Créée en 2006, l'appellation est une des trois AOC viticoles du Loiret avec l'orléans-cléry, dont l'aire d'appellation est à l'intérieur de celle de l'Orléans, et les Coteaux-du-giennois.
Histoire
Antiquité
La vigne est introduite vers 50 av. J.-C. dans le pays des Bituriges, actuel Berry, et dans le territoire de Paris. Le vin récolté est toutefois de mauvaise qualité et l'empereur Domitien ordonne l'arrachage de toutes les vignes de Gaule à la fin du Ier siècle[1].
D’après Tite-Live, l'empereur Probus réautorise par la suite leur plantation en 282. Le territoire d'Orléans se couvre alors d'un vignoble qui s'avère fécond et abondant[1].
Charlemagne, friand des vins d'Orléans, cherche durant son règne à développer la culture de la vigne et le commerce des vins de la région. À sa suite, Charles le Chauve, de passage à Orléans en 875, offre entre autres choses un clos de vigne dans le quartier Saint-Marc à l'abbaye qui jouxte le tombeau de saint Euverte. Il garde la dénomination de « clos de l'Empereur » jusqu'au début du XXe siècle au moins[1].
Enfin, au XIIIe siècle, on reproche aux cabaretiers de Paris de remplacer le vin d'Orléans par celui d'Argenteuil, autre preuve de sa réputation d'alors[1].
Époque moderne
Sous François Ier, la forêt d'Orléans qui s'étend alors jusqu'aux portes de la ville est en partie défrichée et largement remplacée par de la vigne. Une ordonnance est même prise pour que des terres soient maintenues à la culture du blé[1].
Le vignoble connait donc une importante extension, sous forme de quasi-monoculture de Châteauneuf-sur-Loire à l'est jusqu'à Beaugency à l'ouest. Orléans fait partie du domaine royal français et la Maison du roi et s'y approvisionne logiquement en vin. De plus, en 1577, le Parlement de Paris promulgue une loi interdisant aux Parisiens l'achat de vins produits à moins de 90 kilomètres de la capitale, la production orléanaise est alors augmentée pour satisfaire la demande. Le transport du vin vers la capitale en grande quantité est favorisé par la distance de seulement 133 kilomètres sur terrain plat, le pavage de la route de bout en bout dès 1577 sur un tronçon de l'actuelle route nationale 20 et la construction du canal de Briare ouvert en 1642, reliant la Loire à la Seine par la vallée du Loing. Toutefois, l'augmentation de la production s'effectue au détriment de la qualité[2].
La table royale s'approvisionne vraisemblablement en vins de la vallée de la Loire jusqu'au XVIe siècle. Pour tenter de limiter la consommation excessive qu'en fait Henri IV, roi de France de 1589 à 1610, son médecin et conseiller Joseph du Chesne écrit en 1606 dans son Pourtraict de la santé : « le vin de Coussy et d'Hay et semblables ont même été trouvés meilleurs que ceux d'Orléans qui sont fumeux et qui donnent à la tête. C'est pourquoi ont fait prêter serment à tous les maîtres d'hôtel du Roy à leur réception en telle charge de ne faire servir pour la bouche du Roy des vins d'Orléans, bien que d'ailleurs, ils sont mis au nombre des bons vins quant au goût »[3].
La cour semble délaisser peu à peu le vin orléanais sous Louis XIII qui règne de 1610 à 1643[4]. L'avis du roi est suivi par l'aristocratie qui à son tour opte pour les vins de Champagne puis de Bourgogne, ce qui a pour effet de spécialiser l'Orléanais dans la production de vins médiocres et bon marché.
Au XVIIIe siècle, les vignes s'étendent principalement sur la rive droite, jusqu'aux pieds des murailles d'Orléans[5]. Mesurant à l'époque dix à onze lieux de long, le vignoble orléanais est un des plus grands de France d’après le dictionnaire de Jean-Joseph Expilly[1].
Dans les livres
En 1605, le poète orléanais, Simon du Rouzeau fait paraître L'Hercule Guespin ou l'himne du vin d'Orléans, texte qui vante la qualité du vin d'Orléans[6]. Le comédien Antoine Girard dit Tabarin écrit quant à lui en 1623 dans son Adieu de Tabarin au peuple de Paris : « ce vin d'Orléans, lequel bridant la raison, lasche les resnes à la folie, me fait devenir fol de regret »[7].
Par ailleurs, François Lemaire, conseiller du roi au bailliage et siège présidial d'Orléans, écrite en 1648 dans Antiquitez de la ville d'Orléans :« Il n'y a de terroir en France, voire en Europe (pour le vignoble), qui ait des vins si excellents et en plusieurs genres et espèces que le vin aurélianois ; car il s’y trouve toutes sortes de vins, soit par la consistance ou couleur »[1].
Enfin, le premier quart du XVIIIe siècle est marqué par la publication de trois éditions[N 1] de l'ouvrage du chanoine orléanais Jacques Boullay de Saint-Pierre-Ampon intitulé Manière de bien cultiver la vigne dans le vignoble d'Orléans[8]. À cette époque, la qualité du vin orléanais continue de décliner, les classes bourgeoises, propriétaires des vignobles, n'accordent qu'une confiance limitée aux pratiques agricoles des vignerons qui exploitent leurs vignes. Jacques Boullay s'improvise donc professeur et médiateur, en dénonçant les « friponneries des mauvais vignerons ». Sa démarche sera très critiquée par les cultivateurs et sa personne s'en trouvera menacée[9]. En 1770, un autre chanoine orléanais, Jean-François Colas de la collégiale Saint-Aignan, publie à son tour un traité, Le manuel du cultivateur dans le vignoble d'Orléans, sur un ton plus neutre et moins accusateur[10],[11].
Au tout début du XIXe siècle, l'œnologue français André Jullien dans son ouvrage Topographie de tous les vignobles connus paru en 1816 dresse un état des lieux du vignoble orléanais. La superficie des vignobles du département du Loiret est estimée à 33 000 hectares pour une récolte de 896 000 hectolitres dont 220 000 sont consommés par les autochtones, le reste étant exporté sous l'appellation « vin d'Orléans ». Parmi les vins rouges dits de première classe, on trouve à l'ouest d'Orléans ceux du lieu-dit Guignes à Tavers, du clos Sainte-Marie à Saint-Jean-de-Braye, de La Chapelle, de Saint-Gy, de Saint-Ay, des Fourneaux, de Beaugency, de Baule, de Baulette et de Meung-sur-Loire. À l'est d'Orléans, on trouve ceux de Saint-Denis-en-Val, Combleux et Sandillon. Parmi les vins rouges de deuxième classe, on trouve à Orléans ceux de Saint-Marc, Saint-Marceau, Saint-Paterne, à l'ouest ceux de Saint-Privé, au nord ceux de Sarang, Gédy, Fleury et Semoy, à l'ouest celui d'Ingré, au sud celui d'Olivet et à l'est ceux de Saint-Jean-le-Blanc, Bou, Mardié, Saint-Denis-de-Jargeau et Jargeau. Parmi les vins blancs, sont cités ceux produits à Marigny et Rebréchien. Celui de Loury, cité comme un vin de médiocre qualité, sert à la fabrication du vinaigre d'Orléans. Les tonneaux utilisés pour stocker le vin d'Orléans sont nommés « pièces » ou « poinçons » et possèdent une contenance de 228 litres, comme les pièces bourguignonnes[12].
À cette époque, la réglementation croissante et notamment les droits de la régie sur les liquides impactent déjà le vignoble orléanais. Il décline ensuite fortement dans la deuxième partie du XIXe siècle. Les premières atteintes de l'oïdium sont constatées vers 1855 et les ravages du champignon provoquent rapidement une diminution sensible de la production. Le phylloxéra apparaît quant à lui vers 1880. Avec le mildiou et le black rot, il finit de faire dépérir une grande partie des vignobles[1]. Enfin, le développement du réseau de chemins de fer s'ajoute à cette série de fléaux en permettant l'importation à moindre coût des vins du Midi, produits dans le vignoble du Languedoc-Roussillon[réf. souhaitée].
À la fin du XIXe siècle, après ces ravages, les replantations sont peu nombreuses autour d’Orléans. Beaucoup sont faites à partir de vignes hybrides, résistantes aux maladies. Celles-ci sont toutefois interdites en 1935. Les surfaces cultivées rediminuent alors fortement au cours du XXe siècle[réf. souhaitée].
Pour les vins rouge ou rosé, les cépages autorisés sont le meunier, appelé localement « gris meunier », et le cabernet franc, appelé « noir dur », tandis que pour le vin blanc, il s'agit du chardonnay et du pinot gris, appelés « auvernats blanc et gris ». Le tout a un rendement limité à 45 hectolitres par hectare. Le pinot noir, appelé « auvernat noir », est ensuite ajouté à l'encépagement des vins rouge et rosé en 1966[14].
En 2002, l'appellation VDQS « vins de l'Orléanais » est divisée en deux : le VDQS « Orléans » et le VDQS « Orléans-cléry », avec augmentation des rendements à 55 hectolitres par hectare, fixation de la densité à 5 000 pieds à l'hectare et réglementation des assemblages[15]. L'appellation orléans est désormais limité aux treize communes de l'aire d'appellation actuelle.
Enfin, en 2006, l'appellation Orléans passe au statut d'AOC, en même temps que l'Orléans-cléry[16]. Reconnu dès 1994[17], le syndicat viticole de l’Orléanais est, depuis 2007, chargé de la promotion de l'appellation.
Étymologie
Le nom de l'appellation est formé du nom de la commune d'Orléans, préfecture du département du Loiret et de la région Centre-Val de Loire.
Le nom de la ville d'Orléans dérive probablement de la corruption de l'un de ses anciens noms, Aurelianum, qui pourrait être issu du nom des empereurs romains Marc Aurèle, qui aurait fait embellir la ville en 163, ou Aurélien qui la fit rebâtir en 273. Une autre hypothèse évoque la possibilité que la ville tienne son nom de la mère de Jules César, Aurelia Cotta[18]. Une étude de Jacques Soyer relègue néanmoins ces hypothèses au statut de légende. D'après ses recherches, le nom d’Aurelia descend en réalité du nom de la gensAurelia, qui possédait des terres à Cenabum, ancienne cité celtique des Carnutes située à l'emplacement d'Orléans[19].
Un peu au-dessus, à la limite basse des villages, affleure le calcaire de Beauce sous forme d'une étroite bande. Datant de l'Aquitanien, c'est un calcaire crayeux qui plonge immédiatement sous le placage des alluvions du haut du coteau. Plus haut, ce calcaire est couvert par des sables alluviaux éolisés (charriés à l'origine par le vent), du glacis d'Olivet à Mareau-aux-Prés, sur lesquels sont plantés vignes et vergers.
Enfin à partir de la limite des bois couvrant la Sologne commence la couche de six à sept mètres d'alluvions anciennes, formant la terrasse de Châteauneuf. Datant de la glaciation de Riss, ces alluvions vont de l'argile aux gros blocs, composées uniquement de silice sans le moindre calcaire[20],[21].
Le climat est tempéréocéanique à influence continentale. La station météo de niveau 0 la plus proche du vignoble est celle du village de Bricy. Elle est située à 17 kilomètres au nord du centre de l'aire d'appellation, qui se trouve à Mareau-aux-Prés.
Statistiques 1991-2020 de la station météorologique d'Orléans
Source : « Fiche 45055001 », sur Données publiques de Météo-France,
Les données relevées à la station de Bricy peuvent néanmoins présenter plusieurs biais potentiels par rapport aux véritables conditions rencontrées dans le vignoble. En effet, la station est située à 123 mètres d'altitude, au nord de la Loire et au sud de la région naturelle de Beauce alors que l'aire d'appellation d'orléans est localisée principalement entre 82 et 109 mètres d'altitude, dans le val de Loire, au contact du nord de la Sologne. Dès lors, les stations manuelles de niveau 4, situées à Baule, Orléans-la-Source et Saint-Hilaire-Saint-Mesmin[22] ainsi que la station du réseau des stations amateurs en ligne d'Infoclimat de Saint-Cyr-en-Val[23] peuvent également être informatives quant aux conditions météorologiques rencontrées sur le vignoble.
Altitudes (en mètres) rencontrées dans les communes de l'aire d'appellation
L'encépagement des parcelles dépend de la couleur du vin que le producteur veut obtenir. Pour faire du vin blanc, sont autorisés le chardonnay[N 3] et accessoirement le pinot gris. La proportion du chardonnay doit être au minimum de 60 % des pieds. Pour faire du vin rouge, sont autorisés le pinot meunier et accessoirement le pinot noir. La proportion de meunier doit être entre 70 % et 90 % du nombre de pieds dans la parcelle. Enfin, pour faire du vin rosé, sont autorisés le meunier, complété accessoirement par le pinot gris et le pinot noir. La proportion du meunier doit être au minimum de 60 % du nombre de pieds[25].
Par ailleurs, on trouvait également au XIXe siècle et au début du XXe siècle d'autres cépages dans le vignoble orléanais. Pour le vins blancs, étaient notamment cultivés le petit meslier d'Orléans à Gien, le romorantin en direction de Beaugency, le sauvignon jaune dans l'est de l'Orléanais, le melon de Bourgogne dit bourguignon blanc, le madeleineau qui était une variété de pineau blanc, le muscat blanc et le noah d'Amérique, cépage hybride également utilisé comme porte-greffe avec le riparia. Pour les vins rouges, en plus du pinot noir et du meunier, on cultivait du gamay d'Orléans, du gascon et du samoireau tendre, aussi appelé côt ou malbec, entre Olivet et Cléry, de l'othello, autre cépage hydride, mais aussi du gros noir et du gamay fréaux[26].
Méthodes culturales
Travail manuel
Ce travail commence par la taille, qui peut se faire selon plusieurs techniques : courte à coursons (chaque courson ne devant pas porter plus de trois yeux francs), longue guyot simple (sur laquelle le long bois ne doit pas porter plus de huit yeux francs) ou en guyot double courte (avec 2 taquets à 4 yeux francs maximum) Le nombre d'yeux francs par pied ne doit pas dépasser onze[25].
Le tirage des sarments suit la taille. Les sarments sont enlevés et peuvent être brûlés ou mis au milieu du rang pour être broyés. On passe ensuite aux réparations ou éventuellement des plantations de greffes. L'ébourgeonnage peut débuter dès que la vigne a commencé à pousser. Cette méthode permet, en partie, de réguler les rendements[27]. Le relevage est pratiqué lorsque la vigne commence à avoir bien poussé. En général, deux à trois relevages sont pratiqués.
Pour finir avec le travail manuel à la vigne, les vendanges peuvent se faire à la main.
Travail mécanique
Les différents travaux se composent du broyage des sarments ; de trou fait à la tarière, là où les pieds de vignes sont manquants ; de labourage ou « griffage », réalisé dans le but d'aérer un peu les sols[27], mais en laissant le vignoble enherbé ; de plusieurs traitements des vignes, réalisés dans le but de les protéger contre certaines maladies cryptogamiques (dues à des champignons : mildiou, oïdium et pourriture grise)[27] ; de plusieurs rognages consistant à « reciper » ou couper les branches de vignes (rameaux) qui dépassent du système de palissage ; des vendanges mécaniques peuvent se réaliser avec une machine à vendanger ou une tête de récolte montée sur un enjambeur.
Maturité
Les raisins sont considérés comme étant à bonne maturité à partir d'une richesse en sucre de 153 grammes par litre de moût pour les vins blancs et rosés, et de 162 grammes par litre de moût pour les rouges.
Les rendements sont limités à 50 hectolitres par hectare pour les vins rouges et rosés et à 55 hectolitres par hectare pour les blancs ; les rendements butoirs sont à 55 hectolitres par hectare en rouge et rosé et à 60 hectolitres par hectare en blanc ; les rendements maximums de production sont fixés à 65 hectolitres par hectare en rouge et rosé et à 70 hectolitres par hectare en blanc[25].
Le rendement réel est largement inférieur, le rendement moyen pour l'ensemble de l'appellation en 2009 était en effet de 25 hectolitres par hectare[24],[N 4].
La récolte des raisins se fait à maturité et de façon manuelle ou mécanique. La vendange manuelle est parfois triée, soit à la vigne soit à la cave avec une table de tri, ce qui permet d'enlever les grappes pourries ou insuffisamment mûres[27]. La vendange manuelle est généralement éraflée puis mise en cuve.
Une macération pré-fermentaire à froid est quelquefois pratiquée. La fermentation alcoolique peut démarrer, le plus souvent après un levurage. Commence alors le travail d'extraction des polyphénols (tanins, anthocyanes) et autres éléments du raisin. L'extraction se faisait par pigeage, opération qui consiste à enfoncer le chapeau de marc dans le jus en fermentation. Plus couramment, l'extraction est conduite aussi par des remontages, opération qui consiste à pomper le jus depuis le bas de la cuve pour arroser le chapeau de marc et ainsi lessiver les composants qualitatifs du raisin.
Les températures de fermentation alcoolique peuvent être plus ou moins élevées, avec une moyenne générale de 28 à 35 °C au maximum de la fermentation. La chaptalisation est réalisée si le degré naturel est insuffisant : cette pratique est réglementée. À l'issue de la fermentation alcoolique suit l'opération de décuvage qui donne le vin de goutte et le vin de presse. La fermentation malolactique se déroule après mais est dépendante de la température[27]. À la fin de la fermentation malolactique, la teneur en acide malique doit être inférieure ou égale à 0,3 gramme par litre. De plus, la teneur en sucres fermentescibles (glucose et fructose) doit être inférieure ou égale à 2 grammes par litre[25]. Le vin est soutiré et mis en fût ou cuve pour son élevage. L'élevage se poursuit pendant plusieurs mois, puis le vin est collé, filtré et mis en bouteilles[27].
Les vins sont en général simples, francs et fruités. Ils sont à boire rapidement, dans les 2 à 5 ans suivant leur mise en bouteille.
Économie
Structure des exploitations
La production est désormais exclusivement faite par des domaines indépendants.
Il existait une cave coopérative à Mareau-aux-Prés, les vignerons de la Grand'Maison, créée en 1931. Elle a cependant fermé ses portes en 2017, contrainte par des pertes de récoltes liés à des épisodes répétés de gel printanier, mais aussi par sa trop petite taille. Dix viticulteurs lui confiaient encore leurs récoltes à sa fermeture, contre 300 à sa création[28].
Commercialisation
La commercialisation de l'appellation est très limitée, du fait de sa production très restreinte et de sa faible notoriété[29].
À cette liste, il faut ajouter l’association Chécy, les amis de la vigne qui cultive les dernières vignes de la commune de Chécy[35] et le vigneron Reynald Héaulé, installé à Cléry-Saint-André, mais qui ne revendique pas d’appellation[36].
Notes et références
Notes
↑La date de la première édition de l'ouvrage du chanoine orléanais Jacques Boullay Manière de bien cultiver la vigne dans le vignoble d'Orléans n'est pas précisément connue, les deux autres datent de 1712 et 1723.
↑Joseph du Chesne, Le Pourtraict de la santé : où est au vif représentée la règle universelle et particulière, de bien sainement et longuement vivre, Paris, Claude Morel, , 595 p. (lire en ligne), p. 221
↑Simon Rouzeau, L'Hercule guespin ou l'himme du vin d'Orléans, Orléans, Saturnin Hotot, (lire en ligne)
↑Tabarin, Œuvres complètes de Tabarin : l'adieu de Tabarin au peuple de Paris avec les regrets des bons morceaux et du bon vin, adressé aux artisans de la gueule et aux suppost de Bacchus, vol. 2, Paris, P. Jannet, , 504 p. (lire en ligne), p. 463
↑Jacques Boullay, Manière de bien cultiver la vigne dans le vignoble d'Orléans : seconde édition, Orléans, François Borde, (lire en ligne)
↑André Bouvier, Mémoires de la société archéologique de l'Orléanais : un analyste orléanais peu connu, Jean-François Rozier fils (1762-1854) et les débuts de la Révolution à Orléans d'après des documents inédits, t. 36, Orléans, Société archéologique de l'Orléanais, , 372 p. (lire en ligne), p. 238
↑Jean-François Colas, Le Manuel du cultivateur dans le vignoble d'Orléans : utile à tous les autres vignobles du royaume, Orléans, Charles Jacob, (lire en ligne)
↑André Corvol et Christine Bru-Malgras, Forêt et vigne, bois et vin : XVIe – XXe siècles. Le savoir-faire ecclésiastique et monastique en matière de vigne et forêt, Paris, L'Harmattan, , 501 p., poche (ISBN978-2-7475-2826-9, LCCN2003394907, lire en ligne), p. 192-195
↑Bimbenet, « Rapport au nom de la section des belles-lettres sur le mémoire Orléans et ses panégyristes au XVIe siècle par Baguenault de Viéville », Mémoires de la Société d'agriculture, sciences, belles-lettres et arts d'Orléans, vol. 3, , p. 108-122 (lire en ligne)
↑Jacques Soyer, « La légende de la fondation d'Orléans par l'empereur Aurélien », Mémoires de la société d'agriculture, sciences, belles-lettres et arts d'Orléans, vol. 73, no 73, , p. 130 (lire en ligne)
↑ abcd et eCahier des charges de l'appellation d'origine contrôlée "Orléans" homologué par le décret n° 2011-1376 du 25 octobre 2011, JORF du 28 octobre 2011 (lire en ligne)
↑Maurice Leprince et Raoul Lecoq, Le Vignoble orléanais, Orléans, Paris, Jules Loffé, Vigot Frères, (lire en ligne), p. 13-20
↑ abcde et fConduite et gestion de l'exploitation agricole, cours de viticulture du lycée viticole de Beaune (1999-2001), Baccalauréat professionnel option viticulture-œnologie.
Simon Rouzeau, L'Hercule guespin, ou l'hymne du vin d'Orléans : à monsieur d'Escures, conseiller du Roy, maréchal général des logis de ses armées, commissaire ordinaire des guerres et intendant des levées et turcies de Loyre et Cher, Orléans, Saturnin Hotot, imprimeur ordinaire du Roy, , 31 p. (lire en ligne)
André Linglois, « Le vin orléanais dans les textes littéraires, du haut Moyen Âge au XVIIIe siècle », Bulettin de la société archéologique et historique de l'Orléanais, Société archéologique et historique de l'Orléanais, vol. 15, no 123, , p. 43-68.
Christian Poitou, « Le phylloxéra et ses conséquences pour les viticulteurs du Loiret (1870-1910) », Bulettin de la société archéologique et historique de l'Orléanais, Société archéologique et historique de l'Orléanais, vol. 21, no 170, , p. 117-123.