Rots fut le théâtre de la découverte la plus ancienne de trace de civilisation dans le Calvados[6]. Une nécropole du Néolithique ancien constituée de longs monuments funéraires datant de Des outils néolithiques prouvent l'installation durable d'une communauté humaine.
Une petite agglomération gallo-romaine, dites de bord de voie, y a été repérée[7].
La commune fut âprement disputée lors des combats de la bataille de Normandie, où 122 grenadiers allemands y laissèrent la vie. Les commandos britanniques du 46th Royal Marine battirent les SS de la 1re Compagnie du Régiment 26 de la Hitlerjugend. Les chars du Fort Garry Horse combattirent les Panther dans les rues anciennes du village. Rots fut finalement libérée le .
En 2021, la commune comptait 1 410 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2006, 2011, 2016, etc. pour Rots (commune déléguée)[10]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de Rots du XIXe siècle.
Manoir de la Cour Saint-Ouen[Note 3], près de l'église. Partie de la fin du XIIIe ou début du XVe siècle d'une ancienne maison forte, souvent qualifiée à tort de prieuré, dépendante de l'abbaye de Saint-Ouen élevée avant 1339 et remaniée à la Renaissance. « Un manoir assis près du moutier avec ses dépendances » serait même cité dès 1291[14],[15].
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Il est désigné ainsi dans un terrier du XVIe siècle[14].
↑Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes et Bénédicte Guillot (avec la collaboration de Gaël Léon), ArchéoCotentin : Les origines antiques et médiévales du Cotentin à 1500, t. 2, Bayeux, Éditions OREP, , 127 p. (ISBN978-2-8151-0790-7), « S'approprier la presqu'île : encadrement, contrôle territorial et développement des lieux de pouvoir », p. 30.
↑ a et bCharles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN2-86535-070-3, OCLC1078727877), p. 992 (cf. Rots).
↑Frédéric Alix, Fief et manoir Saint-Ouen, Flers-de-l'Orne, 1913.