Isabelle Chappuis grandit à Morges et à Lausanne[1]. Elle étudie ensuite l'économie à l'Université de Saint-Gall. Après un passage dans la finance à Zurich, notamment chez Swiss Re[2], elle retourne dans le canton de Vaud. Elle travaille pour la HEC Lausanne, où elle s'occupe des diplômes EMBA puis du département de la formation continue[1]. Elle dirige également le Future Lab de la HEC, et est choisie à ce titre au Forum des 100 en 2020[3].
Ses thèmes de prédilection sont les évolutions dans le monde du travail et la formation[4].
Mariée, elle a trois enfants[5] et réside à Tolochenaz.
Parcours politique
Isabelle Chappuis siège pendant huit ans au conseil communal (législatif) de la commune de Tolochenaz. Elle ne représente pas lorsque son mari en est élu président[6].
C'est Marie-France Roth Pasquier qui la convainc de rejoindre le Centre en 2022[2]. Chappuis devient alors présidente du Centre Femmes Vaud, et rejoint le comité du Centre Femmes Suisse.
Candidate en 2023 (elle se fait dérober toutes ses affiches dans sa région pendant la campagne)[7], elle est élue conseillère nationale, alors qu'elle n'a selon la presse que « très peu d’expérience en politique »[2]. Elle siège au sein de la Commission de la politique de sécurité (CPS)[5].
Notes et références
↑ a et b« Qui suis-je? », sur Isabelle Chappuis (consulté le )
↑ ab et cSimone Honegger, « Isabelle Chappuis, une novice qui veut apprendre », 24 Heures, (lire en ligne)
↑Alain Jeannet, « Isabelle Chappuis, directrice du Futures Lab: «Le métier de comptable est à 67% robotisable» », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑Raphaël Jotterand, « Isabelle Chappuis, l’autre visage féminin du Centre vaudois », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑Raphaël Jotterand, « Après le vol de ses affiches, une candidate vaudoise au National fait le buzz grâce à l’intelligence artificielle », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )