Prunay, Chèvremont, la Mouise Martin. Manthierville, Basses Huignes.
Hydrographie
Près du village, au confluent de plusieurs vallées sèches creusées au quaternaire, se trouve la fontaine Saint-Martin, source de la rivière Aigre (altitude 114 m) qui après un cours d'une vingtaine de kilomètres se jette dans le Loir à Bouche-d'Aigre (altitude 96 m, commune de Romilly-sur-Aigre).
Cette source est une exsurgence de la nappe de Beauce (la Conie est alimentée de la même façon). La conséquence en est que cette rivière est très sensible aux fluctuations du niveau de la nappe et en particulier à une pluviométrie faible ou à des pompages agricoles intensifs. Des sources secondaires situées au milieu de son lit, dont l'alimentation viendrait de nappes plus profondes, jalonnent son parcours : La Canche (commune de Verdes), Les Grands Gouffres (commune du Mée). Ces sources secondaires atténuent l'effet des prélèvements, néanmoins la rivière a été plusieurs fois à sec depuis 1976.
Toponymie
Turpleville (Turple, nom de personne et Villa la grande exploitation agricole gallo-romaine).
Histoire
Avant la Révolution
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Reconduit à la création de la commune nouvelle[2], puis réélu en 2020[3].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[5],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 165 habitants, en évolution de +17,86 % par rapport à 2008 (Loir-et-Cher : +1,74 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,5 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
49,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 8,8 %, 15 à 29 ans = 22,1 %, 30 à 44 ans = 17,6 %, 45 à 59 ans = 22,1 %, plus de 60 ans = 29,4 %) ;
50,4 % de femmes (0 à 14 ans = 23,2 %, 15 à 29 ans = 15,9 %, 30 à 44 ans = 14,5 %, 45 à 59 ans = 18,8 %, plus de 60 ans = 27,5 %).
Pyramide des âges à Tripleville en 2007 en pourcentage[8]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
2,9
90 ans ou +
1,4
10,3
75 à 89 ans
14,5
16,2
60 à 74 ans
11,6
22,1
45 à 59 ans
18,8
17,6
30 à 44 ans
14,5
22,1
15 à 29 ans
15,9
8,8
0 à 14 ans
23,2
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2007 en pourcentage[9]
Malgré plusieurs destructions, Tripleville est la commune du Loir-et-Cher qui dispose encore à ce jour du plus riche patrimoine mégalithique du département. La concentration de dolmens et sépultures sous dalle correspond à une véritable nécropole néolithique :
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.