Elle est conseillère d'État du canton de Vaud de à , à la tête du département du territoire et de l'environnement puis de celui de la sécurité et de l'environnement, et députée du canton de Vaud au Conseil national depuis .
Biographie
Jacqueline Denise de Quattro naît le à Zurich[1]. Elle y suit ses premières années de scolarité, puis déménage en 1971 à Pully. Elle obtient sa maturité fédérale au gymnase de la Cité à Lausanne en 1979, puis une licence en droit à l'Université de Lausanne (UNIL) en 1983[2]. Elle est assistante au Centre du droit de l'entreprise de l'UNIL de 1986 à 1987[3].
Greffière au tribunal des mineurs, puis au Tribunal cantonal dès 1987, elle s'installe avec sa famille à La Tour-de-Peilz en 1992 lorsqu'elle devient juriste responsable de la bibliothèque du Tribunal fédéral. L'année suivante, elle est nommée greffière au Tribunal fédéral (1re et 2e Cour de droit public).
Elle passe son brevet d'avocat en 2000 et, la même année, fonde une étude d'avocats avec trois associés[2].
Elle est divorcée[7],[8] et mère de deux filles[9]. Elle est domiciliée à Clarens[10].
Parcours politique
En 2005, elle est choisie par le président du parti radical Fulvio Pelli pour reconstruire la stratégie du parti. Elle est élue en 2006 à la municipalité de La Tour-de-Peilz, où elle assume la direction du dicastère « Sécurité et culture »[2].
En 2007, elle est élue au Conseil d'État du canton de Vaud, où elle prend la tête du Département de la sécurité et de l'environnement le [11]. À la suite du remaniement décidé le , elle reprend le Département du territoire et de l'environnement le [12].
Le , elle se porte candidate à l'investiture de son parti pour succéder à Olivier Français au Conseil des États[14]. Le , les délégués de son parti lui préfèrent son concurrent Pascal Broulis par 213 voix contre 136[15].
↑Nicolas Dufour, « Jacqueline de Quattro demeure l'inconnuede l'équation du centre droit vaudois », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )