Lié à une famille d'éditeurs proches des artistes (les éditions Pierre Trémois), Pierre-Yves Trémois est le fils de l'homme de lettres Eugène Florimond « Edge » Trémois[1] (1885-1963) et d'Yvonne Robiquet[2],[3].
Jean Rostand, Le Bestiaire d’amour, 1958 En marge de cette édition, Trémois réalisa 100 monotypes grand format (peintures à l’encre d’imprimerie, pressées dans les ateliers Lacourière-Frélaut).
1971 : Galerie des Peintres-Graveurs, Paris (gravures).
1972 : Galerie Maurice Garnier, Paris : « L’Or » (objets gravés dans l’or, peintures, dessins, monotypes). Galerie Synthèse, Anvers.
1973 : Galerie Maurice Garnier, Paris : « L’homme et le singe » (peintures)[9].
1975 : Galerie Vision Nouvelle, Paris : rétrospective de l’œuvre gravé. Galerie Maurice Garnier, Paris : « Le dessinateur » (aquarelles).
1976 : Douze expositions en France (dont château de Vascœuil) et en Belgique. Galerie Lochte, Hambourg.
1977 :
Exposition rétrospective, Musée postal de Paris. À cette occasion, un timbre Le Visage à l’aigle est émis par l’administration des Postes. Il obtient le Francobollo d’Oro (« Timbre d'Or ») de Turin[10] ;
Réalisation d’une sculpture monumentale en bronze, « Énergies » (8 m x 3 m), pour la station du RER Châtelet-les Halles ;
Galerie Attali, Paris (18 sculptures en bronze : « Le Bestiaire fabuleux »).
1978 : Galerie Isy Brachot, Bruxelles : « Les repues » (peintures, sculptures). Galerie des Arcades, Luxembourg.
1979 : Participation à une exposition itinérante de sculptures au Japon.
1980 : One man show à la FIAC, Paris : « Pour en finir avec le singe » (peintures).
1981 :
Exposition BP, Anvers (peintures, sculptures) ;
Réalisation de 2 timbres (Paris et France) ;
1982 : Rétrospective au musée Isetan à Tokyo, suivie d’une exposition itinérante dans les principaux musées du Japon.
1983 :
Création de dix bijoux-médailles pour la Monnaie de Paris ;
Pierre-Yves Trémois est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur en 1987 puis fait chevalier le [12]. Il est promu au grade d'officier dans l'ordre le au titre de « graveur, membre de l'Académie des beaux-arts »[12] puis fait officier de l'ordre[2].
Membre de l’Académie des beaux-arts (Institut de France)[13], 1978 Élu au fauteuil Paul Lemagny, dans la section de gravure; lors de sa réception, avec un discours d’Albert Decaris[14], il reçoit son épée, un sabre de samouraï avec une lame du XVe siècle ornée de deux plaques d’or sur lesquelles il a gravé ces mots : « La ligne est mon partage[15]. » Il est le doyen d'élection (à partir de 2012) et le doyen d'âge (à partir du ) de l'Académie.
Critique
« Refusant l'adhésion à un quelconque mouvement contemporain, ce peintre indépendant maintient avec autorité un style classique où il se distingue par un graphisme sobre, d'une grande pureté, et par une constante fidélité au sujet - projetant néanmoins ses figures humaines sur des formes protoplasmiques, il fait coexister ainsi plusieurs échelles de grandeur. »
« Attiré par le corps humain, les visages, le monde animal (singes, insectes, escargots et crapauds) et l'univers scientifique contemporain, Trémois propose, à partir de ces thèmes, des variations et des méditations sur les étreintes amoureuses, l'homme confronté avec son double intérieur : le singe, ou les relations retrouvées macrocosme-microcosme à l'ère d'Einstein, de Teilhard de Chardin et de Jacques Monod. »