Après son école primaire à Mézières et environs, il suit son école secondaire à Moudon. Il obtient en 1991 une maturité de type latin-grec-mathématiques. De 1991 à 1996, il étudie les sciences politiques et l'économie politique à l'Université de Berne, puis de 1993 à 1994, deux semestres Erasmus à l'Université de Bologne en Italie. En 1994, il devient aide-assistant du professeur Neusser, chaire d'économétrie à Berne[5].
En 1999, il intègre le bureau de conseil politique Approche économique et politique[5].
Roger Nordmann est marié depuis 2003 et père de deux enfants, nés en 2004 et 2005[5]. Son épouse, Florence Germond, est conseillère municipale de la ville de Lausanne, chargée des finances, depuis 2011[6],[7],[8].
En 1995, il est secrétaire du groupe parlementaire fédéral inter-partis Dialog. De 1995 à 1998, il est le collaborateur personnel du conseiller d'État Jean Jacques Schwaab, chef du département vaudois de l'instruction publique[5].
Il est membre du comité de l'association économique Swisscleantech et président du comité directeur de l'association des professionnels de l'énergie solaire Swissolar[9].
Profil politique
Il incarne l'aile europhile de son parti et a une réputation de stratège[15].
En 2006, il milite pour une loi instaurant le congé paternité de 3 à 5 semaines[16]. En 2013, il propose d’augmenter l’impôt fédéral sur les bénéfices des entreprises de 8,5 à 16 %[17].
En septembre 2021, soutenu par 28 autres élus allant des Verts à l'UDC, il demande par voie de motion au Parlement une interdiction des cryptomonnaies[18],[19],[20],[21].
Ouvrages
Roger Nordmann (préf. Bertrand Piccard), Libérer la Suisse des énergies fossiles : Des projets concrets pour l'habitat, les transports et l'électricité, Lausanne, Éditions Favre, , 192 p. (ISBN978-2-8289-1188-1).
Roger Nordmann, Le plan solaire et climat : comment passer de 2 à 20 GW photovoltaïque pour remplacer le nucléaire, électrifier la mobilité et assainir les bâtiments, Lausanne, Éditions Favre, , 168 p. (ISBN978-2-8289-1780-7).
↑Philippe Boeglin, « Commission d’enquête sur Credit Suisse: la sénatrice centriste Isabelle Chassot s’empare de la présidence », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑Sébastien Ruche, « Roger Nordmann, la scène crypto et la réglementation », Le Temps, , p. 11 (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑Anouch Seydtaghia, « Empêcher les hackers d’accéder aux cryptomonnaies, une ambition suisse? », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑David Haeberli, « Sortir de la crise énergétique : le mode d’emploi de Roger Nordmann », Le Temps, , p. 5 (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )