La première du nom de la commune est dérivé du latin oratorium qui désigne un oratoire[2], expliquant le gentilé oratorien pour désigner les habitants d'Ouzouer[Note 1].
La seconde, qui permet la différenciation avec les 5 communes homonymes[Note 2], au premier rang desquelles Ouzouer-le-Doyen (également en Loir-et-Cher), fait référence au mot de l'ancien français « marchais », employé pour désigner une zone marécageuse[3].
Histoire
Ouzouer-le-Marché tiendrait son nom de Oratoire sur marais, d'où la dénomination des habitants. La localité se serait développée autour d'une demeure, à la limite des vallées de l'Aigre et des Mauves, sur une couche d'argile d'au moins 9 m. Les anciens habitants drainaient les terrains par un système de mares et de fossés (on dénombrait encore onze mares au XXe siècle).
Antiquité
Par la présence de nombreux silex taillés (dont il y a une petite collection à la mairie), on peut dire que la région a été très tôt peuplée. De la période du Néolithique, Ouzouer ne conserve plus aujourd'hui qu'un seul dolmen : la pierre « Daillot », près de Chandry.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[8],[Note 3].
En 2013, la commune comptait 1 989 habitants, en évolution de +10,5 % par rapport à 2008 (Loir-et-Cher : +1,74 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (26,3 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
48,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,6 %, 15 à 29 ans = 15,2 %, 30 à 44 ans = 22,7 %, 45 à 59 ans = 19,4 %, plus de 60 ans = 21,9 %) ;
51,9 % de femmes (0 à 14 ans = 20,2 %, 15 à 29 ans = 14,4 %, 30 à 44 ans = 19,1 %, 45 à 59 ans = 19,7 %, plus de 60 ans = 26,7 %).
Pyramide des âges à Ouzouer-le-Marché en 2007 en pourcentage[11]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,9
90 ans ou +
2,5
8,5
75 à 89 ans
10,9
12,5
60 à 74 ans
13,3
19,4
45 à 59 ans
19,7
22,7
30 à 44 ans
19,1
15,2
15 à 29 ans
14,4
20,6
0 à 14 ans
20,2
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2007 en pourcentage[12]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ans ou +
1,6
8,3
75 à 89 ans
11,5
14,8
60 à 74 ans
15,7
21,4
45 à 59 ans
20,6
20,3
30 à 44 ans
19,2
16,2
15 à 29 ans
14,7
18,5
0 à 14 ans
16,7
Économie
Exploitations agricoles.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La croix de Chandry, située dans le hameau de Chandry, est classée au titre des monuments historiques.
L'église Saint-Martin
La première église est construite dès le xiie siècle. Elle est remaniée au cours des siècles. Son portail date de la renaissance. L'édifice a été agrandie au xixe siècle par l'adjonction de chapelles latérales. Elle possède un retable de 1842[13].
Le Château, flanqué au nord par une échauguette et au sud-est par une tour paraissant plus ancienne, ne constitue plus qu'une partie de la construction primitive qui a subi des démolitions au XIe siècle. Le château, principalement sa grande tour, a été rénové en 2004. Il héberge maintenant la bibliothèque municipale.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.