L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) (en anglais : Organization of Petroleum Exporting Countries [OPEC]), est une organisation intergouvernementale de pays visant à négocier avec les sociétés pétrolières pour tout ce qui touche à la production de pétrole, son prix et les futurs droits de concession[1]. Son siège est à Vienne en Autriche.
L'OPEP est créée le 14 septembre 1960[2], lors de la Conférence de Bagdad, principalement à l'initiative du chah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi[3]. Le ministre saoudien du Pétrole et des Ressources minérales Abdullah Tariki (en) et le ministre vénézuélien des Mines et des Hydrocarbures Juan Pablo Pérez Alfonso (en)[4] le rejoignent ensuite. Ce dernier songeait créer une organisation internationale des pays producteurs de pétrole pour pallier la baisse du prix du baril (moins de 5 dollars américains à l'époque). À l'origine, seuls cinq pays en étaient membres : l'Arabie saoudite, l'Iran, l'Irak, le Koweït et le Venezuela[5].
Ils furent rejoints par d'autres pays producteurs[5] :
Pendant les cinq premières années de son existence, son siège est situé à Genève, en Suisse. Il est déplacé le 1er septembre 1965 à Vienne en Autriche.
Le 21 décembre 1975 et lors d'un meeting, le siège de l'organisation est victime d'une prise d'otage dirigée par Carlos.
Le 12 mai 2006, lors d'un sommet Union européenne-Amérique latine, le président de la Bolivie, Evo Morales a déclaré à des journalistes vouloir que la Bolivie fasse partie de l'OPEP. Néanmoins, le pays n'est qu'un producteur mineur de pétrole. Le jour précédent, l'OPEP s'est engagé à prêter à un taux d'intérêt réduit 10 millions de dollars américains sur 20 ans à la Bolivie, pour aider ses universités publiques[14].
Fin novembre 2006, il a été annoncé qu'au terme de longues négociations, deux nouveaux pays ont accepté de rejoindre l'OPEP. L'Angola (deuxième producteur de pétrole d'Afrique subsaharienne après le Nigeria avec 1,4 million de barils par jour, et 2 millions de barils à la fin de 2007) est devenu le douzième membre de l'OPEP au 1er janvier 2007[15]. Il sera suivi par l'Équateur, qui revient dans l'organisation. Ensemble, ils contribueront à la production de l'OPEP à hauteur d'environ 2,5 millions de barils par jour[16].
La création de l'OPEP vient du fait que jusque dans les années 1950-1970, les compagnies pétrolières avaient les pleins pouvoirs sur le cours du pétrole et imposaient leurs prix aux pays producteurs. C'est ainsi que les principaux pays producteurs décidèrent de se regrouper de manière à pouvoir influer sur le cours du pétrole. La prise de contrôle de la production de pétrole se fit par une politique de nationalisation[17].
Étant maîtres de leur production, les pays producteurs peuvent de cette manière influencer le cours du baril de pétrole et ainsi augmenter leurs revenus.
L'idée originelle de Juan Pablo Pérez Alfonso en créant l'OPEP était, au-delà du fait de rendre les pays producteurs maîtres de leur production, de faire en sorte que les bénéfices liés au commerce juste du pétrole permettent le développement des pays sous-développés. Il s'éloigna de l'organisation qu'il avait créée voyant qu'elle ne traitait qu'avec les pays industrialisés qui étaient prêts à payer le prix fixé[18].
La rente pétrolière apporte un revenu très fluctuant dans le temps (selon le cours du pétrole notamment), qui varie beaucoup selon le pays, surtout si on le rapporte au nombre d'habitants ; par exemple, selon l’EIA (2019), le revenu pétrolier s'est élevé en 2018 à 14 683 $ par habitant au Koweït (près de 4,2 millions d’habitants), alors qu'il n'était que de 212 $/hab pour le Nigéria (+/-200 millions d'habitants)[19].
Quand le dollar baisse par rapport aux autres monnaies, les États de l'OPEP voient leurs revenus diminués pour les achats effectués dans d'autres monnaies, ce qui réduit leur pouvoir d'achat puisqu'ils continuent à vendre leur pétrole en dollars. Des contraintes locales (instabilités politiques, guerres) ou internationales (embargo...) influent aussi sur la disponibilité de la ressource pétrolière et donc son prix.
En 2018, l'ensemble des États de l'OPEP a bénéficié d'un revenu pétrolier s'élevant au total à environ 711 milliards de dollars (selon l’EIA), à comparer aux 538 milliards de dollars de 2017, du fait d'une hausse des prix moyens du pétrole brut et d'une hausse des exportations[19]. L’Arabie saoudite recueille le tiers de cette manne (237 milliards de dollars en 2018) devant l’Irak (91 milliards de dollars), les Émirats arabes unis (74 G$), l’Iran (67 G$) et le Koweït (61 G$), les autres pays ayant tous perçu moins de 50 milliards de dollars en 2018[19].
L'OPEP décide une réduction significative de la production et un embargo contre les États-Unis et les Pays-Bas qui avaient soutenu Israël lors de la guerre du Kippour conduite par une coalition de l'Égypte et de la Syrie. Le baril passe brutalement de 3 dollars environ à 12 dollars[20].
Cette décision, qui déclenche le premier choc pétrolier, s'avère un puissant levier pour la promotion des exigences politiques arabes exprimées au Sixième sommet des chefs d'État arabes (novembre 1973).
À l'automne 1985, le prix du pétrole dévisse et passe sous les 10 dollars à la suite d'une augmentation excessive de la production de l'Arabie saoudite. L'OPEP aboutit à l'été 1986 à un accord permettant de stabiliser les cours qui remonteront autour de 17 dollars en 1987[20].
Avec l'émergence de la Chine dans les années 2000 et grâce à une demande toujours plus importante, le pétrole grimpe à des sommets, atteignant un record à 140 dollars. La crise financière met un coup d'arrêt à cette hausse : le baril tombe à moins de 35 dollars. Pour enrayer la chute, l'OPEP décide de réduire sa production de 4,8 millions de barils par jour en trois fois entre fin 2008 et début 2009. Le pétrole remonte au-dessus de 50 dollars[20].
Avec l'essor du gaz et du pétrole de schiste aux États-Unis, l'offre mondiale dépasse largement la demande. Mi-2014, les cours passent de 110 à 75 dollars. En novembre 2014, l'OPEP décide de ne plus soutenir les prix, afin de protéger les parts de marchés du cartel et de tuer la production américaine avec un baril trop bon marché pour les producteurs de pétrole de schiste[20].
Le 28 septembre 2016, l'OPEP, réunie à Alger, prend la décision de limiter la production de pétrole brut à un niveau de 32,5 à 33 millions de barils par jour[21],[22].
Le 30 novembre 2016, l'OPEP, réuni à Vienne, annonce être parvenu à un accord pour réduire sa production de 1,2 million de barils par jour à 32,5 millions. L'organisation pétrolière entérine donc ce qui avait été dessiné il y a deux mois à Alger. Dans le détail, l'Arabie saoudite est le pays qui contribue le plus à cet effort avec une réduction de sa production de 486 000 barils par jour. À cela il faut ajouter une baisse de 300 000 barils concédée par trois pays : les Émirats arabes unis, le Koweït et le Qatar. Cet accord est effectif le 1er janvier 2017 et s'ajoute à l'engagement de la Russie de réduire de 300 000 barils par jour sa production[23],[24].
En mai, les pays membres de l’organisation et la Russie se réunissent au siège à Vienne afin de reconduire leurs quotas de production de pétrole jusqu’en mars 2018. Le but de cette action est de réduire les stocks mondiaux et de pouvoir peser sur les prix[25].
Durant cette réunion, les membres signent l’intégration d'un autre pays : la Guinée équatoriale. Ainsi en mai 2017, Gabriel Mbaga Obiang Lima, le ministre équatoguinéen des Mines et des Hydrocarbures, est accueilli par les représentants des autres pays membres au siège de l’organisation[26]. La Guinée équatoriale devient alors officiellement le 14e membre de l'OPEP[27] (le sixième pays africain).
Le 23 septembre 2018, à Alger, est présenté la douzième édition du " OPEC World Oil Outlook" (WOO). Ce document permet d’avoir une analyse et une évaluation des défis, changements et perspectives qui attendent l'industrie pétrolière mondiale jusqu'en 2040[28],[29].
En décembre, l’OPEP se réunit avec pour objectif affiché la baisse de la production afin de contrer la baisse du prix du baril (62 $ le baril en décembre 2018, en baisse de 32 % par rapport à octobre 2018)[30].
Face aux sanctions américaines, l’Iran connaît une chute de sa production mais l’Arabie saoudite, les E.A.U. et le Koweït ont augmenté leur production[31].
Le Qatar annonce qu’il va quitter l’organisation en janvier 2019, officiellement pour se concentrer sur sa production de gaz[32]. Mais Téhéran affirme que cette décision confirme « la frustration des petits producteurs face au rôle dominant d’un groupe dirigé par les Saoudiens et la Russie ». Pour les Iraniens, ce groupe aurait la mainmise et déterminerait seul les baisses de production dans le but de réguler le prix du baril selon leurs besoins[33].
En mars 2020, dans un contexte de très forte réduction de la demande à la suite de la pandémie de coronavirus, l'Arabie saoudite s'engage à une réduction d’un million de barils par jour pour l’OPEP si Moscou et ses partenaires s’engagent à une réduction de 500 000 barils par jour. La Russie s'oppose à cette proposition, entraînant une très forte chute des cours[35].
En avril, la Russie accepte de diminuer sa production après une division par trois des tarifs du baril en deux mois[36]. L'accord entre l'Opep et la Russie doit aboutir à une baisse de production de 9,7 millions de barils par jour à partir de mai 2020. De nouvelles baisses de productions doivent être mises en place d'ici à mai 2022. Selon Mohammed Barkindo, secrétaire général de l'Opep, cette réduction est « la plus importante en volume sur la plus longue en durée » de l'histoire de l'organisation[37]. En septembre 2020, les baisses de production ont été ramenées à 7,7 millions de barils par jour. Au 1er janvier 2021, ces quotas devaient être encore réduits à 5,8 millions mais, compte-tenu des impacts de la persistance de la pandémie de coronavirus, seule une augmentation de la production de 500 000 barils/jour est actée pour janvier lors de la réunion du 3 décembre 2020[38].
Après l'augmentation de 500 000 barils/jour actée pour janvier, la baisse de production passe à 7,2 millions de barils par jour. Lors de la réunion du 5 janvier 2021, les participants conviennent de ne pas engager d'augmentation supplémentaire de la production en février et mars, à l'exception de la Russie et du Kazakhstan qui sont autorisés à augmenter leurs productions journalières respectivement de 65000 et 10 000 barils/jour en février puis en mars. L'Arabie saoudite s'engage à compenser ces augmentations. La réduction passe alors de 7.2 en janvier à 7.125 en février et 7,05 millions de barils/jour en mars[39].
Le 18 juillet, les treize pays membres de l'Opep et leurs dix alliés s'entendent sur une hausse graduelle de leur production de pétrole de 400 000 barils par mois à partir du mois d'août jusqu'en septembre 2022[40],[41].
Le 2 avril, l'OPEP+ (OPEP plus dix autres pays producteurs de pétrole dont la Russie) annonce une réduction de sa production de pétrole pour 2024, pour un volume total d'environ 1,16 Mbl/j (million de barils par jour), décision qu'elle motive par une volonté de maintenir la stabilité du marché pétrolier[42].
L'Angola décide de se retirer de l’OPEP le 21 décembre 2023 car le pays est en désaccord avec la révision des quotas décidée par l’organisation [43]. La décision de l’Opep d’établir un quota de 1,11 million de barils/jour (bpj) pour l’Angola est à l'origine du désaccord, le pays visant son propre objectif de 1,18 million de bpj[44].
L'OPEP cherche à réguler la production et le prix par un effort coordonné de ses pays membres, notamment en instaurant un système de quotas de production. Les membres constituent donc un cartel de producteurs. Ils se mettent d'accord sur la quantité de pétrole exporté, ce qui influence le prix du marché. En 2005, ses États membres possèdent 78,4 % des réserves estimées de pétrole[45] et fournissent 43 % de la production mondiale de pétrole brut[46].
Les transactions de pétrole se faisant en dollars américains, le changement de la valeur du dollar par rapport aux monnaies des pays producteurs affecte les décisions de l'OPEP quant à la quantité à produire.
Les décisions de l'OPEP ont une certaine influence sur le cours mondial du pétrole. Un exemple est la crise pétrolière de 1973 lors de la guerre du Kippour : l'embargo de l'OPEP envers les pays occidentaux qui soutiennent Israël provoque une multiplication par quatre du cours pendant cinq mois (17 octobre 1973 - 18 mars 1974). Par la suite, le 7 janvier 1975, les pays de l'OPEP s'entendent pour augmenter le prix du pétrole brut de 10 %. Cependant, cette version historique du premier choc pétrolier est très fortement sujette à caution. D'une part, du fait que, les États-Unis ayant passé leur pic de production en 1970, il était de l'intérêt des majors de voir le prix du brut augmenter afin de pouvoir mettre en production le golfe du Mexique, l'Alaska, la mer du Nord. D'autre part l'embargo n'a jamais été effectif vis-à-vis des États-Unis : des pétroliers chargés en Arabie saoudite, après une escale à Bahreïn, livraient les États-Unis, en particulier au Viêt Nam[47].
À l'inverse d'autres cartels, l'OPEP a réussi à relever le prix du pétrole pendant de longues périodes. Le succès de l'organisation vient de la volonté de l'Arabie saoudite d'accepter de baisser sa production lorsque les autres dépassent leurs quotas. Ainsi la plupart des membres produisent au maximum de leur capacité et l'Arabie saoudite est la seule à avoir une capacité de réserve et la possibilité d'augmenter sa production si nécessaire[48].
La règle a très bien réussi dans les années 1970, amenant le cours du brut à rejoindre des niveaux qui n'avaient été atteints que par des produits raffinés. En revanche, à partir de 1983, le cours du baril s'effondre, et ne sera plus maîtrisé par l'OPEP pendant plusieurs années.
Par ailleurs, les marchés à terme de Londres (ICE) et de New York (NYMEX) jouent un rôle croissant dans la détermination des cours, retirant ainsi du pouvoir à l'OPEP. L'Iran a établi un contre-pouvoir à ces marchés en ouvrant, en février 2008, sa Bourse internationale iranienne du pétrole, où s'échangent dans un premier temps des dérivés du pétrole. Ces transactions ne s'effectuent plus en dollars mais en diverses autres monnaies (le rial iranien principalement).
Jusqu'à la guerre du Golfe de 1990-1991, le président irakien Saddam Hussein demandait à l'OPEP d'augmenter les cours du pétrole afin d'aider l'Irak et d'autres pays membres à résorber leur dette.
Depuis 1976, l'OPEP abonde le Fonds de l'OPEP pour le développement international, qui est une banque de développement dont le siège se trouve à Vienne.
Les 12 pays membres sont[49] :
Algérie
Gabon
Libye
Nigeria
Guinée équatoriale
République du Congo
Venezuela
Arabie saoudite
Émirats arabes unis
Irak
Iran
Koweït
Pour les pays qui exportent du pétrole à un volume relativement faible, leur pouvoir de négociation est très limité en tant que membres de l'OPEP. Ce dernier ne justifierait pas nécessairement les quotas de production et les coûts d'adhésion imposés par l'OPEP. Ainsi, alors qu'il l'avait intégré en 1973, l'Équateur se retire de l'OPEP en décembre 1992. Quito ne souhaitait pas payer les 2 millions de dollars de cotisation annuelle et jugeait nécessaire de produire plus de pétrole que l'autorisait les quotas de l'OPEP à l'époque. Il rejoindra l'organisation en octobre 2007[58].
En janvier 1995, des préoccupations similaires ont incité le Gabon à suspendre son adhésion à l'OPEP. 21 ans plus tard, il réintègre l'organisation, en juillet 2016[59].
En mai 2008, l'Indonésie annonce qu'elle va quitter l'OPEP. Pour faire face à un besoin croissant de brut, elle passe d'exportateur à importateur de pétrole et se voit même incapable d'atteindre son quota de production imposé par l'OPEP. Elle rejoint l'organisation en janvier 2016. Mais elle décide de suspendre son adhésion une nouvelle fois lors de la 171e conférence de l'OPEP le 30 novembre 2016.
Le 3 décembre 2018, le Qatar annonce son retrait de l'OPEP au début de 2019.
Le 1er janvier 2020, l'Équateur a quitté l'OPEP[60]. L'Angola annonce son retrait le 21 décembre 2023[11].
Certains importants pays producteurs de pétrole, dont certains sont exportateurs nets, ne sont pas membres de l'OPEP. C'est le cas du Canada, du Soudan, du Mexique, du Royaume-Uni, de la Norvège, des États-Unis, de la Russie et d'Oman.
Mais certains experts estiment que les États-Unis étaient un membre de facto de l'OPEP pendant leur occupation de l'Irak. Cela en raison de leur hégémonie de l'autorité provisoire de la Coalition de 2003 à 2004. Mais cela n'a jamais été acté par l'OPEP, aucun représentant des États-Unis n'ayant assisté à titre officiel aux réunions[61].
En 2016, les membres de l’OPEP se sont associés avec dix autres pays producteurs pour limiter leur production : Azerbaïdjan, Bahreïn, Brunei, Kazakhstan, Malaisie, Mexique, Oman, Russie, Soudan et Soudan du Sud. Cette alliance est connue désormais sous le nom d’« OPEP+ »[62]. Cette alliance est mise à rude épreuve dans le cadre de la baisse mondiale de demande en pétrole à la suite de la pandémie de Covid-19 au printemps 2020[63].
Le Brésil rejoint l'OPEP+ le 1er janvier 2024[64].
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