Périgord noir, la commune déléguée de Saint-Cirq s'étend sur 5,96 km2. Représentant la partie ouest de la commune nouvelle des Eyzies, elle est située en rive droite de la Vézère qui la borde au sud-est sur deux kilomètres.
L'altitude minimale, 54 mètres, se trouve à l'extrême sud, là où la Vézère quitte la commune et sert de limite entre celles du Bugue et de Campagne. L'altitude maximale avec 215 ou 216 mètres[Note 1] est localisée au nord-ouest, près du lieu-dit Maisonneuve. Sur le plan géologique, le sol se compose principalement de calcaires du Crétacé, avec des sables, argiles et graviers éocènes au nord et au nord-ouest du territoire, ainsi que des alluvionsholocènes recouvrant la vallée de la Vézère[1].
À l'écart des routes principales, le petit bourg de Saint-Cirq est plaqué au creux d’une grande falaise que frangent les chênes verts et les genévriers. Il se situe, en distances orthodromiques, trois kilomètres et demi à l'est-nord-est du Bugue et autant à l'ouest-sud-ouest des Eyzies-de-Tayac.
Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2000 pour la Vézère — qui borde la commune du sud-est au sud-ouest — à Saint-Cirq, impactant ses rives jusqu'à une largeur pouvant atteindre 550 mètres au sud du bourg[2],[3].
La première mention écrite connue du lieu figure dans un pouillé au XIIIe siècle sous la forme latine Sanctus Ciricus[5],[6].
Le nom de la commune provient de saint Cyr, honoré dans l'église paroissiale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte[7], dont les formes occitanes du nom, à partir de Cyricus, sont notamment Circ et Cirgue.
En occitan, la commune porte le nom de Sent Circ[8].
Histoire
La falaise dominant le village abrite une grotte préhistorique la « grotte du Sorcier » (ou grotte de Saint-Cirq) qui offre quelques dizaines de gravures datées de 13 000 ans av. J.-C., dont un très beau cheval pommelé et une exceptionnelle représentation masculine.
La falaise dominant le village abrite plusieurs abris troglodytiques et une maison forte, qui domine et surveille la vallée de la Vézère depuis le XIVe siècle.
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2011, onze conseillers municipaux ont été élus en 2014[11],[12]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle des Eyzies, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020.
Les habitants de Saint-Cirq se nomment les Saint-Cirquois[17].
En 2018, dernière année en tant que commune indépendante, Saint-Cirq comptait 124 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012, 2017 pour Saint-Cirq[18]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Au , la commune déléguée de Saint-Cirq compte 133 habitants[19].
En 2018, il n'y a plus d'école à Saint-Cirq. Les élèves se rendent au Bugue ou aux Eyzies.
Économie
Les données économiques de Saint-Cirq sont incluses dans celles de la commune nouvelle des Eyzies.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Grotte préhistorique du Sorcier, ou grotte de Saint-Cirq : la grotte, classée au titre des monuments historiques en 1958, recèle des gravures préhistoriques datant du Magdalénien et notamment le célèbre sorcier, figure humaine exceptionnelle[21]. Elle est ouverte au public d'avril à mi-novembre[22].
Pour la protection du Faucon pèlerin, une ZNIEFF de type I est incluse dans cette ZNIEFF de type II : le coteau de Saint-Cirq, du Bugue et des Eyzies, le long de la Vézère en amont du lieu-dit la Combe, le long du ruisseau de l'Auzelou qui sépare Les Eyzies de Saint-Cirq, ainsi qu'au nord et à l'ouest de la Font de l'Auzelou[29],[30].
Dans des zones situées autour de ce site classé, et concernant 31 communes, le site de la vallée de la Vézère est inscrit depuis 2016[36]. Il occupe la presque totalité du reste du territoire de Saint-Cirq, dont seuls une quarantaine d'hectares au nord-ouest sont exclus[37],[38].
Personnalités liées à la commune
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↑Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN978-2-9501476-1-5), p. 19.
↑Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, (ISBN2-86577-215-2), p. 310-311.
↑ ab et cAbbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p. 101.
↑Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie, Emmanuel du Chazaud, préface d'André Chastel, Le Périgord des chartreuses, Pilote 24 édition, Périgueux, mai 2000, (ISBN2-912347-11-4), p. 262
↑Carte de la ZNIEFF 720020011, INPN, consulté le 30 novembre 2018. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à gauche sur le globe terrestre bleu, descendre la valeur de la couche « Métropole : ZNIEFF1 » à 0 et augmenter l'opacité de la couche « Cartes IGN » à 1.
↑Carte de la ZNIEFF 720008208, INPN, consulté le 30 novembre 2018. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à gauche sur le globe terrestre bleu, descendre la valeur de la couche « Métropole : ZNIEFF1 » à 0 et augmenter l'opacité de la couche « Cartes IGN » à 1.
↑Carte de localisation de la Vézère, DREAL Aquitaine, consulté le 16 novembre 2018. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, dans la « Légende » (en bas à gauche), ouvrir la couche « Référentiels » et barrer la couche « Photographie IGN ».
↑Carte de localisation du site inscrit de la vallée de la Vézère, DREAL Aquitaine, consulté le 30 novembre 2018. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, dans la « Légende » (en bas à gauche), ouvrir la couche « Référentiels » et barrer la couche « Photographie IGN ».