Mike Enzi est considéré comme l'un des membres les plus conservateurs du Sénat américain[5].
Sur les questions économiques et sociales, il s'est engagé contre toutes les mesures visant à étendre le Medicare ou à inscrire davantage d'enfants ou de personnes de classe sociale modeste dans le système de santé public. Il a voté pour l'abrogation de la législation régissant notamment l'impôt sur les successions. Il a voté en faveur de la plupart des projets de loi sur le libre-échange, à l'exception notable du CAFTA[6]. Il est signataire de la charte du Americans for Tax Reform, une organisation conservatrice militant pour la réduction des taxes et la défense de la propriété privée[7].
Sur les questions sociétales, il s'est opposé à l'avortement et a voté en faveur de propositions visant à restreindre la procédure pour les mineurs, les personnes stationnées sur des bases militaires et d'autres groupes. Il a voté en faveur d'amendements constitutionnels qui proposaient d'interdire le mariage homosexuel et la profanation du drapeau. Mike Enzi est également un fervent partisan de la libéralisation des armes à feu et son action a été saluée par la National Rifle Association (NRA). En 2013, il vote contre l'adoption d'un projet de loi qui aurait élargi les vérifications des antécédents pour tous les acheteurs d'armes à feu. En matière de lutte contre l'immigration illégale, il soutient des contrôles plus stricts aux frontières et la construction d'une clôture le long de la frontière américano-mexicaine. Il a voté en faveur du maintien du PATRIOT Act et s'est opposé au renforcement de l'encadrement des écoutes téléphoniques et des droits des détenus du camp de Guantanamo[6].
Concernant la politique internationale, il est en 2003 un partisan de l'invasion de l'Irak. Il vote en 2010 contre la ratification du Traité New Start, qui engageait les États-Unis et la Russie à ne pas mener une course aux armements dans le domaine des armes nucléaires pour les sept prochaines années[9].