Ce terme a été remplacé par celui d'étage ou âgeGreenlandien[2], proposé en 2012[3] et ratifié en 2018 par la Commission internationale de stratigraphie[4] ; le Greenlandien s'étend de 11 700 ans à 8 326 ans avant l'an 2000[5]. Considéré comme obsolète par certains, le terme « Préboréal » est toutefois encore largement utilisé dans les milieux scientifiques[6].
Cette période a été marquée par une variation climatique appelée l'oscillation du préboréal (Preboreal oscillation, PBO), dont les origines sont encore mal connues[7],[8].
Références
↑Périodes classiques de l’Holocène en Europe (d'après Blytt & Sernander in De-Beaulieu, Striae, 1982), Changements climatiques et leur impact sur les populations passées, Département de paléoclimatologie & paléoenvironnements marins / E.P.H.E. lire en ligne
↑(en) M. J. C. Walker, M. Berkelhammer, S. Björck, L. C. Cwynar, D. A. Fisher, A. J. Long, J. J. Lowe, R. M. Newnham, S. O. Rasmussen et H. Weiss, « Formal subdivision of the Holocene Series/Epoch: a Discussion Paper by a Working Group of INTIMATE (Integration of ice‐core, marine and terrestrial records) and the Subcommission on Quaternary Stratigraphy (International Commission on Stratigraphy) », Journal of Quaternary Science, vol. 27, no 7, (DOI10.1002/jqs.2565).
↑Le terme boréal est encore utilisé par exemple dans cette thèse de doctorat de 2015 : Célia Fat Cheung, L'Azilien pyrénéen parmi les sociétés du tardiglaciaire ouest-européen : apport de l'étude des industries lithiques (thèse de doctorat en Préhistoire), Université Toulouse le Mirail - Travaux et Recherches Archéologiques sur les Cultures, les Espaces et les Sociétés (UMR 5608 T.R.A.C.E.S), , 437 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 171 et al..
↑(en) Timothy G. Fishera, Derald G. Smith et John T. Andrews, « Preboreal oscillation caused by a glacial Lake Agassiz flood », Quaternary Science Reviews, vol. 21, nos 8–9, , p. 873–878 (résumé)
↑(en) Takuro Kobashi, Jeffrey P. Severinghaus et Jean-Marc Barnola, « 4±1.5 °C abrupt warming 11,270 yr ago identified from trapped air in Greenland ice », Earth and Planetary Science Letters, no 268, , p. 397–407 (lire en ligne)