Médaille interalliée 1914-1918

Médaille interalliée 1914-1918
Illustration.
Avers
Seconde illustration.
Revers
Médaille interalliée 1914-1918
Conditions
Décerné par Drapeau de la France France et tous les pays alliés
Type Médaille
Décerné pour Participation à la Grande Guerre
Éligibilité Militaires alliés
Détails
Statut Plus décernée
Campagne Première Guerre mondiale
Statistiques
Création
Ordre de préséance
Illustration.
Barrette de la médaille interalliée 1914-1918

Cette médaille interalliée commémorative de la Première Guerre mondiale, dite « Médaille de la Victoire » a été créée par la loi du .

Sont concernés par cette décoration tous les militaires ayant servi trois mois – consécutifs ou non – entre le et le dans la zone des armées, les infirmières et infirmiers civils, les étrangers (civils ou militaires) ayant servi directement sous les ordres du commandement français, les maréchaux et généraux ayant eu un commandement pendant trois mois au moins, les prisonniers de guerre ainsi que les Alsaciens-Lorrains engagés volontaires qui ont appartenu pendant une durée quelconque à une unité combattante et à ceux qui peuvent justifier avoir déserté les rangs allemands. L'article 10 de la loi de 1920 précise que : Le droit de la médaille est également acquis aux militaires qui ont été tués à l’ennemi ou qui sont morts des suites de blessure de guerre (…) et à ceux qui sont morts de maladies ou blessures contractées en service.

Une médaille internationale[1]

Cette décoration est due au maréchal Foch, commandant en chef des troupes alliées à la fin de la guerre, qui avait proposé la création d’une médaille commémorative commune à toutes les Nations belligérantes alliées. Gravée librement par chaque nation, cette décoration devait toutefois représenter à l’avers une victoire ailée[2] et sur le revers l’inscription traduite dans la langue du pays « La Grande Guerre pour la Civilisation » sur un module en bronze d'un diamètre de 36 mm. Le ruban, identique pour toutes les puissances, figurait deux arcs-en-ciel juxtaposés par le rouge avec, sur chaque bord, un filet blanc.

Pays Sculpteurs et/ou graveurs Ateliers Nombre de médailles frappées
Afrique du Sud[3]
William McMillan (1887–1977)
  • Woolwich Arsenal
environ 75 000
Drapeau de la Belgique Belgique[4] Paul Du Bois (1859-1938)
  • Jules Fonson
de 300 000 à 350 000
Drapeau du Brésil Brésil Jorge Soubre (1890-1934)
  • Casa Da Moeda RIO
environ 1 500
Drapeau de Cuba Cuba Charles Charles
  • Établissements Chobillon
de 4 000 à 5 000
Drapeau des États-Unis États-Unis James Earle Fraser (1876-1953)
  • Arts Metal Works Inc.
  • S.G.Adams Stamp & Stationary Co.
  • Jos. Mayer Inc.
environ 4 000 000
Drapeau de la France France Pierre-Alexandre Morlon (1878 - 1951) environ 6 170 000
Drapeau de la France France[5] C.Charles
  • Établissements Chobillon
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Drapeau de la France France[5]
  • M. Pautot
  • Louis Octave Mattei
  • Monnaie de Paris
  • Etablissement "Delande"
Environ 2 000 000
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni[6] William McMillan (1887–1977)
  • Woolwich Arsenal
  • Wright & Son
5 750 000
Drapeau de la Grèce Grèce Henry-Eugène Nocq (1868-1944)
  • V. Canale
environ 300 000
Italie
Gaetano Orsolini (1884-1954) (it)
  • Sacchini-Milano
  • S.Johnson-Milano
  • F.M.Lorioli & Castelli-Milano
environ 2 000 000
Drapeau du Japon Japon Shoukichi Hata
  • Osaka Mint
environ 200 000 à 350 000
Drapeau du Portugal Portugal João Da Silva (1880-1960)
  • Da Costa
environ 100 000
Drapeau de la Roumanie Roumanie Constantin Kristesko environ 300 000
Siam (Drapeau de la Thaïlande Thaïlande) Itthithepsan Kritakara (1890-1935)
  • Possibilité Monnaie de Paris
environ 1 500
Drapeau de la Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie Otakar Španiel (1881-1955)
  • Mincovňa Kremnica
  • Etablissement "Delande"
70 000 à 90 000

Les modèles

Pays Avers Revers
Drapeau du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande
Union d'Afrique du Sud Union d'Afrique du Sud
Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau du Brésil Brésil
Drapeau de la Grèce Royaume de Grèce
Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie
Drapeau de Cuba Cuba
Drapeau de la Première République portugaise République portugaise
Drapeau de la Roumanie Royaume de Roumanie
Drapeau de la Thaïlande Thaïlande
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de la Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie
Drapeau du Japon Japon

Attestation papier

Attestation datant du 01 décembre 1922.

Chaque récipiendaire de cette médaille recevait une attestation autorisant le port de la décoration et attestant que celle-ci lui appartenait bien.

Notes et références

  1. The interallied victory medals of world war I, Alexander J. Laslo, Dorado Publishing, Albuquerque. Edition 1992. Site web
  2. Le Japon et le Siam s'affranchiront de cette recommandation, une victoire ailée ne correspondant pas à leurs références culturelles.
  3. Texte bilingue sur le revers : « « THE GREAT WAR FOR CIVILISATION / DE GROOTE OORLOG TOT DE BESCHAVING ».
  4. Texte bilingue sur le revers : « LA GRANDE GUERRE POUR LA CIVILISATION / DE GROOTE OORLOG TOT DE BESCHAVING ».
  5. a et b Modèle non officiel.
  6. Outre les combattants britanniques, le modèle sera indistinctement attribué aux combattants des dominiums australiens, canadiens et néo-zélandais ainsi qu'à ceux de l'Empire des Indes.
  7. Catiușa Pârvan, Angela Mihalea, magazine Acta Moldaviae Meridionalis XV-XX, Vol. II 1993-1998, „Quelques données de l'œuvre médaillée du sculpteur Constantin Kristescu” pages 293-294, maison d'édition: „Muzeul Ștefan cel Mare”, Vaslui, Roumanie, 2004

Voir aussi

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Articles connexes

Source