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	Ada Marra
	; Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseillère nationale
	3 décembre 2007 – 3 décembre 2023
Législature	48e à 51e
Groupe politique	socialiste (S)
Commission	CIP (2007-11 et 2019-); CER (2011-2019); CdG (2015-19)
Prédécesseur	Géraldine Savary
Vice-présidente du Parti socialiste suisse
	2 décembre 2018 – 5 février 2022
Président	Christian Levrat; Mattea Meyer et ; Cédric Wermuth
Prédécesseur	Géraldine Savary
Successeur	Élisabeth Baume-Schneider
Députée au Grand Conseil du canton de Vaud
	décembre 2004 – décembre 2007
Législature	2002-2007
Biographie
Nom de naissance	Addolorata Marra
Date de naissance	10 mars 1973 (51 ans)
Lieu de naissance	Lausanne
Nationalité	suisse et italienne
Parti politique	Parti socialiste
Diplômée de	Université de Lausanne
Religion	Catholique romaine
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Ada Marra, de son vrai prénom Addolorata, née le 10 mars 1973 à Lausanne (originaire de Paudex, double nationale italo-suisse), est une personnalité politique suisse, membre du parti socialiste. Elle est députée du canton de Vaud au Conseil national de 2007 à 2023.

Biographie

Ada Marra naît à Lausanne le 10 mars 1973^[2], de parents italiens originaires des Pouilles ayant immigré en Suisse dans les années 1960^[3].

Elle grandit à Paudex et suit sa scolarité à Lausanne, puis étudie à l'Université de Lausanne où elle obtient une licence en sciences politiques en 1996. La même année, elle obtient la naturalisation suisse, tout en conservant la nationalité italienne de ses parents^[4].

Elle est la sœur jumelle du producteur et animateur de télévision Luigi Marra^[5]^,^[6]. Elle a aussi un frère aîné, prénommé Venanzio^[5], et une sœur^[7].

Elle apprend en 2007 qu'elle est atteinte de sclérose en plaques^[5].

Parcours politique

Elle entre au Parti socialiste suisse en 1997. Elle en est la secrétaire générale pour le canton de Vaud pendant sept ans^[8].

En décembre 2004, elle est élue députée au Grand Conseil du canton de Vaud. Trois ans plus tard, en décembre 2007, elle est élue conseillère nationale pour le canton de Vaud. Elle est membre de la Commission des institutions politiques (CIP) jusqu'à fin 2011 puis à nouveau à partir de fin 2019, de la Commission de l'économie et des redevances (CER) de fin 2011 à fin 2019 et de la Commission de gestion (CdG) de fin 2015 à fin 2019^[2].

En 2008, elle dépose une initiative parlementaire sur la question de la naturalisation facilitée des étrangers de la 3^e génération, qui est à l’origine de l’adoption par l’Assemblée fédérale en 2016 d’un arrêté modifiant la Constitution et soumis au vote le 12 février 2017. Dix-neuf cantons et plus de 60 % du peuple l'approuvent. La presse estime qu'Ada Marra, principale artisane de la naturalisation facilitée, a arraché une victoire « sans précédent », battant l'UDC sur l'identité nationale son « terrain de prédilection »^[9].

Le 2 décembre 2018, elle est élue à la vice-présidence du Parti socialiste suisse. Seule candidate, elle y succède à Géraldine Savary^[10].

Le 27 avril 2019, elle est choisie par la section vaudoise du Parti socialiste comme candidate au Conseil des États face à Roger Nordmann pour succéder à Géraldine Savary^[11]. Présente au 2^e tour du 10 novembre 2019, elle échoue cependant à conserver le siège du Parti socialiste, se faisant largement distancer par le PLR Olivier Français et par la Verte Adèle Thorens Goumaz^[12]. Avec la non-élection d'Ada Marra aux Conseil des États en 2019, le Parti socialiste vaudois perd le siège qu'il détenait au Conseil des États depuis 20 ans^[13].

Le 4 mars 2020, lors des débats à la Chambre basse du Parlement sur la motion intitulée « Pour un accompagnement concret contre les menaces et les injures violentes », qu'elle avait déposée en 2019, elle lit un « tout petit florilège » des insultes qu'elle a reçues en raison de son action politique^[14]^,^[15].

En novembre 2021, elle annonce sur Twitter qu'elle quitte son poste de vice-présidente du Parti socialiste suisse pour février 2022. Elle y avait été réélue l'année précédente pour un second mandat^[16].

Le 12 décembre 2022, elle annonce qu'elle ne se représentera pas pour un nouveau mandat lors des élections fédérales de 2023^[17].

Vie associative

Ada Marra est engagée dans plusieurs associations caritatives en lien avec la lutte contre la précarité.

Elle a été notamment membre du présidium de Caritas Suisse, proche de l'Église catholique romaine^[18]. Elle préside la Fondation Mère Sofia (à l'origine liée à l'Église orthodoxe serbe, mais qui n'a plus d'apparentement religieux) depuis le 1^er juin 2011^[19]. La fondation gère la soupe populaire de Lausanne et la structure d'accueil Le Répit pour les personnes sans domicile fixe^[20].

Elle préside également la Fédération romande Lire et écrire de 2010 à 2016^[7].

Distinction

Elle reçoit le Champignac d'or 2010 pour, entre autres, la phrase^[21] : « Je n’ai jamais été partisane de la fessée ou du martinet comme principe pédagogique. Cela doit rester un choix de ces femmes ».

Publications

Ada Marra (ill. Denis Kormann), Tu parles bien français pour une italienne, Genève, Georg, 2018 (ISBN 978-2-82-571069-2)

Notes et références

↑ Pierre Pistoletti, « «Comment peut-on être chrétiens de droite?» s'interroge Ada Marra », Portail catholique suisse,‎ 22 mai 2014 (lire en ligne, consulté le 1^er septembre 2014).
↑ ^{a et b} « Biographie de Ada Marra », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
↑ Christiane Imsand, « «Je serai toujours la fille de migrants» : Ada Marra, la socialiste vaudoise qui a relancé le débat sur la naturalisation facilitée des étrangers », Le Courrier,‎ 3 janvier 2017, p. 6 (lire en ligne).
↑ Michel Guillaume, « L’UDC attaque la double nationalité », L'Hebdo,‎ 3 septembre 2015 (lire en ligne).
↑ ^{a b et c} « Luigi et Ada Marra, le bonheur d’être jumeaux », Le Temps,‎ 13 août 2010 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 6 février 2021)
↑ « Ada et Luigi Marra, à la place des autres », Le Temps,‎ 10 juillet 2019 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 6 février 2021)
↑ ^{a et b} Robert Habel, « Ada Marra : Les livres, c'est l'école de la liberté », Le Journal de l'immobilier,‎ 26 janvier 2022, p. 26 (lire en ligne)
↑ Mélanie Croubalian, « Ada Marra, l'Italienne suisse » [audio], Entre nous soit dit, sur rts.ch, 24 mars 2014 (consulté le 1^er septembre 2014).
↑ « L’UDC giflée sur le terrain de l’identité nationale », Le Temps,‎ 13 février 2017 (lire en ligne, consulté le 15 février 2017)
↑ « Ada Marra succède à Géraldine Savary à la vice-présidence du Parti socialiste », sur rts.ch, 2 décembre 2018 (consulté le 21 novembre 2021)
↑ Forum, « Le PS vaudois choisit Ada Marra pour l'élection au Conseil des États », sur rts.ch, 28 avril 2019 (consulté le 23 juillet 2019).
↑ « Tous les élus au Parlement canton VD - www.ch.ch », sur www.ch.ch (consulté le 10 novembre 2019)
↑ « Olivier Français et Adèle Thorens élus à Berne, Ada Marra reste sur le carreau », sur rts.ch, 10 novembre 2019 (consulté le 10 novembre 2019)
↑ « Bulletin officiel », sur www.parlament.ch (consulté le 6 février 2021)
↑ « «Face à la haine, la réponse doit être collective» », Le Matin,‎ 5 mars 2020 (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le 6 février 2021)
↑ « Ada Marra quitte la vice-présidence du PS », Le Nouvelliste,‎ 13 novembre 2021 (lire en ligne)
↑ « La socialiste Ada Marra annonce qu'elle mettra fin à sa carrière sous la Coupole en 2023 », sur rts.ch, 12 décembre 2022 (consulté le 12 décembre 2022)
↑ « Caritas Suisse : Présidium », sur caritas.ch (consulté le 1^er septembre 2014).
↑ « Nouvelle présidente pour la FMS « Fondation Mère Sofia » », sur meresofia.ch (consulté le 1^er septembre 2014).
↑ « Le Répit », sur Fondation Mère Sofia (consulté le 6 février 2021)
↑ « Lauréats du grand prix du maire de Champignac », sur distinction.ch (consulté le 1^er septembre 2014).

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[1] Pierre Pistoletti, « «Comment peut-on être chrétiens de droite?» s'interroge Ada Marra », Portail catholique suisse,‎ 22 mai 2014 (lire en ligne, consulté le 1^er septembre 2014).

[:2-2] {a et b} « Biographie de Ada Marra », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.

[Imsand2017-3] Christiane Imsand, « «Je serai toujours la fille de migrants» : Ada Marra, la socialiste vaudoise qui a relancé le débat sur la naturalisation facilitée des étrangers », Le Courrier,‎ 3 janvier 2017, p. 6 (lire en ligne).

[4] Michel Guillaume, « L’UDC attaque la double nationalité », L'Hebdo,‎ 3 septembre 2015 (lire en ligne).

[:0-5] {a b et c} « Luigi et Ada Marra, le bonheur d’être jumeaux », Le Temps,‎ 13 août 2010 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 6 février 2021)

[6] « Ada et Luigi Marra, à la place des autres », Le Temps,‎ 10 juillet 2019 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 6 février 2021)

[:1-7] {a et b} Robert Habel, « Ada Marra : Les livres, c'est l'école de la liberté », Le Journal de l'immobilier,‎ 26 janvier 2022, p. 26 (lire en ligne)

[RTS_ensd-8] Mélanie Croubalian, « Ada Marra, l'Italienne suisse » [audio], Entre nous soit dit, sur rts.ch, 24 mars 2014 (consulté le 1^er septembre 2014).

[9] « L’UDC giflée sur le terrain de l’identité nationale », Le Temps,‎ 13 février 2017 (lire en ligne, consulté le 15 février 2017)

[10] « Ada Marra succède à Géraldine Savary à la vice-présidence du Parti socialiste », sur rts.ch, 2 décembre 2018 (consulté le 21 novembre 2021)

[11] Forum, « Le PS vaudois choisit Ada Marra pour l'élection au Conseil des États », sur rts.ch, 28 avril 2019 (consulté le 23 juillet 2019).

[12] « Tous les élus au Parlement canton VD - www.ch.ch », sur www.ch.ch (consulté le 10 novembre 2019)

[13] « Olivier Français et Adèle Thorens élus à Berne, Ada Marra reste sur le carreau », sur rts.ch, 10 novembre 2019 (consulté le 10 novembre 2019)

[14] « Bulletin officiel », sur www.parlament.ch (consulté le 6 février 2021)

[15] « «Face à la haine, la réponse doit être collective» », Le Matin,‎ 5 mars 2020 (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le 6 février 2021)

[16] « Ada Marra quitte la vice-présidence du PS », Le Nouvelliste,‎ 13 novembre 2021 (lire en ligne)

[17] « La socialiste Ada Marra annonce qu'elle mettra fin à sa carrière sous la Coupole en 2023 », sur rts.ch, 12 décembre 2022 (consulté le 12 décembre 2022)

[18] « Caritas Suisse : Présidium », sur caritas.ch (consulté le 1^er septembre 2014).

[19] « Nouvelle présidente pour la FMS « Fondation Mère Sofia » », sur meresofia.ch (consulté le 1^er septembre 2014).

[20] « Le Répit », sur Fondation Mère Sofia (consulté le 6 février 2021)

[21] « Lauréats du grand prix du maire de Champignac », sur distinction.ch (consulté le 1^er septembre 2014).

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