Neuvic est une commune rurale[1] située dans la partie centrale du département de la Dordogne. Elle est traversée par l'Isle qui y reçoit deux de ses affluents, le Salembre en rive droite et le Vern en rive gauche. Au nord, une partie du territoire communal se situe en forêt de la Double, alors qu'au sud, il s'agit de la forêt du Landais.
À l'intersection des routes départementales (RD) 39, 39E2 et 44 et en bordure de la RD 6089, la ville de Neuvic est implantée en rive gauche de l'Isle, entre Saint-Astier, à sept kilomètres au nord-est et Mussidan à onze kilomètres au sud-ouest (en distances orthodromiques). Cette agglomération forme une unité urbaine isolée[2]
Le territoire communal est traversé du nord-est au sud-ouest sur cinq kilomètres par l'autoroute A89 dont l'échangeur le plus proche est celui de Sourzac (no 13), à cinq kilomètres du centre-ville par la route.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Neuvic est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[3].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5b, date du Campanien 2, des calcaires crayo-marneux blanchâtres à grosses silicifications grises en alternance dures et tendres puis calcaire crayeux à glauconie. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 782 - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4],[5] et sa notice associée[6].
Moyennes terrasses - Terrasses de Malleret sup. indifférenciées (types 3 à 5) : argiles à graviers, galets à la base et sables fins à moyens au sommet (Elstérien - '-Mindel'-)
Formation de Boisbreteau sup. : sables argileux feldspathiques à graviers et rares galets à la base, argiles silteuses verdâtres au sommet (Rupélien terminal à Chattien continental)
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde : sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Campanien 3 : alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
c5b :
Campanien 2 : calcaires crayo-marneux blanchâtres à grosses silicifications grises en alternance dures et tendres puis calcaire crayeux à glauconie (formations de Marsaguet, de Segonzac et sommet de Trémolat)
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 51 mètres[7] en limite sud-ouest, 250 mètres au nord-ouest du lieu-dit Magnou, là où l'Isle quitte le territoire communal et sert de limite entre Douzillac et Sourzac, et 187 mètres[7],[8] dans le sud, 500 mètres à l'est du lieu-dit Puyastier[9].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [10]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[11]. La commune est dans l'unité paysagère de la « Vallée de l'Isle », qui présente un profil contrasté : une vallée relativement encaissée, aux coteaux affirmés, dominant le fond de vallée de 60 à 80 m en amont de Mussidan, une vallée plus élargie en aval avec un fond de vallée plat, large de 1,5 à 2 km. À la fois agricole et urbanisée, elle est parcourue par de nombreuses voies de communication[12],[13].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 25,82 km2[7],[14],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 25,87 km2[5].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[17]. Elle est drainée par l'Isle, le Vern, le Salembre, le ruisseau de la Fontaine du Breuil, le ruisseau des Trois Fontaines et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 31 km de longueur totale[18],[Carte 1].
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne — dont elle est le principal affluent — en rive droite face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[19],[20]. Elle arrose la commune du nord-est à l'ouest sur sept kilomètres et demi, lui servant de limite naturelle sur trois kilomètres et demi en deux tronçons, face à Saint-Léon-sur-l'Isle et Douzillac.
Le Vern, d'une longueur totale de 40,36 km, prend sa source en limite des communes de Val de Louyre et Caudeau et Veyrines-de-Vergt, et se jette dans l'Isle en rive gauche à Neuvic[21]. Il traverse la commune d'est au nord-ouest sur huit kilomètres, dont trois kilomètres en limite de Vallereuil.
Affluent de rive gauche du Vern, le cours du ruisseau de la Fontaine du Breuil sert intégralement de limite entre Neuvic et Vallereuil sur près de deux kilomètres et demi, au sud-est.
Le Salembre, d'une longueur totale de 16,97 km, prend sa source dans la commune de Saint-Aquilin et se jette dans l'Isle en rive droite sur la commune, au sud de Neuvic Gare[22]. Il arrose le nord-ouest de la commune sur plus de deux kilomètres et demi, lui servant de limite naturelle sur deux kilomètres face à Saint-Germain-du-Salembre.
Autre affluent de rive droite de l'Isle, le ruisseau des Trois Fontaines borde le territoire communal à l'ouest sur un kilomètre et demi face à Douzillac.
L'Isle au barrage de Mauriac, entre Douzillac (au premier plan) et Neuvic (en rive opposée).
Le Vern au pont de la RD 44E1.
Le Salembre à Puy de Pont, en limite de Neuvic et Saint-Germain-du-Salembre.
Réseaux hydrographique et routier de Neuvic.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[23]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [24].
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[25].
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[26].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 869 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[27]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac à 17 km à vol d'oiseau[28], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 916,6 mm[29],[30]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[31].
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en et fait presque intégralement partie de sa « zone de transition », hormis la vallée de l'Isle qui se situe dans sa « zone tampon »[34].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune[36] au titre de la directive Habitats : la zone spéciale de conservation « vallée de l'Isle de Périgueux à sa confluence avec la Dordogne » qui concerne 38 communes de la Dordogne et de la Gironde[37].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
En 2023, aucune ZNIEFF n'est recensée sur la commune d’après l'INPN[38].
Au , Neuvic est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[40].
Elle appartient à l'unité urbaine de Neuvic, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[41],[42]. La commune est en outre hors attraction des villes[43],[44].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (33,5 %), zones agricoles hétérogènes (30,9 %), prairies (14,4 %), zones urbanisées (12,4 %), terres arables (8,8 %)[45]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre la ville de Noeuvic proprement dite, le territoire communal se compose de villages, de hameaux, ainsi que de lieux-dits[46] :
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle, le Salembre et le Vern. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1991, 1992, 1993, 1999, 2009 et 2018[49],[47]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de l'Isle - Mussidanais » prescrit le et approuvé le , pour les crues de l'Isle[50],[51].
Neuvic est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[52]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[53],[54].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[55]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[56]. 84 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[57].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 1997, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[47].
Risque technologique
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO, classée seuil bas : Interspray SAS, dont l’activité de formulation de cosmétiques est soumise à autorisation du fait de l’utilisation de liquides inflammables et de gaz inflammable liquéfié, susceptibles de produire des incendies ou explosions[58],[59].
Toponymie
Bien que l'en-tête du site internet de la ville indique « Neuvic sur l'Isle »[60], le nom officiel de la commune est Neuvic[42].
Le nom de Neuvic est attesté sous les formes Archipresbyt. Novicensis en 1090 concernant l'archiprêtré, puis Sanctus Petrus de Novo Vico en 1099 pour son église[61]. D'origine latine : novus (nouveau), vicus (village), Neuvic signifie donc « nouveau village »[61].
Le territoire communal a été occupé dès le Néolithique comme l'attestent les vestiges des camps « de Linceuil et de Puy-de-Pont, ce dernier étant également occupé à l'époque gallo-romaine »[64].
Une première paroisse appelée Sanctus Petrus de Arce, située près de Puy-de-Pont, a été pillée par les Vikings[64],[65]. Le nom de la nouvvelle agglomération, Neuvic, n'apparaît qu'en 1090[61].
Le , la gare de Neuvic a été le théâtre d'un braquage organisé par la résistance : 2 280 000 000 francs sont dérobés à la Banque de France[66]. Le mois suivant, le , six résistants sont morts lors d'une embuscade tendue par les Allemands au lieu-dit Théorat, lieu où un monument a été érigé à leur mémoire[67].
La population de la commune étant comprise entre 3 500 et 4 999 habitants au recensement de 2017, vingt-sept conseillers municipaux ont été élus en 2020[69],[70].
Depuis 1979, Neuvic était jumelée avec cinq villages des Testbourne Parishes (les paroisses du Testbourne) en Angleterre : Whitchurch, Overton, Barton Stacey, Laverstoke et Wonston, dans le comté du Hampshire. Les autres communes de l'ex-canton de Neuvic étaient également associées à ce jumelage. Après quarante années de coopération, le comité anglais de ce jumelage a décidé fin 2019 de ne pas le reconduire. Le comité de Neuvic en a pris acte et va demander la fermeture de son association pour fin mars 2020[76]
Les habitants de Neuvic se nomment les Neuvicois[81].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[82]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[83].
En 2021, la commune comptait 3 640 habitants[Note 8], en évolution de +2,85 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En football, l'équipe première de l'« Association sportive de Neuvic Saint-Léon-sur-l'Isle » monte en Première division de District pour la saison 2022-2023[85].
En été, un Salon d'antiquités militaires (bourse aux armes) se tient à Neuvic (37e édition en 2023)[89].
Le premier dimanche d'octobre[88], la « Journée des plantes » se déroule au château de Neuvic (30e édition en 2019 avec une quarantaine d'exposants, une conférence sur la protection et le partage de l'eau, ainsi que des balades découvertes dans le parc botanique)[90].
Économie
Emploi
L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Neuvic ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.
L'emploi des habitants
En 2020[91], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 1 246 personnes, soit 34,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (194) a légèrement augmenté par rapport à 2014 (188) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 15,5 %.
L'emploi sur la commune
En 2020, la commune offre 1 314 emplois pour une population de 3 618 habitants[92]. Le secteur administratif (administration publique, enseignement, santé, action sociale) prédomine avec 41,2 % des emplois mais le secteur tertiaire avec 30,0 % et l'industrie avec 21,1 % sont également très présents.
Fin 2020, la commune compte 83 établissements actifs employeurs[93], dont 41 au niveau des commerces, transports ou services, seize dans la construction, quatorze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, neuf dans l'industrie, et trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[94].
Entreprises
L'économie de Neuvic a longtemps reposé sur l'industrie de la chaussure. L'usine Marbot, dépendant du groupe Bata a définitivement fermé en juin 2010, après la perte du marché des chaussures pour l'armée française et la vente aux enchères du matériel de l'entreprise[95].
La société Huso, plus connue sous la marque Caviar de Neuvic[96], est une ferme piscicole élevant des esturgeons destinés à la production de caviar. Elle est installée à Neuvic depuis 2011[97] et emploie 25 personnes en 2018[98]. Elle s'est équipée de panneaux photovoltaïques pour réduire ses besoins d'électricité tout en fournissant ombre et fraîcheur aux poissons[98]. Caviar de Neuvic est une entreprise à Mission[99], également certifiée B Corp[100].
En 2023, la société « Caviar de Neuvic » emploie 62 salariés ; elle a réalisé un chiffre d'affaires de 7,2 millions d'euros en 2021[101].
Début , les sociétés « Caviar de Neuvic » et « Caviar House & Prunier » fusionnent[102]. Hormis son site de Montpon-Ménestérol qui emploie 30 personnes, Caviar House & Prunier dispose de deux autres sites, Riscle dans le Gers et Mont-de-Marsan dans les Landes, et a réalisé un chiffre d'affaires de 43 millions d'euros en 2022[102].
Parmi les entreprises ayant leur siège social en Dordogne, Interspray (fabrication de parfums et de produits pour la toilette), implantée à Neuvic, se classe en 31e position quant au chiffre d'affaireshors taxes en 2015-2016, avec 31 855 k€[103].
Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, deux sociétés implantées à Neuvic se classent parmi les cinquante premières de leur secteur d'activité quant au chiffre d'affaireshors taxes en 2015-2016 :
dans l'industrie, Interspray (fabrication de parfums et de produits pour la toilette) se classe en 11e position[104] ;
dans le commerce, Chrismar (supermarché) se classe 43e avec 15 807 k€[105].
En , le label Entreprise du patrimoine vivant (EPV) est attribué à l'imprimerie Fanlac et la reliure Devel qui font partie, avec la maison d'édition Les Livres de l'îlôt, de la société Invelac[107]. Implantée à Neuvic dans les anciens locaux de Marbot, Invelac compte une quarantaine de salariés en 2023[107].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Château de Neuvic (également appelé château de Mellet[108]), ailes du XVIe siècle, chapelle du XVIIe siècle et avant-corps du XVIIIe siècle, visitable, dont les façades et toitures sont classées monument historique depuis 1952, le reste du château étant inscrit depuis 1927[109]. Utilisé comme institut médico-éducatif et doté d'un parc botanique ouvert à la visite, il est implanté quelques centaines de mètres en aval de l'emplacement de la première forteresse de Neuvic, qui fut démolie pour construire ce nouveau château[110].
Château de Fratteau (ou Frateau ou Frateaux[111]), XIIIe et XIVe siècles et entrée du XVIIe siècle, propriété privée contenant en son sein un atelier de poterie artisanale.
Chartreuse des Cinq-Ponts, de type « chartreuse à deux pavillons simulés en toiture »[114], également connue sousle nom de chartreuse d'Ossimpont[115].
La cour d'honneur du château de Neuvic.
Les restes du château de Frateau.
Le monument aux morts érigé en 1921.
Stèle située rue Roger-Ranoux.
Mémorial des guerres, dans le cimetière communal.
Le lavoir.
Patrimoine religieux
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, romane à coupole avec abside du XIXe siècle[64].
La façade occidentale de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
Son chevet.
Sa nef.
Croix à proximité du lavoir
Statuette de la Vierge à l'Enfant située à l'angle de l'avenue de Bordeaux et de la rue des Frères Pouget.
Élie Peyrony (1897-1989), préhistorien, est décédé à Neuvic.
André Meunier (1905-1944), dit « Mureine », né à Neuvic, élu socialiste de Gironde et résistant mort en déportation.
Hubert Faure (1914-2021), né à Neuvic. Il participe au sein des commandos Kieffer au débarquement en Normandie le . Il est grand officier de la Légion d'honneur.
François Roussel (1947-), homme politique, maire de Neuvic de 1983 à 2021.
Christian Chevillot, Jean-Claude Moissat, « Une sépulture gallo-romaine à incinération (IIe siècle) au lieu-dit “Les Grandes Terres” - Commune de Neuvic. Réflexion sur les rites funéraires », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1980, tome 107, 3e livraison, p. 198-240(lire en ligne)
Jean-Jacques Elias, Histoires de Neuvic sur l'Isle, Éditions Arka et Les Livres de l'Îlot, 2012, 256 p. (ISBN978-2-35669-054-8)
↑Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
↑La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[15],[16]
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[35].
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Deux lieux-dits du même nom, l'un au nord-est de Planèze, l'autre entre l'Écluse et le centre-ville.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Démissionne de sa fonction de maire en mars 2021 mais freste conseiller municipal.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ abcd et eJean-Luc Aubarbier, Michel Binet et Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Luçon, Ouest-France, , 441 p. (ISBN2-85882-842-3), p. 284-286.
↑Compétence territoriale gendarmerie et police nationales, site du Gouvernement français, consulté le . Pour accéder à l'information à partir du code Insee de la commune, télécharger le fichier national à droite de « Voir les données ».
↑Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie et Emmanuel du Chazaud (préf. André Chastel), Le Périgord des chartreuses, Périgueux, Pilote 24 édition, , 341 p. (ISBN2-912347-11-4), p. 35 ; 312-313.