Cette médaille interalliée commémorative de la Première Guerre mondiale, dite « Médaille de la Victoire » a été créée par la loi du .
Sont concernés par cette décoration tous les militaires ayant servi trois mois – consécutifs ou non – entre le et le dans la zone des armées, les infirmières et infirmiers civils, les étrangers (civils ou militaires) ayant servi directement sous les ordres du commandement français, les maréchaux et généraux ayant eu un commandement pendant trois mois au moins, les prisonniers de guerre ainsi que les Alsaciens-Lorrains engagés volontaires qui ont appartenu pendant une durée quelconque à une unité combattante et à ceux qui peuvent justifier avoir déserté les rangs allemands. L'article 10 de la loi de 1920 précise que : Le droit de la médaille est également acquis aux militaires qui ont été tués à l’ennemi ou qui sont morts des suites de blessure de guerre (…) et à ceux qui sont morts de maladies ou blessures contractées en service.
Cette décoration est due au maréchal Foch, commandant en chef des troupes alliées à la fin de la guerre, qui avait proposé la création d’une médaille commémorative commune à toutes les Nations belligérantes alliées. Gravée librement par chaque nation, cette décoration devait toutefois représenter à l’avers une victoire ailée[2] et sur le revers l’inscription traduite dans la langue du pays « La Grande Guerre pour la Civilisation » sur un module en bronze d'un diamètre de 36 mm. Le ruban, identique pour toutes les puissances, figurait deux arcs-en-ciel juxtaposés par le rouge avec, sur chaque bord, un filet blanc.
↑Outre les combattants britanniques, le modèle sera indistinctement attribué aux combattants des dominiums australiens, canadiens et néo-zélandais ainsi qu'à ceux de l'Empire des Indes.
↑Catiușa Pârvan, Angela Mihalea, magazine Acta Moldaviae Meridionalis XV-XX, Vol. II 1993-1998, „Quelques données de l'œuvre médaillée du sculpteur Constantin Kristescu” pages 293-294, maison d'édition: „Muzeul Ștefan cel Mare”, Vaslui, Roumanie, 2004