Après des débuts prometteurs aux Girondins de Bordeaux, Bergerôo connaît un passage à vide avant de retrouver le premier plan au Lille OSC. Il connaît sa première sélection en équipe de France en mai 1980 face à l'URSS en match amical à Moscou (0-1). Par la suite, la carrière de Bergerôo pâtit du manque de résultats de son club, et il n'est pas sélectionné pour la Coupe du monde 1982 qui verra les Bleus échouer face à la RFA après une demi-finale de légende. À la faveur de son transfert à Toulouse, alors dans le haut du tableau, Bergerôo retrouve l'équipe nationale et participe (du banc, comme troisième gardien) aux grandes aventures de l'Euro 1984 (premier grand titre pour la France) et de la Coupe du monde 1986 (troisième). Il effectue encore deux saisons à Toulouse avant de prendre sa retraite de joueur en 1988.
Bergerôo enchaîne immédiatement sur une carrière d'entraîneur dans les structures fédérales. En 1992 il est nommé conseiller technique régional de la Ligue d'Aquitaine. Il entraîne les gardiens de l'équipe de France jusqu'à 1998 et la victoire historique en Coupe du monde. Il tente ensuite l'aventure en club et prend en main le Paris Saint-Germain en remplacement d'Artur Jorge lors de la saison 1998-1999 où il évite au club d'avoir à lutter pour le maintien. La saison suivante est positive avec une belle seconde place malgré une défaite en Coupe de la Ligue de football face au FC Gueugnon, équipe de D2. Pour la saison 2000-2001, le PSG veut tenter un gros coup en recrutant des jeunes talentueux tels que Nicolas Anelka, Stéphane Dalmat, Peter Luccin et Bernard Mendy. Le PSG est premier après 12 journées mais un lourd passage à vide (un seul point en sept matches) et une dégringolade à la dixième place ont raison de Bergerôo qui est limogé à la suite d'une défaite humiliante 5 buts à 1 face à Sedan. Bergerôo tente un nouvel essai deux saisons plus tard au Stade rennais mais essuie un nouvel échec, quittant le club après 10 journées alors qu'il est bon dernier avec une seule victoire.
Le , il est nommé sélectionneur de l'équipe de France féminine, en remplacement de Bruno Bini[2].
Le , il n'est plus sélectionneur de l'équipe de France féminine[3] il est remplacé par Olivier Echouafni après avoir atteint les quarts de finale à la Coupe du monde 2015 et aux Jeux olympiques en 2016.